Yaya Jammeh fait face à une crise politique depuis le 14 avril dernier. L’opposition, conduite par l’Udp (Parti démocratique unifié), n’entend pas baisser les bras. Le vendredi prochain s’annonce décisif donc dans la mesure où les opposants comptent encore manifester pour leurs droits. « Nous allons tenir une grande manifestation à Serrekunda vendredi prochain. Nous ne pouvons plus digérer le régime de Yaya Jammeh. C’est fini, le peuple Gambien ne veut plus de lui. 22 ans de dictature c’est quand même trop », s’emporte un opposant interrogé, hier, par Walf Fm. Ayant requis l’anonymat, il interroge Yaya Jammeh : « Nous attendons qu’il nous dise quelque chose de claire concernant les problèmes qu’il y avait à Bansang, où il y a même eu mort d’homme ? Il ne nous a rien dit jusqu’à présent. Alors nous, citoyens gambiens avons décidé de passer à la vitesse supérieure. Le peuple gambien veut la liberté ». L’opposant précise que toutes les activités commerciales tournent au ralenti en Gambie depuis la semaine dernière, de même que la plupart des écoles qui restent fermées.
De son côté, le chef de Parti de réconciliation nationale, Hamat Bah, a estimé que les réclamations de l’opposition sont légitimes. « Nous avons des réclamations qui doivent être abordées, qui constituent les réformes électorales. Il y va de la nécessité pour toutes les parties prenantes de s’asseoir autour d’une même table pour dialoguer », a affirmé M. Bah qui indique que l’opposition est en face d’un « système imprévisible du gouvernement ». Il a également souligné que, après 72 heures, les personnes arrêtées auraient dû être traduites devant un tribunal de droit. « L’incapacité à traduire ces personnes devant un Tribunal a chauffé le système politique, si bien que la direction du Parti démocratique uni a pensé aussi qu’ils ont à exprimer leur colère et griefs contre le régime de Jammeh. La chose à faire est d’aller dans les rues pour montrer leur colère et leur frustration au sujet des allégations de la mort de l’un des leurs », a ajouté le chef du Parti de réconciliation nationale. « Je crois que l’arrestation de Ousainou Darboe et d’autres membres de l’Udp ne contribue pas à apaiser la situation », ajoute-t-il.
A Londres, des Gambiens de la diaspora ont annoncé un rassemblement devant l’ambassade de leur pays. Tandis que le Conseil national de la jeunesse gambienne, une entité favorable au régime de Yaya Jammeh, conseille à « tous les Gambiens et les jeunes en particulier, de rester calme et d'être respectueux de la loi ».
De son côté, le chef de Parti de réconciliation nationale, Hamat Bah, a estimé que les réclamations de l’opposition sont légitimes. « Nous avons des réclamations qui doivent être abordées, qui constituent les réformes électorales. Il y va de la nécessité pour toutes les parties prenantes de s’asseoir autour d’une même table pour dialoguer », a affirmé M. Bah qui indique que l’opposition est en face d’un « système imprévisible du gouvernement ». Il a également souligné que, après 72 heures, les personnes arrêtées auraient dû être traduites devant un tribunal de droit. « L’incapacité à traduire ces personnes devant un Tribunal a chauffé le système politique, si bien que la direction du Parti démocratique uni a pensé aussi qu’ils ont à exprimer leur colère et griefs contre le régime de Jammeh. La chose à faire est d’aller dans les rues pour montrer leur colère et leur frustration au sujet des allégations de la mort de l’un des leurs », a ajouté le chef du Parti de réconciliation nationale. « Je crois que l’arrestation de Ousainou Darboe et d’autres membres de l’Udp ne contribue pas à apaiser la situation », ajoute-t-il.
A Londres, des Gambiens de la diaspora ont annoncé un rassemblement devant l’ambassade de leur pays. Tandis que le Conseil national de la jeunesse gambienne, une entité favorable au régime de Yaya Jammeh, conseille à « tous les Gambiens et les jeunes en particulier, de rester calme et d'être respectueux de la loi ».