La vente des biens de Yahya Jammeh pourrait rapporter gros à la Gambie. L'ancien dictateur possédait plus de 280 propriétés, aussi bien des commerces que des réserves forestières ou des îles. Il est par ailleurs accusé d'avoir volé près de 360 millions de dollars dans les caisses de l'État.
Le ministre de la Justice, Abubacarr Tambadou, se félicite de redistribuer aux victimes l'argent volé par Yahya Jammeh. « Le gouvernement estime que se servir des richesses et des biens de Yahya Jammeh pour financer la réparation de ses victimes est la meilleure des méthodes et la plus juste », explique-t-il.
Un bon signal
Pour Sheriff Kijera, président du centre des victimes, cette allocation gouvernementale est une petite victoire. Il milite depuis longtemps pour que l'argent de Yahya Jammeh serve à indemniser les victimes. Mais ce n'est qu'un début.
« Cinquante millions de dalasi [900 000 euros], ce n'est pas suffisant pour indemniser l'ensemble des victimes, estime-t-il. Mais cette initiative est un bon signal envoyé par le gouvernement. Il faut s'attendre à davantage d'argent au fur et à mesure que les travaux de la Commission vérité progressent ».
La Commission vérité, réconciliation et réparations doit désormais définir les règles de la redistribution de cet argent en fonction des victimes et de leur histoire. Cette aide gouvernementale est une première. Elle doit servir de base à la constitution d'un fonds bien plus important pour les victimes.
RFI
Le ministre de la Justice, Abubacarr Tambadou, se félicite de redistribuer aux victimes l'argent volé par Yahya Jammeh. « Le gouvernement estime que se servir des richesses et des biens de Yahya Jammeh pour financer la réparation de ses victimes est la meilleure des méthodes et la plus juste », explique-t-il.
Un bon signal
Pour Sheriff Kijera, président du centre des victimes, cette allocation gouvernementale est une petite victoire. Il milite depuis longtemps pour que l'argent de Yahya Jammeh serve à indemniser les victimes. Mais ce n'est qu'un début.
« Cinquante millions de dalasi [900 000 euros], ce n'est pas suffisant pour indemniser l'ensemble des victimes, estime-t-il. Mais cette initiative est un bon signal envoyé par le gouvernement. Il faut s'attendre à davantage d'argent au fur et à mesure que les travaux de la Commission vérité progressent ».
La Commission vérité, réconciliation et réparations doit désormais définir les règles de la redistribution de cet argent en fonction des victimes et de leur histoire. Cette aide gouvernementale est une première. Elle doit servir de base à la constitution d'un fonds bien plus important pour les victimes.
RFI