« Jusqu'ici la Commission fait du bon travail », confirme Sherrif Kijera, président du Centre des victimes. En revanche, il n'a pas apprécié l'émotion affichée par l'avocat général lors de l'interrogation de Sanna Sabally, ancien putschiste sanguinaire devenu victime. « Quand ce sont de nombreuses victimes qui détaillent l'horreur qu'elles ont vécue, on ne voit aucun signe d'émotion de la part de l'avocat général, qui est censé être assez professionnel pour ne pas montrer ses émotions. »
L'interrogatoire de Sanna Sabally avait clôturé la session précédente par un record d'audience. C'était le moment le plus fort depuis le début des auditions, avec des récits de torture effroyables. Et ce n'était qu'un début, prédit Sherrif Kijera : « ça promet d'être très intéressant parce qu'on a documenté un grand nombre de cas qui sont effroyables. Le public doit s'attendre à des révélations de plus en plus dures ».
Pour cette cinquième session, des journalistes seront invités à témoigner pour la première fois. La Commission essaie également de faire témoigner davantage de femmes. Sur 57 témoins auditionnés, 8 étaient des femmes.
RFI
L'interrogatoire de Sanna Sabally avait clôturé la session précédente par un record d'audience. C'était le moment le plus fort depuis le début des auditions, avec des récits de torture effroyables. Et ce n'était qu'un début, prédit Sherrif Kijera : « ça promet d'être très intéressant parce qu'on a documenté un grand nombre de cas qui sont effroyables. Le public doit s'attendre à des révélations de plus en plus dures ».
Pour cette cinquième session, des journalistes seront invités à témoigner pour la première fois. La Commission essaie également de faire témoigner davantage de femmes. Sur 57 témoins auditionnés, 8 étaient des femmes.
RFI