"A partir de ce 1er octobre 2016, l'ambassade américaine à Banjul suspend la délivrance de visas aux membres du gouvernement gambien, aux fonctionnaires de l'Etat et à certaines personnes employées dans des entités liées au gouvernement gambien, ainsi qu'à leurs conjoints et leurs enfants, à quelques exceptions près", a annoncé le Département d'Etat américain. Officiellement, cette décision est une mesure de représailles prise contre le régime de Yahya Jammeh qui refuse d'accepter le rapatriement de près de 2 000 Gambiens en situation illégale aux États-Unis. Et pour faire plier l'homme fort de Banjul, l'administration Obama a finalement décidé d'user de la manière forte en refusant des visas à ses collaborateurs et ses proches qui veulent se rendre aux États-Unis.
Pour que cette sanction contre les autorités gambiennes tombe, il a fallu que le Secrétaire d'Etat à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, prenne les choses en main en profitant d'une loi adoptée par les législateurs du Capitol Hill. Elle exige un arrêt de la délivrance de visas aux pays qui refusent d'accepter le rapatriement de leurs propres citoyens renvoyés des Etats-Unis. A Washington, on parle de près de 2 000 Gambiens dans cette situation. Un chiffre qui ne surprend pas, car Banjul est réputée être une plaque tournante de la délivrance de passeports à des non-Gambiens. samedi, quelques heures après la prise de cette mesure, le Département d'Etat américain a informé le gouvernement gambien.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les relations diplomatiques entre la Gambie et les Etats-Unis n'ont pas été de tout repos depuis deux ans. Car, en mars dernier, évoquant des circonstances imprévues, la section consulaire de l'Ambassade des États-Unis en Gambie a été fermée jusqu'à nouvel ordre. Elle a depuis été transférée à Dakar, obligeant les Gambiens en quête de visa américain à faire la route en direction de la capitale sénégalaise.
En juin dernier, Yahya Jammeh, irrité par les sorties de l'administration américaine condamnant la violence exercée contre l'opposition gambienne, a retiré les forces de sécurité gambiennes préposées à l'ambassade des Etats-Unis à Banjul, avant de se raviser plus tard. Ce qui n’a pas arrêté les sorties d’officiels américains condamnant les abus du régime de Banjul. En juillet dernier, le Département d'Etat américain avait demandé au gouvernement gambien de "libérer immédiatement toutes les personnes condamnées ainsi que tous les manifestants arrêtés pour avoir demandé des réformes électorales". Le bureau de John Kerry a aussi demandé à Banjul de "garantir les droits constitutionnels de son peuple à la liberté d'expression et de réunion pacifique en vue des prochaines élections de décembre prochain".
EnQuête
Pour que cette sanction contre les autorités gambiennes tombe, il a fallu que le Secrétaire d'Etat à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, prenne les choses en main en profitant d'une loi adoptée par les législateurs du Capitol Hill. Elle exige un arrêt de la délivrance de visas aux pays qui refusent d'accepter le rapatriement de leurs propres citoyens renvoyés des Etats-Unis. A Washington, on parle de près de 2 000 Gambiens dans cette situation. Un chiffre qui ne surprend pas, car Banjul est réputée être une plaque tournante de la délivrance de passeports à des non-Gambiens. samedi, quelques heures après la prise de cette mesure, le Département d'Etat américain a informé le gouvernement gambien.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les relations diplomatiques entre la Gambie et les Etats-Unis n'ont pas été de tout repos depuis deux ans. Car, en mars dernier, évoquant des circonstances imprévues, la section consulaire de l'Ambassade des États-Unis en Gambie a été fermée jusqu'à nouvel ordre. Elle a depuis été transférée à Dakar, obligeant les Gambiens en quête de visa américain à faire la route en direction de la capitale sénégalaise.
En juin dernier, Yahya Jammeh, irrité par les sorties de l'administration américaine condamnant la violence exercée contre l'opposition gambienne, a retiré les forces de sécurité gambiennes préposées à l'ambassade des Etats-Unis à Banjul, avant de se raviser plus tard. Ce qui n’a pas arrêté les sorties d’officiels américains condamnant les abus du régime de Banjul. En juillet dernier, le Département d'Etat américain avait demandé au gouvernement gambien de "libérer immédiatement toutes les personnes condamnées ainsi que tous les manifestants arrêtés pour avoir demandé des réformes électorales". Le bureau de John Kerry a aussi demandé à Banjul de "garantir les droits constitutionnels de son peuple à la liberté d'expression et de réunion pacifique en vue des prochaines élections de décembre prochain".
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