His Excellency Sheik Professor Doctor Alhagie Yahya Abdul Aziz Jamus Junkung Jammeh est fou furieux contre le Sénégal et entend le faire comprendre à ceux qui en doutent encore. Le dictateur gambien rumine toujours sa colère noire contre son voisin après le coup d'Etat manqué de Banjul, le 30 décembre dernier. Très réputé pour ses sautes d'humeur disproportionnées, celui que RFI a appelé “Le Fou de Kanilai” a réussi une nouvelle trouvaille. Il n'est plus question de laisser vibrer les décibels des orchestres sénégalais en territoire gambien. Résultat : ce sont les musiciens Assane Ndiaye, Titi et Papa Ndiaye Thiopet qui en font les frais en premier. Conséquence : les groupes sénégalais de musique dont les prestations rythment l'ambiance des night clubs et des stades de Banjul, Serrekunda et autre Brikama lors des grands événements comme seule la Gambie sait en avoir, sont désormais indésirables au pays du dictateur gambien qui en a pris la décision.
Pour le faire savoir, Jammeh a fait publier un décret à l'endroit de tous les services publics et parapublics, via le Secrétariat général de la Présidence gambienne, interdisant tout concert de musicien sénégalais en territoire gambien jusqu'à nouvel ordre. Au finish, bien qu'il ait souvent chanté les louanges du dictateur gambien, Assane Ndiaye est le premier musicien à faire les frais de l'ire du tyran de Banjul. Ce sont ses trois concerts organisés par l'Amicale des travailleurs de la Société nationale de l'eau et de l'électricité gambienne (NAWEC) prévus le 20 janvier dernier, les 1er février et 31 août prochains, qui ont tous été annulés sans aucune forme de procès.
La question que beaucoup se posent est : que vient faire la main du Président Jammeh dans des concerts d'amicales de travailleurs?
Eh bien ! La réponse est simple. Il est devenu presque obligatoire pour les organisateurs de grands spectacles en Gambie de toujours parrainer leurs événements par l’homme fort de Banjul afin de lui exprimer un soutien personnel ou celui de son épouse, voire de ses enfants. Mieux, Jammeh, qui raffole de ces soirées chaudes de Banjul, est très assidu aux prestations des musiciens et surtout des musiciennes sénégalaises même si pour cela, il doit volontairement oublier ses titres autoproclamés de Nasirudeen, d’Alhagie et de Sheikh de l'Islam dans son pays. C'est ainsi que, sacrifiant à la coutume, le personnel de NAWEC a envoyé sa lettre de parrainage à Jammeh pour lui faire savoir que le concert avec l'artiste musicien Assane Ndiaye entrait dans le cadre des festivités marquant le cinquantième anniversaire de l'accession de la Gambie à la souveraineté internationale. Mal leur en a pris.
Saura-t-il résister aux sirènes du mbalax ?
EnQuête qui est bien câblé dans le palais de Banjul est à mesure d'affirmer que dès réception de la lettre de parrainage, le tyran de Banjul est entré dans une colère noire, obligeant ses collaborateurs immédiats à raser les murs pendant plusieurs minutes. Dans son ire, Jammeh ordonne à son Secrétaire général de notifier à tous les services concernés de sa décision d'interdire les groupes sénégalais sur son territoire. Ce qui fut vite fait. Nos sources révèlent d'ailleurs que ce sont les responsables de la task-force préparant ce cinquantenaire qui ont essuyé en premier les foudres de Jammeh. Lui suggérant de faire jouer Youssou Ndour ou Pape Diouf lors de la grande soirée de gala de l'événement, la réponse de Jammeh a été cinglante : “Never !” a-t-il répondu. Malheureusement pour les Gambiens avides de soirées chaudes sénégalaises, NAWEC n'est pas la seule entité à subir les contrecoups des folies du “commandeur des spectacles de Banjul”. GAMTEL, la société nationale de télécommunications de Gambie et sa jumelle GAMCEL de la téléphonie mobile, sont également touchées par le décret de l'autocrate de Banjul. L'Amicale du personnel GAMTEL/GAMCEL prévoyait trois spectacles répartis en trois jours avec Titi et Pape Ndiaye Thiopet. Le décret présidentiel de Jammeh leur a été envoyé pour faire annuler les spectacles. Pourtant, l'Amicale GAMTEL/- GAMCEL organise, avec de grandes stars sénégalaises comme Youssou Ndour et Pape Diouf, des concerts depuis plus d'une décennie dont les bénéfices sont, la plupart du temps, utilisés pour soutenir la Première dame dans sa campagne “Sauver un bébé” et le programme pour la gratuité de l'éducation des filles du Président Jammeh, appelé PEGEP. Les concerts de GAMTEL/GAMCEL étaient prévus pour les 18,19 et 20 février prochains, là aussi en commémoration du 50ème anniversaire de l'indépendance de la Gambie.
Reste à savoir jusqu'à quand Jammeh pourra tenir avec son interdiction contre les musiciens sénégalais. Les relations que le dictateur gambien entretient avec des stars sénégalaises comme Youssou Ndour, Thione Seck, Coumba Gawlo Seck ou encore Adiouza, entre autres, sont un secret de polichinelle. Mieux, Jammeh adore les soirées chantées par les musiciennes sénégalaises qu'il décrit comme des femmes talentueuses et bien gâtées par dame nature dans leurs formes. Une source à la présidence gambienne rappelle d'ailleurs à EnQuête que lors d'un concert d'une de ces stars sénégalaises à Kanilai, son village natal, le dictateur Jammeh fut ébloui par la poitrine généreuse de l'artiste venue de Dakar au point de remettre des billets, en dollars, à un de ses collaborateurs, lui intimant l'ordre de les placer dans le soutien-gorge de la chanteuse. Devinez pourquoi... Jammeh voulait savoir si les seins de la star sénégalaise étaient naturels ou siliconés.
Pour le faire savoir, Jammeh a fait publier un décret à l'endroit de tous les services publics et parapublics, via le Secrétariat général de la Présidence gambienne, interdisant tout concert de musicien sénégalais en territoire gambien jusqu'à nouvel ordre. Au finish, bien qu'il ait souvent chanté les louanges du dictateur gambien, Assane Ndiaye est le premier musicien à faire les frais de l'ire du tyran de Banjul. Ce sont ses trois concerts organisés par l'Amicale des travailleurs de la Société nationale de l'eau et de l'électricité gambienne (NAWEC) prévus le 20 janvier dernier, les 1er février et 31 août prochains, qui ont tous été annulés sans aucune forme de procès.
La question que beaucoup se posent est : que vient faire la main du Président Jammeh dans des concerts d'amicales de travailleurs?
Eh bien ! La réponse est simple. Il est devenu presque obligatoire pour les organisateurs de grands spectacles en Gambie de toujours parrainer leurs événements par l’homme fort de Banjul afin de lui exprimer un soutien personnel ou celui de son épouse, voire de ses enfants. Mieux, Jammeh, qui raffole de ces soirées chaudes de Banjul, est très assidu aux prestations des musiciens et surtout des musiciennes sénégalaises même si pour cela, il doit volontairement oublier ses titres autoproclamés de Nasirudeen, d’Alhagie et de Sheikh de l'Islam dans son pays. C'est ainsi que, sacrifiant à la coutume, le personnel de NAWEC a envoyé sa lettre de parrainage à Jammeh pour lui faire savoir que le concert avec l'artiste musicien Assane Ndiaye entrait dans le cadre des festivités marquant le cinquantième anniversaire de l'accession de la Gambie à la souveraineté internationale. Mal leur en a pris.
Saura-t-il résister aux sirènes du mbalax ?
EnQuête qui est bien câblé dans le palais de Banjul est à mesure d'affirmer que dès réception de la lettre de parrainage, le tyran de Banjul est entré dans une colère noire, obligeant ses collaborateurs immédiats à raser les murs pendant plusieurs minutes. Dans son ire, Jammeh ordonne à son Secrétaire général de notifier à tous les services concernés de sa décision d'interdire les groupes sénégalais sur son territoire. Ce qui fut vite fait. Nos sources révèlent d'ailleurs que ce sont les responsables de la task-force préparant ce cinquantenaire qui ont essuyé en premier les foudres de Jammeh. Lui suggérant de faire jouer Youssou Ndour ou Pape Diouf lors de la grande soirée de gala de l'événement, la réponse de Jammeh a été cinglante : “Never !” a-t-il répondu. Malheureusement pour les Gambiens avides de soirées chaudes sénégalaises, NAWEC n'est pas la seule entité à subir les contrecoups des folies du “commandeur des spectacles de Banjul”. GAMTEL, la société nationale de télécommunications de Gambie et sa jumelle GAMCEL de la téléphonie mobile, sont également touchées par le décret de l'autocrate de Banjul. L'Amicale du personnel GAMTEL/GAMCEL prévoyait trois spectacles répartis en trois jours avec Titi et Pape Ndiaye Thiopet. Le décret présidentiel de Jammeh leur a été envoyé pour faire annuler les spectacles. Pourtant, l'Amicale GAMTEL/- GAMCEL organise, avec de grandes stars sénégalaises comme Youssou Ndour et Pape Diouf, des concerts depuis plus d'une décennie dont les bénéfices sont, la plupart du temps, utilisés pour soutenir la Première dame dans sa campagne “Sauver un bébé” et le programme pour la gratuité de l'éducation des filles du Président Jammeh, appelé PEGEP. Les concerts de GAMTEL/GAMCEL étaient prévus pour les 18,19 et 20 février prochains, là aussi en commémoration du 50ème anniversaire de l'indépendance de la Gambie.
Reste à savoir jusqu'à quand Jammeh pourra tenir avec son interdiction contre les musiciens sénégalais. Les relations que le dictateur gambien entretient avec des stars sénégalaises comme Youssou Ndour, Thione Seck, Coumba Gawlo Seck ou encore Adiouza, entre autres, sont un secret de polichinelle. Mieux, Jammeh adore les soirées chantées par les musiciennes sénégalaises qu'il décrit comme des femmes talentueuses et bien gâtées par dame nature dans leurs formes. Une source à la présidence gambienne rappelle d'ailleurs à EnQuête que lors d'un concert d'une de ces stars sénégalaises à Kanilai, son village natal, le dictateur Jammeh fut ébloui par la poitrine généreuse de l'artiste venue de Dakar au point de remettre des billets, en dollars, à un de ses collaborateurs, lui intimant l'ordre de les placer dans le soutien-gorge de la chanteuse. Devinez pourquoi... Jammeh voulait savoir si les seins de la star sénégalaise étaient naturels ou siliconés.