Un boutiquier nommé M. Ba a été arrêté par la police, lors d'une opération sécuritaire à la gare des Baux maraîchers. Il avait réceptionné une grosse quantité de cigarettes de marque Oris en contrebande. D’après les sources du journal "les Vipeoples", le contrebandier voulait écouler son stock en toute discrétion sur le marché.
M. Ba a été happé par le rouleau compresseur de lutte contre la contrebande des agents de police du commissariat d’arrondissement de Pikine. Ceux-ci ont pris sur les faits le mis en cause. Auparavant, les policiers avaient reçu un renseignement anonyme relatif à la livraison d’une importante quantité de cigarettes en contrebande, à la gare routière des Baux maraîchers, renseigne "les Echos".
Ils se rendent alors sur les lieux, installent un dispositif de planque et de surveillance et guettent les mouvements de foule des usagers de ladite gare.
Le contrebandier tient une boutique aux Parcelles-Assainies de Dakar et vient récupérer son colis aux Baux maraîchers. Mais à peine réceptionne-t-il la marchandise composée de quatre gros sacs de riz, Ba manœuvre et embarque les paquets à bord d'un véhicule pour les acheminer à son lieu de commerce.
Mais arrivé à hauteur de Buntu Pikine, il se fait intercepter par les policiers embusqués qui avaient auparavant recoupé les renseignements relatifs au signalement du boutiquier, indique la même source.
Deux gros paquets contenant 130 boîtes de cigarettes de marque Oris ont été trouvés sur place. La valeur marchande totale des paquets est estimée à 450 000 F Cfa.
Cuisiné à la police, le mis en cause reconnaît tout et affirme avoir fait convoyer les paquets depuis Richard-Toll par le canal d’un chauffeur. Quid de l’identité du chauffeur convoyeur ? Ba dit l’ignorer et affirme que ce dernier se devait juste de l’informer de son arrivée à la gare routière pour venir sur les lieux et récupérer son colis. Il avoue également qu’il voulait écouler les paquets de cigarettes en contrebande dans sa boutique sise aux Parcelles-Assainies de Dakar.
En garde à vue à Pikine, le boutiquier est entre les mains de la police, en attendant que les services de la brigade des douanes viennent l’interpeller, renseigne-t-on.