Les manifestants demandent le retour de « Babili Mansa », surnom mandingue de Yahya Jammeh qui signifie « le bâtisseur ». C'est l'image que Marie Kujabi veut retenir de l'ancien président. « Il a construit des hôpitaux, des routes. Il a amené la télévision. C’est pour cela que je le soutiens. Il a travaillé ».
« Il n’y a pas de victime… »
Les supporters de Yahya Jammeh ne veulent rien entendre des accusations de crimes qui pèsent sur l'ancien dictateur. Certains parlent de propagande. Pour Malamine Sanneh, la parole des pseudos victimes ne vaut rien. « Non ! C’est la parole des gens. Nous, on ne voyait pas ça, il n’y a pas de victime. Ce sont des mensonges ».
La manifestation a rassemblé quelques milliers de personnes sans pour autant être une démonstration de force. Sans Yahya Jammeh, le parti APRC cherche à entretenir la flamme, analyse Lamin Cham, rédacteur en chef du Standard Newspaper. « Les manifestations et les meetings politiques permettent de maintenir les partis en vie. C'est ce qu'ils sont en train de faire je pense, pour mobiliser tout le monde et entretenir la mémoire. »
L'ancien parti présidentiel, APRC, exige le respect d'un accord conclu avec l'ONU, la Cédéao et l'Union Africaine. Cet accord garantit à Yahya Jammeh le droit revenir en Gambie avec le statut de citoyen et d'ancien président. Cette mobilisation permet au parti de Yahya Jammeh de peser dans le débat public.
« Il n’y a pas de victime… »
Les supporters de Yahya Jammeh ne veulent rien entendre des accusations de crimes qui pèsent sur l'ancien dictateur. Certains parlent de propagande. Pour Malamine Sanneh, la parole des pseudos victimes ne vaut rien. « Non ! C’est la parole des gens. Nous, on ne voyait pas ça, il n’y a pas de victime. Ce sont des mensonges ».
La manifestation a rassemblé quelques milliers de personnes sans pour autant être une démonstration de force. Sans Yahya Jammeh, le parti APRC cherche à entretenir la flamme, analyse Lamin Cham, rédacteur en chef du Standard Newspaper. « Les manifestations et les meetings politiques permettent de maintenir les partis en vie. C'est ce qu'ils sont en train de faire je pense, pour mobiliser tout le monde et entretenir la mémoire. »
L'ancien parti présidentiel, APRC, exige le respect d'un accord conclu avec l'ONU, la Cédéao et l'Union Africaine. Cet accord garantit à Yahya Jammeh le droit revenir en Gambie avec le statut de citoyen et d'ancien président. Cette mobilisation permet au parti de Yahya Jammeh de peser dans le débat public.