De prime abord, il faut fermement condamner un tel acte. Depuis hier, toutes les réactions sont allées en ce sens. C’est salutaire. Toutefois, au-delà des réactions, j’interprète ce fait comme une réponse aux manifestations du 23 passé à travers le Sénégal contre l’homosexualité et pour sa criminalisation.
L’acte n’est ni isolé ni fortuit. En utilisant l’école comme véhicule et Rufisque comme bastion test, les groupes favorables aux Lgbt ont agi de manière stratégique. C’est un ballon de sonde pour mesurer l’impact au sein des élèves de la ville centenaire parmi lesquels, d’ailleurs, cette tendance perverse présente depuis belle lurette.
Mais c’est aussi une défiance à toutes les autorités qui se sont exprimées sur le sujet au cours de cette semaine. C’est pourquoi les indignations, condamnations, émotions et autres ne feront pas bouger d’un iota ces intégristes de la débauche. Après les positions réaffirmées dans nos sacro-saintes valeurs par diverses obédiences, chacun en ce qui le concerne, doit oser se regarder en face et se demander en quoi il est responsable face à cette situation.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné dans le processus de choix des sujets ?
Les cellules d’établissement, celles mixtes, le pool de formateurs censé superviser les choix et souvent ignoré, le responsable du bureau du moyen-secondaire, le secrétariat de l’IA, lui-même, le proviseur qui reçoit les sujets, le censeur, les collègues dans les établissements qui composent et dans le cas d’espèces le secrétariat du jury, bref, devant toute cette chaîne, aucun dispositif de contrôle.
Dès lors, ce relâchement constitue une conséquence directe de la désaffection des populations vis-à -vis de l’école publique, avec laquelle nous devons renouer pour qu’elle retrouve sa vocation d’antan, seule capable de barrer la route à ces types d’assauts contre les valeurs. Les fuites des sujets signalées çà et là , pour de simples épreuves de composition ou d’évaluation standardisée, montrent à suffisance comment le moyen-secondaire et ses acteurs sont traités au sein du «système».
Les exemples qui nous confortent dans nos convictions foisonnent et le dernier en date est le sort réservé à la démultiplication du nouveau format du Bfem dans les académies de Dakar. Pour une réforme de cette ampleur, la conduite tatillonne de son implémentation et son organisation aux antipodes des rigueurs administratives, traduisent une volonté manifeste de sabotage.
Face à ces dysfonctionnements, il n’est pas étonnant de voir des mains extérieures, occultes et inexpertes s’immiscer dans le processus afin d’assouvir leur maléfique dessein.
Sans préjuger de rien, nous sommes fondés à croire que l’immixtion peut s’opérer à toutes les étapes, devant un «système» qui fonctionne comme une vraie passoire. Pour autant, nous sommes persuadés que le changement passera par l’école (les enseignants) ou ne passera pas.
Votre humble serviteur
Ousseynou Wade
Formateur au CRFPE de Dakar**
L’acte n’est ni isolé ni fortuit. En utilisant l’école comme véhicule et Rufisque comme bastion test, les groupes favorables aux Lgbt ont agi de manière stratégique. C’est un ballon de sonde pour mesurer l’impact au sein des élèves de la ville centenaire parmi lesquels, d’ailleurs, cette tendance perverse présente depuis belle lurette.
Mais c’est aussi une défiance à toutes les autorités qui se sont exprimées sur le sujet au cours de cette semaine. C’est pourquoi les indignations, condamnations, émotions et autres ne feront pas bouger d’un iota ces intégristes de la débauche. Après les positions réaffirmées dans nos sacro-saintes valeurs par diverses obédiences, chacun en ce qui le concerne, doit oser se regarder en face et se demander en quoi il est responsable face à cette situation.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné dans le processus de choix des sujets ?
Les cellules d’établissement, celles mixtes, le pool de formateurs censé superviser les choix et souvent ignoré, le responsable du bureau du moyen-secondaire, le secrétariat de l’IA, lui-même, le proviseur qui reçoit les sujets, le censeur, les collègues dans les établissements qui composent et dans le cas d’espèces le secrétariat du jury, bref, devant toute cette chaîne, aucun dispositif de contrôle.
Dès lors, ce relâchement constitue une conséquence directe de la désaffection des populations vis-à -vis de l’école publique, avec laquelle nous devons renouer pour qu’elle retrouve sa vocation d’antan, seule capable de barrer la route à ces types d’assauts contre les valeurs. Les fuites des sujets signalées çà et là , pour de simples épreuves de composition ou d’évaluation standardisée, montrent à suffisance comment le moyen-secondaire et ses acteurs sont traités au sein du «système».
Les exemples qui nous confortent dans nos convictions foisonnent et le dernier en date est le sort réservé à la démultiplication du nouveau format du Bfem dans les académies de Dakar. Pour une réforme de cette ampleur, la conduite tatillonne de son implémentation et son organisation aux antipodes des rigueurs administratives, traduisent une volonté manifeste de sabotage.
Face à ces dysfonctionnements, il n’est pas étonnant de voir des mains extérieures, occultes et inexpertes s’immiscer dans le processus afin d’assouvir leur maléfique dessein.
Sans préjuger de rien, nous sommes fondés à croire que l’immixtion peut s’opérer à toutes les étapes, devant un «système» qui fonctionne comme une vraie passoire. Pour autant, nous sommes persuadés que le changement passera par l’école (les enseignants) ou ne passera pas.
Votre humble serviteur
Ousseynou Wade
Formateur au CRFPE de Dakar**