Les coupables, le commanditaire et le mode opératoire sont désormais connus. Le soir du 16 décembre 2004, le journaliste Deyda Hydara a été pris en chasse par des escadrons de la mort soumis aux ordres de l’ancien dictateur Yahya Jammeh.
Ils ont tué le cofondateur du journal The Point, d'au moins trois balles dans le corps. Cet infatigable défenseur de la liberté de la presse était devenu la bête noire du tyran Jammeh.
Parmi les quatre assassins, le chef des opérations, Tumbul Tamba, est mort. Sanna Manjang, accusé de très nombreux crimes, est sous le coup d’un mandat d’arrêt pour le meurtre de Deyda Hydara, il a fui le pays en 2017 et il vivrait actuellement en Guinée Bissau.
Fin juillet, les deux autres membres de l'expédition punitive ont témoigné devant la Commission vérité, réconciliation et réparations. Ils étaient détenus en prison militaire lors de leur audition. L'un d'eux, Malick Jatta a été libéré début août avec trois autres Junglers, les hommes de main de Yahya Jammeh. Sa libération doit permettre d'encourager d'autres auteurs présumés de crimes à venir dire la vérité, s'est justifié le ministre de la Justice.
Pour la famille de Deyda Hydara, cette libération est une trahison. Le 6 décembre, une pétition a été déposée au ministère de la Justice pour demander le retour en détention des Junglers.
Depuis quinze ans, le journal The Point affiche cette question « qui a tué Deyda Hydara » ? Aujourd'hui, la famille se demande qui répondra de ce crime ?
Ils ont tué le cofondateur du journal The Point, d'au moins trois balles dans le corps. Cet infatigable défenseur de la liberté de la presse était devenu la bête noire du tyran Jammeh.
Parmi les quatre assassins, le chef des opérations, Tumbul Tamba, est mort. Sanna Manjang, accusé de très nombreux crimes, est sous le coup d’un mandat d’arrêt pour le meurtre de Deyda Hydara, il a fui le pays en 2017 et il vivrait actuellement en Guinée Bissau.
Fin juillet, les deux autres membres de l'expédition punitive ont témoigné devant la Commission vérité, réconciliation et réparations. Ils étaient détenus en prison militaire lors de leur audition. L'un d'eux, Malick Jatta a été libéré début août avec trois autres Junglers, les hommes de main de Yahya Jammeh. Sa libération doit permettre d'encourager d'autres auteurs présumés de crimes à venir dire la vérité, s'est justifié le ministre de la Justice.
Pour la famille de Deyda Hydara, cette libération est une trahison. Le 6 décembre, une pétition a été déposée au ministère de la Justice pour demander le retour en détention des Junglers.
Depuis quinze ans, le journal The Point affiche cette question « qui a tué Deyda Hydara » ? Aujourd'hui, la famille se demande qui répondra de ce crime ?