Réélu en décembre 2021, avec 53 % des voix, le Président gambien Adama Barrow a prêté serment pour un second mandat de cinq ans au stade de Bakau, près de Banjul, en présence de plusieurs Chefs d’État africains. « Un moment de victoire pour le peuple de ce pays béni », a déclaré le Président gambien.
Pour ce second mandat, estime Niang Njie, économiste gambien, Adama Barrow a plusieurs défis à relever. Les plus urgents et les plus pressants sont le problème de chômage des jeunes, le manque d’infrastructures sanitaires et le développement de la production agricole, particulièrement sur le plan de l’exportation. « Aider les jeunes à trouver du travail est le plus important défi. Cela va diminuer la criminalité et l’usage de drogues. Il permettra aussi aux jeunes de mener une vie digne et significative pour qu’ils soient des participants actifs de leur société. Sur le plan de la santé, le Président doit investir davantage dans l’érection d’infrastructures sanitaires pour s’assurer du bien-être de la population », a expliqué Niang Njie.
Aujourd’hui, le taux de la mortalité infantile est très élevé en Gambie, a rappelé l’économiste gambien, regrettant de constater que des femmes meurent en donnant la vie dans ce pays.
La Gambie étant un État enclavé dans le Sénégal, ses relations avec notre pays sont d’une haute importance. Sous Yahya Jammeh, l’attitude de Banjul se faisait lourdement sentir sur la situation en Casamance. Avec Adama Barrow, force est de constater que notre pays est devenu un partenaire stratégique de la Gambie. Les deux pays doivent continuer à cohabiter dans la paix.
Dans un entretien accordé au quotidien « Le Soleil », Bassirou Sène, Ambassadeur du Sénégal en Gambie, expliquait que l’axe Dakar-Banjul est extrêmement huilé. « Dakar-Dem Dikk » et la compagnie gambienne de transport, convoient maintenant deux bus par jour. « Cela permet le transit facile des voyageurs et des marchandises. En plus, tout ce qui est lié au convoyage de productions en Casamance passe par le pont de la Sénégambie. Le pont a été réalisé par Adama Barrow et le Président Macky Sall », déclarait-il.
« C’est un pont stratégique. Il permet, aujourd’hui, une continuité territoriale du Sénégal. On n’a plus besoin de prendre un bac pour aller de l’autre côté. On peut quitter Dakar et, en trois heures, arriver à Ziguinchor. C’est un gain de temps qui permet de valoriser nos produits agricoles qui pourrissent en zone sud ».
Élu en décembre 2016, après 22 ans de règne du dictateur Yahya Jammeh, Adama Barrow a été installé grâce à la Cedeao, suite à la contestation du Président sortant qui avait reconnu, dans un premier temps, les résultats. Adama Barrow démarre donc son deuxième mandat dans ce pays qui constitue une enclave au sein du Sénégal, malgré quelques contestations de l’opposant Oussainou Darboe, rejetées par la Cour suprême du pays.
Pour ce second mandat, estime Niang Njie, économiste gambien, Adama Barrow a plusieurs défis à relever. Les plus urgents et les plus pressants sont le problème de chômage des jeunes, le manque d’infrastructures sanitaires et le développement de la production agricole, particulièrement sur le plan de l’exportation. « Aider les jeunes à trouver du travail est le plus important défi. Cela va diminuer la criminalité et l’usage de drogues. Il permettra aussi aux jeunes de mener une vie digne et significative pour qu’ils soient des participants actifs de leur société. Sur le plan de la santé, le Président doit investir davantage dans l’érection d’infrastructures sanitaires pour s’assurer du bien-être de la population », a expliqué Niang Njie.
Aujourd’hui, le taux de la mortalité infantile est très élevé en Gambie, a rappelé l’économiste gambien, regrettant de constater que des femmes meurent en donnant la vie dans ce pays.
La Gambie étant un État enclavé dans le Sénégal, ses relations avec notre pays sont d’une haute importance. Sous Yahya Jammeh, l’attitude de Banjul se faisait lourdement sentir sur la situation en Casamance. Avec Adama Barrow, force est de constater que notre pays est devenu un partenaire stratégique de la Gambie. Les deux pays doivent continuer à cohabiter dans la paix.
Dans un entretien accordé au quotidien « Le Soleil », Bassirou Sène, Ambassadeur du Sénégal en Gambie, expliquait que l’axe Dakar-Banjul est extrêmement huilé. « Dakar-Dem Dikk » et la compagnie gambienne de transport, convoient maintenant deux bus par jour. « Cela permet le transit facile des voyageurs et des marchandises. En plus, tout ce qui est lié au convoyage de productions en Casamance passe par le pont de la Sénégambie. Le pont a été réalisé par Adama Barrow et le Président Macky Sall », déclarait-il.
« C’est un pont stratégique. Il permet, aujourd’hui, une continuité territoriale du Sénégal. On n’a plus besoin de prendre un bac pour aller de l’autre côté. On peut quitter Dakar et, en trois heures, arriver à Ziguinchor. C’est un gain de temps qui permet de valoriser nos produits agricoles qui pourrissent en zone sud ».
Élu en décembre 2016, après 22 ans de règne du dictateur Yahya Jammeh, Adama Barrow a été installé grâce à la Cedeao, suite à la contestation du Président sortant qui avait reconnu, dans un premier temps, les résultats. Adama Barrow démarre donc son deuxième mandat dans ce pays qui constitue une enclave au sein du Sénégal, malgré quelques contestations de l’opposant Oussainou Darboe, rejetées par la Cour suprême du pays.