« Momodou Sabally, directeur du Service de radio et de télévision de la Gambie, et Bakary Fatty, journaliste de la même organisation, sont détenus arbitrairement par l'Agence nationale de renseignement à Banjul depuis le 8 novembre, sans aucune accusation portée contre eux », a déclaré le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'un point de presse à Genève.
M. Colville a précisé qu'un autre journaliste arrêté le 10 novembre a été libéré après six jours de détention sans aucun chef d'inculpation.
Selon le porte-parole, plusieurs autres personnes, dont un magistrat, un partisan de l'opposition et un ancien Vice-ministre des affaires étrangères, restent également détenus au secret. Ces dernières détentions ont lieu alors que 30 membres du principal parti d'opposition de la Gambie purgent une peine de trois ans de prison suite à leur participation à des manifestations pacifiques à la mi-avril.
« La détention au secret sans inculpation constitue une violation flagrante de la Constitution gambienne qui exige que les détenus soient traduits devant un tribunal dans un délai de 72 heures et des obligations internationales du pays en matière de droits de l'homme », a rappelé M. Colville. « Dans la perspective des élections présidentielles du 1er décembre, il est particulièrement crucial que les droits à la liberté d'expression, de réunion pacifique et d'association soient pleinement respectés », a-t-il souligné.
Pour le HCDH, la détention de journalistes est susceptible d'intimider les médias en général, « ce qui est particulièrement dommageable dans un contexte électoral », a prévenu le porte-parole. « Nous demandons au gouvernement de libérer tous ceux qui sont détenus pour l'exercice de ces droits ».
Le HCDH s'est également dit profondément préoccupé par le fait que les autorités n'ont toujours pas enquêté sur les décès en détention de deux membres de l'opposition, Ebrima Solo Krummah et le dirigeant de l'opposition Solo Sandeng, plus tôt cette année.
M. Colville a précisé qu'un autre journaliste arrêté le 10 novembre a été libéré après six jours de détention sans aucun chef d'inculpation.
Selon le porte-parole, plusieurs autres personnes, dont un magistrat, un partisan de l'opposition et un ancien Vice-ministre des affaires étrangères, restent également détenus au secret. Ces dernières détentions ont lieu alors que 30 membres du principal parti d'opposition de la Gambie purgent une peine de trois ans de prison suite à leur participation à des manifestations pacifiques à la mi-avril.
« La détention au secret sans inculpation constitue une violation flagrante de la Constitution gambienne qui exige que les détenus soient traduits devant un tribunal dans un délai de 72 heures et des obligations internationales du pays en matière de droits de l'homme », a rappelé M. Colville. « Dans la perspective des élections présidentielles du 1er décembre, il est particulièrement crucial que les droits à la liberté d'expression, de réunion pacifique et d'association soient pleinement respectés », a-t-il souligné.
Pour le HCDH, la détention de journalistes est susceptible d'intimider les médias en général, « ce qui est particulièrement dommageable dans un contexte électoral », a prévenu le porte-parole. « Nous demandons au gouvernement de libérer tous ceux qui sont détenus pour l'exercice de ces droits ».
Le HCDH s'est également dit profondément préoccupé par le fait que les autorités n'ont toujours pas enquêté sur les décès en détention de deux membres de l'opposition, Ebrima Solo Krummah et le dirigeant de l'opposition Solo Sandeng, plus tôt cette année.