Kéba Touray, taximan est à la recherche de passagers pour Senegambia, à quelques kilomètres sur la station balnéaire. La cherté de la vie avec la récente augmentation du prix du litre d’essence et du fuel, le préoccupe plus. Ayant perdu sa carte d’électeur, il ne s’intéresse pas vraiment au vote qui a lieu dans 72h. « Ce scrutin est relégué au second plan, constate-t-il. Nous sommes en plein mois de Ramadan et les gens se démènent pour joindre les deux bouts. On aurait dû repousser un peu ce vote ».
Autre électeur, autre désintéressé. Ce jeune sortant juste de la Banque qui a requis l’anonymat. Il avoue sans ambages n’avoir pas suivi la campagne électorale et ne compte d’ailleurs pas voter.
Ombre à l’élection
« C’est comme s’il n'y avait pas d’élections. Personne n’en parle et rien n’est fait pour inciter les gens à voter, se désole ce Gambien. Je ne voterai pas. Je l’ai déjà fait à la Présidentielle ».
Landing Bojang, un autre jeune, lui, compte bien voter même s’il reconnaît que le contexte a fait de l’ombre à l’échéance. "Les gens ont tendance à négliger cette élection. On pense que les députés jouent les seconds rôles. En plus, le Ramadan est très prenant, les gens se focalisent sur ça. Néanmoins, je compte accomplir mon devoir civique, c’est important".
Cet électeur d’exhorter la Commission ainsi que les candidats, à intensifier la campagne de communication, pour éviter un taux d’abstention très élevé cette fois-ci, contrastant avec la Présidentielle, où le taux de participation a avoisiné les 90%.
Autre électeur, autre désintéressé. Ce jeune sortant juste de la Banque qui a requis l’anonymat. Il avoue sans ambages n’avoir pas suivi la campagne électorale et ne compte d’ailleurs pas voter.
Ombre à l’élection
« C’est comme s’il n'y avait pas d’élections. Personne n’en parle et rien n’est fait pour inciter les gens à voter, se désole ce Gambien. Je ne voterai pas. Je l’ai déjà fait à la Présidentielle ».
Landing Bojang, un autre jeune, lui, compte bien voter même s’il reconnaît que le contexte a fait de l’ombre à l’échéance. "Les gens ont tendance à négliger cette élection. On pense que les députés jouent les seconds rôles. En plus, le Ramadan est très prenant, les gens se focalisent sur ça. Néanmoins, je compte accomplir mon devoir civique, c’est important".
Cet électeur d’exhorter la Commission ainsi que les candidats, à intensifier la campagne de communication, pour éviter un taux d’abstention très élevé cette fois-ci, contrastant avec la Présidentielle, où le taux de participation a avoisiné les 90%.