L'ambassade américaine à Banjul a rouvert lundi et repris son fonctionnement normal après que les autorités gambiennes ont redéployé les policiers chargés de protéger l'édifice, retirés sans raison jeudi dernier.
"L'ambassade américaine rouvrira et reprendra normalement ses opérations le lundi 13 juin", avait posté l'ambassade dimanche sur sa page Facebook.
Lundi, les policiers d'élite de l'unité d'intervention habituellement déployés à l'ambassade américaine étaient de retour, a constaté un correspondant de l'Afp. Un responsable au département d'Etat à Washington a confirmé au site que le "fonctionnement (de l'ambassade) est à nouveau normal et que les gardes sont de retour à leur poste".
Jeudi dernier, l'ambassade avait fermé, à l'exception des services essentiels, après le retrait de ces policiers. Aucune explication n'avait été donnée sur cette décision du gouvernement du président Yahya Jammeh. La décision est survenue alors qu'une citoyenne américaine de 45 ans a été arrêtée en avril et poursuivie durant une visite à sa famille dans le pays. Fanta Darboe Jawara, naturalisée américaine qui habite dans le Maryland (est), près de la capitale Washington, a été arrêtée le 16 avril après une manifestation de l'opposition.
Selon sa famille, elle ne participait pas à la manifestation et était simplement en train d'attendre un taxi quand elle a été arrêtée et battue par la police. Les autorités gambiennes et américaines n'ont données aucune explication sur les raisons du redéploiement de ces policiers lundi près de l'ambassade.
La Gambie est dirigée d'une main de fer par Yahya Jammeh, parvenu au pouvoir par un coup d'Etat sans effusion de sang en 1994 puis élu en 1996, et réélu tous les cinq ans depuis.
M. Jammeh a été investi en février candidat de son parti pour briguer un cinquième mandat lors de la présidentielle de décembre.
Son régime est accusé par des ONG et le département d'Etat américain de disparitions forcées et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits de l'homme, accusations qu'il rejette régulièrement.
"L'ambassade américaine rouvrira et reprendra normalement ses opérations le lundi 13 juin", avait posté l'ambassade dimanche sur sa page Facebook.
Lundi, les policiers d'élite de l'unité d'intervention habituellement déployés à l'ambassade américaine étaient de retour, a constaté un correspondant de l'Afp. Un responsable au département d'Etat à Washington a confirmé au site que le "fonctionnement (de l'ambassade) est à nouveau normal et que les gardes sont de retour à leur poste".
Jeudi dernier, l'ambassade avait fermé, à l'exception des services essentiels, après le retrait de ces policiers. Aucune explication n'avait été donnée sur cette décision du gouvernement du président Yahya Jammeh. La décision est survenue alors qu'une citoyenne américaine de 45 ans a été arrêtée en avril et poursuivie durant une visite à sa famille dans le pays. Fanta Darboe Jawara, naturalisée américaine qui habite dans le Maryland (est), près de la capitale Washington, a été arrêtée le 16 avril après une manifestation de l'opposition.
Selon sa famille, elle ne participait pas à la manifestation et était simplement en train d'attendre un taxi quand elle a été arrêtée et battue par la police. Les autorités gambiennes et américaines n'ont données aucune explication sur les raisons du redéploiement de ces policiers lundi près de l'ambassade.
La Gambie est dirigée d'une main de fer par Yahya Jammeh, parvenu au pouvoir par un coup d'Etat sans effusion de sang en 1994 puis élu en 1996, et réélu tous les cinq ans depuis.
M. Jammeh a été investi en février candidat de son parti pour briguer un cinquième mandat lors de la présidentielle de décembre.
Son régime est accusé par des ONG et le département d'Etat américain de disparitions forcées et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits de l'homme, accusations qu'il rejette régulièrement.