C’est dans une capitale très calme, voire endormie, où tout est fermé, que s’est ouvert ce scrutin. L’affluence est en revanche très importante dans les bureaux. Pour Ismaël, 53 ans, chômeur, voter c’est un devoir citoyen : « Je suis venu après la prière du matin, car j’ai une voix, j’espère le meilleur pour mon pays. Venez tous voter massivement ».
Durant quinze jours, la campagne électorale a été très ouverte, le débat, parfois virulent. A la sortie des bureaux, c’est la même chose, il y a les supporters de Yahya Jammeh, Abdoulaye est de ceux-là : « Avec le président, on a l’école, les centres de santé, l’agriculture, etc. Maintenant, on veut des industries et encore plus ».
Scrutin à huis clos
Sidi, 45 ans, explique qu’il survit. Lui veut du changement, il supporte Adama Barrow le candidat de l’opposition : « Ce que l’on veut que le président fasse pour le pays, c’est le développement, l’éducation, la santé. On veut du changement ».
Ce scrutin se joue à huis clos. Depuis mercredi soir, le réseau internet est coupé. Les lignes téléphoniques vers l’étranger également. La tension est donc montée d’un cran. Lamine appelle tous les Gambiens à garder leur calme : « Je veux que l’atmosphère reste calme. Que tous les électeurs soient calmes et attendent les résultats ».
Le scrutin se termine à 17 heures, heure locale, et pour la première fois, le décompte des voix sera fait dans les 1 400 bureaux de vote.
■ Amnesty International inquiète après la coupure des communications
Toutes les connexions internet et les liaisons téléphoniques vers l’étranger sont coupées en Gambie donc depuis ce mercredi soir. C’est la première fois que cela arrive dans le pays et aucune explication n’a été fournie par les autorités.
Une coupure que déplore Steve Cockbrun, responsable Afrique pour Amnesty International : « Je pense que c’est une mesure très négative, très répressive, de couper les communications des Gambiens. Je pense que c’est important qu’il y ait l’ouverture, la transparence, la liberté d’expression dans ce pays. Nous venons de vivre deux semaines où les Gambiens se sont exprimés pacifiquement. Ils se sont mobilisés dans les rues, ils se sont manifestés. C’était vraiment une période remarquable, qui a vraiment montré à quel point la liberté d’expression c’est précieux. Donc c’est très, très dommage de voir qu’il y a ces limitations maintenant et nous faisons appel aux autorités gambiennes pour lever ces limitations et permettre à la population de communiquer en toute liberté ».
RFI
Durant quinze jours, la campagne électorale a été très ouverte, le débat, parfois virulent. A la sortie des bureaux, c’est la même chose, il y a les supporters de Yahya Jammeh, Abdoulaye est de ceux-là : « Avec le président, on a l’école, les centres de santé, l’agriculture, etc. Maintenant, on veut des industries et encore plus ».
Scrutin à huis clos
Sidi, 45 ans, explique qu’il survit. Lui veut du changement, il supporte Adama Barrow le candidat de l’opposition : « Ce que l’on veut que le président fasse pour le pays, c’est le développement, l’éducation, la santé. On veut du changement ».
Ce scrutin se joue à huis clos. Depuis mercredi soir, le réseau internet est coupé. Les lignes téléphoniques vers l’étranger également. La tension est donc montée d’un cran. Lamine appelle tous les Gambiens à garder leur calme : « Je veux que l’atmosphère reste calme. Que tous les électeurs soient calmes et attendent les résultats ».
Le scrutin se termine à 17 heures, heure locale, et pour la première fois, le décompte des voix sera fait dans les 1 400 bureaux de vote.
■ Amnesty International inquiète après la coupure des communications
Toutes les connexions internet et les liaisons téléphoniques vers l’étranger sont coupées en Gambie donc depuis ce mercredi soir. C’est la première fois que cela arrive dans le pays et aucune explication n’a été fournie par les autorités.
Une coupure que déplore Steve Cockbrun, responsable Afrique pour Amnesty International : « Je pense que c’est une mesure très négative, très répressive, de couper les communications des Gambiens. Je pense que c’est important qu’il y ait l’ouverture, la transparence, la liberté d’expression dans ce pays. Nous venons de vivre deux semaines où les Gambiens se sont exprimés pacifiquement. Ils se sont mobilisés dans les rues, ils se sont manifestés. C’était vraiment une période remarquable, qui a vraiment montré à quel point la liberté d’expression c’est précieux. Donc c’est très, très dommage de voir qu’il y a ces limitations maintenant et nous faisons appel aux autorités gambiennes pour lever ces limitations et permettre à la population de communiquer en toute liberté ».
RFI