Aujourd’hui, la situation est revenue à la normale et la circulation est devenue plus fluide d’ailleurs au grand bonheur des usagers. Il règne un calme inhabituel ce matin-là au terminal du ferry de Banjul, contrastant avec les scènes habituelles de cohue. Les quelques passagers trouvés sur l’esplanade et la salle d’attente scrutent avec attention l’arrivée du prochain ferry qui doit les faire enjamber le fleuve Gambie.
Assis à l’ombre, le vieux Haruna Seck rentre chez lui à Sokone. Il se félicite de la reprise des opérations du ferry. « À cause des travaux je ne pouvais pas venir parce que j’ai la phobie de la pirogue, se remémore-t-il. Tout le monde ne peut pas prendre la pirogue. On prenait d’énormes risques inutiles. Désormais tout est ok. C’est un ouf de soulagement ».
Même sentiment chez Baboucar, la trentaine, habitué du tronçon. Ces dernières semaines, même véhiculé, il était obligé de garer sa voiture et traverser à pirogue pour rallier son village d’origine. « C’était la galère pour nous ici. La famille, les enfants en pirogue ce n’est pas sûr. Voyager était devenu synonyme de casse-tête ».
Au volant de sa voiture, Thiouka Diouf est ambulancier à l’hôpital régional de Farafegny dans le nord de la Gambie. Pendant un mois, il contournait par le pont sur la transgambienne. Ce qui était très coûteux en temps et énergie. « Pour entrer dans le ferry à voiture c’était risqué. Des véhiculés ont été endommagés à cause du mauvais était des rampes. Pour transporter les patients, avec le contournement c’est à peine que je pouvais faire deux navettes entre Banjul et Farafeny. »
Une amélioration du service qui risque de se répercuter sur le tarif à en croire les autorités portuaires qui envisagent d’augmenter le prix du ticket de la traversée. Une idée que désapprouve cet automobiliste. « Franchement, si ce n’est pas urgent, vaut mieux maintenir le tarif actuel. Déjà nous payons cher ici et pour les automobilistes et pour les passagers. De surcroit le contexte est difficile. Il y en a qui peinent même à payer le tarif que le port semble sous-estimer ».
D’après nos informations, le gouvernement gambien n’a pour l’instant pas approuvé cette hausse du tarif entre ces deux axes stratégiques pour rallier ou quitter la capitale gambienne.
Assis à l’ombre, le vieux Haruna Seck rentre chez lui à Sokone. Il se félicite de la reprise des opérations du ferry. « À cause des travaux je ne pouvais pas venir parce que j’ai la phobie de la pirogue, se remémore-t-il. Tout le monde ne peut pas prendre la pirogue. On prenait d’énormes risques inutiles. Désormais tout est ok. C’est un ouf de soulagement ».
Même sentiment chez Baboucar, la trentaine, habitué du tronçon. Ces dernières semaines, même véhiculé, il était obligé de garer sa voiture et traverser à pirogue pour rallier son village d’origine. « C’était la galère pour nous ici. La famille, les enfants en pirogue ce n’est pas sûr. Voyager était devenu synonyme de casse-tête ».
Au volant de sa voiture, Thiouka Diouf est ambulancier à l’hôpital régional de Farafegny dans le nord de la Gambie. Pendant un mois, il contournait par le pont sur la transgambienne. Ce qui était très coûteux en temps et énergie. « Pour entrer dans le ferry à voiture c’était risqué. Des véhiculés ont été endommagés à cause du mauvais était des rampes. Pour transporter les patients, avec le contournement c’est à peine que je pouvais faire deux navettes entre Banjul et Farafeny. »
Une amélioration du service qui risque de se répercuter sur le tarif à en croire les autorités portuaires qui envisagent d’augmenter le prix du ticket de la traversée. Une idée que désapprouve cet automobiliste. « Franchement, si ce n’est pas urgent, vaut mieux maintenir le tarif actuel. Déjà nous payons cher ici et pour les automobilistes et pour les passagers. De surcroit le contexte est difficile. Il y en a qui peinent même à payer le tarif que le port semble sous-estimer ».
D’après nos informations, le gouvernement gambien n’a pour l’instant pas approuvé cette hausse du tarif entre ces deux axes stratégiques pour rallier ou quitter la capitale gambienne.