Dans la soirée du 16 décembre 2004, quatre soldats dissimulés dans un taxi, prennent en filature le journaliste Deyda Hydara. Il est abattu au volant de sa voiture et deux passagers sont blessés tandis que l'escadron de la mort continue sa route vers Kanilaï, la résidence de Yahya Jammeh.
Le lendemain, comme le raconte Malick Jatta, une grosse somme d'argent en dollars attend les assassins. « Le commandant Tumbul Tambadou est venu à notre rencontre, il est venu avec une enveloppe remplie de dollars. Et il nous a dit que c'était une récompense de la part du Grand Homme. Pour moi, c'était évident que cela venait de Yahya Jammeh ». Malick Jatta a expliqué que son commandant, Tumbul Tambadou, était en contact téléphonique permanent avec Yahya Jammeh, le jour de l'assassinat. Quant à Malick Jatta, il affirme ne pas avoir su l'identité de la victime lors de la mission.
Il a exprimé des regrets devant la Commission Vérité et Réconciliation. « Aujourd'hui encore, je souffre profondément d'avoir servi contre mon peuple », a-t-il notamment déclaré. « Vous avez été utilisé pour tuer vos propres frères, d’inoffensifs compatriotes, c'est bien cela ? », a demandé l'avocat général d'un ton grave. « C'est correct », a répondu timidement Malick Jatta.
Le lendemain, comme le raconte Malick Jatta, une grosse somme d'argent en dollars attend les assassins. « Le commandant Tumbul Tambadou est venu à notre rencontre, il est venu avec une enveloppe remplie de dollars. Et il nous a dit que c'était une récompense de la part du Grand Homme. Pour moi, c'était évident que cela venait de Yahya Jammeh ». Malick Jatta a expliqué que son commandant, Tumbul Tambadou, était en contact téléphonique permanent avec Yahya Jammeh, le jour de l'assassinat. Quant à Malick Jatta, il affirme ne pas avoir su l'identité de la victime lors de la mission.
Il a exprimé des regrets devant la Commission Vérité et Réconciliation. « Aujourd'hui encore, je souffre profondément d'avoir servi contre mon peuple », a-t-il notamment déclaré. « Vous avez été utilisé pour tuer vos propres frères, d’inoffensifs compatriotes, c'est bien cela ? », a demandé l'avocat général d'un ton grave. « C'est correct », a répondu timidement Malick Jatta.