La principale formation de l'opposition gambienne, United Democratic Party (UDP), a annoncé que trois de ses sept responsables étaient morts, apparemment sous la torture en détention, après avoir pris part aux manifestations organisées en Gambie jeudi et samedi.
“L'UDP est en mesure de confirmer que trois des sept jeunes membres de sa direction sont morts dans les prisons de l'Etat après deux jours de torture brutale continue à laquelle ils ont été soumis”, indique un communiqué du parti reçu dimanche à APA.
Le communiqué n'a cependant donné parmi les trois victimes qu'il déplore que le nom d'Ebrahima Solo Sandeng. Ce dernier, Secrétaire à l'organisation de l'UDP, est mort peu de temps après son arrestation jeudi, alors qu'il protestait pour des réformes électorales en Gambie, en perspective de la présidentielle de décembre prochain.
L'UDP se plaint en outre du silence de la communauté internationale devant les cruautés infligées à ses membres par les agents des services gambiens de sécurité qui ont été dépêchés pour réprimer les manifestations de jeudi et samedi.
“Nous tenons le chef de l'Etat et commandant en chef des forces armées, Yahya Jammeh pour seul responsable de tout ce qui pourrait arriver à la direction et aux autres jeunes dirigeants de notre parti qui sont toujours en garde à vue”, souligne le communiqué.
Le chef de l'UDP, Ousainou Darboe, figure parmi les dirigeants arrêtés et détenus, pour être sortis dans la rue samedi, afin de protester contre la mort de Sandeng, d'exiger la restitution de sa dépouille à sa famille et d'avoir explications sur sa mort.
Darboe et ses lieutenants exigeaient également la libération de quelque 25 jeunes militants qui ont été arrêtés après avoir pris part à la marche pacifique, dirigée par Sandeng pour réclamer des réformes politiques.
Le parti a également annoncé que le président Jammeh avait mis en place des mécanismes pour se maintenir au pouvoir en restreignant non seulement l'espace démocratique, mais en utilisant également tous les moyens illégaux et la force des forces de sécurité pour imposer la terreur à des Gambiens sans défense.
Le président Jammeh qui dirige la Gambie d'une main de fer depuis son coup d'Etat sans effusion de sang en 1994 est accusé d'installer un climat de peur alimentée par la répression.
Durant son règne, des opposants, des journalistes et des militants des droits humains ont été torturés, contraints à l'exil, tués ou portés disparus.
APA
“L'UDP est en mesure de confirmer que trois des sept jeunes membres de sa direction sont morts dans les prisons de l'Etat après deux jours de torture brutale continue à laquelle ils ont été soumis”, indique un communiqué du parti reçu dimanche à APA.
Le communiqué n'a cependant donné parmi les trois victimes qu'il déplore que le nom d'Ebrahima Solo Sandeng. Ce dernier, Secrétaire à l'organisation de l'UDP, est mort peu de temps après son arrestation jeudi, alors qu'il protestait pour des réformes électorales en Gambie, en perspective de la présidentielle de décembre prochain.
L'UDP se plaint en outre du silence de la communauté internationale devant les cruautés infligées à ses membres par les agents des services gambiens de sécurité qui ont été dépêchés pour réprimer les manifestations de jeudi et samedi.
“Nous tenons le chef de l'Etat et commandant en chef des forces armées, Yahya Jammeh pour seul responsable de tout ce qui pourrait arriver à la direction et aux autres jeunes dirigeants de notre parti qui sont toujours en garde à vue”, souligne le communiqué.
Le chef de l'UDP, Ousainou Darboe, figure parmi les dirigeants arrêtés et détenus, pour être sortis dans la rue samedi, afin de protester contre la mort de Sandeng, d'exiger la restitution de sa dépouille à sa famille et d'avoir explications sur sa mort.
Darboe et ses lieutenants exigeaient également la libération de quelque 25 jeunes militants qui ont été arrêtés après avoir pris part à la marche pacifique, dirigée par Sandeng pour réclamer des réformes politiques.
Le parti a également annoncé que le président Jammeh avait mis en place des mécanismes pour se maintenir au pouvoir en restreignant non seulement l'espace démocratique, mais en utilisant également tous les moyens illégaux et la force des forces de sécurité pour imposer la terreur à des Gambiens sans défense.
Le président Jammeh qui dirige la Gambie d'une main de fer depuis son coup d'Etat sans effusion de sang en 1994 est accusé d'installer un climat de peur alimentée par la répression.
Durant son règne, des opposants, des journalistes et des militants des droits humains ont été torturés, contraints à l'exil, tués ou portés disparus.
APA