Dans un meeting avec des chefs religieux diffusé vendredi soir à la télévision gambienne, le président Jammeh a justifié cette décision par la multiplication des homicides dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest.
« Pendant le ramadan, s’est indigné le chef d’Etat, quelqu’un a enterré son enfant vivant. Trois jours avant le début du Ramadan, dans la région de Upper River quelqu’un a menacé d’en tuer un autre et il a fini par le tuer », a-t-il ajouté.
« Si je conduis un véhicule sur la route, que vous décidez de traverser sous le nez du véhicule et que ce véhicule vous heurte et que vous mourrez, suis-je celui qui vous a tué ou n’est-ce pas plutôt vous qui vous êtes tué vous-même? » s’est-il encore interrogé, sans fournir plus de détails sur les modalités des prochaines exécutions.
Il n’existe aucune statistique officielle sur la criminalité dans le plus petit pays du continent africain, enclavé dans le Sénégal à l’exception d’une étroite bande de terre sur la côte atlantique, qui compte un population d’à peine 1,7 million d’habitants.
Au mois d’août 2012, le président Jammeh avait annoncé que tous les prisonniers condamnés à mort serait exécutés d’ici la mi-septembre suivante et, une semaine plus tard, un premier groupe de neuf détenus avait été fusillé par un peloton d’exécution.
Les exécutions avaient provoqué une indignation internationale, particulièrement celle du Sénégal, dont deux ressortissants figuraient parmi les personnes mises à mort. Les groupes de défense des droits de l’homme estimaient quant à eux qu’une trentaine d’autres détenus risquaient d’être fusillés, mais aucune exécution n’a été annoncée depuis.
La Gambie applique actuellement la peine capitale uniquement à des personnes reconnues coupables d’avoir causé la mort de manière violente ou par l’administration de substances toxiques.
Mais en juin, le gouvernement a annoncé qu’il organiserait un référendum sur une réforme de la Constitution afin d’allonger la liste des délits passibles de la peine de mort pour y inclure tout crime considéré comme suffisamment grave par le Parlement.
Yahya Jammeh, officier et ancien lutteur, dirige la Gambie d’une main de fer depuis qu’il s’est emparé du pouvoir par un coup d’État sans effusion de sang en 1994.
Source: AFP
« Pendant le ramadan, s’est indigné le chef d’Etat, quelqu’un a enterré son enfant vivant. Trois jours avant le début du Ramadan, dans la région de Upper River quelqu’un a menacé d’en tuer un autre et il a fini par le tuer », a-t-il ajouté.
« Si je conduis un véhicule sur la route, que vous décidez de traverser sous le nez du véhicule et que ce véhicule vous heurte et que vous mourrez, suis-je celui qui vous a tué ou n’est-ce pas plutôt vous qui vous êtes tué vous-même? » s’est-il encore interrogé, sans fournir plus de détails sur les modalités des prochaines exécutions.
Il n’existe aucune statistique officielle sur la criminalité dans le plus petit pays du continent africain, enclavé dans le Sénégal à l’exception d’une étroite bande de terre sur la côte atlantique, qui compte un population d’à peine 1,7 million d’habitants.
Au mois d’août 2012, le président Jammeh avait annoncé que tous les prisonniers condamnés à mort serait exécutés d’ici la mi-septembre suivante et, une semaine plus tard, un premier groupe de neuf détenus avait été fusillé par un peloton d’exécution.
Les exécutions avaient provoqué une indignation internationale, particulièrement celle du Sénégal, dont deux ressortissants figuraient parmi les personnes mises à mort. Les groupes de défense des droits de l’homme estimaient quant à eux qu’une trentaine d’autres détenus risquaient d’être fusillés, mais aucune exécution n’a été annoncée depuis.
La Gambie applique actuellement la peine capitale uniquement à des personnes reconnues coupables d’avoir causé la mort de manière violente ou par l’administration de substances toxiques.
Mais en juin, le gouvernement a annoncé qu’il organiserait un référendum sur une réforme de la Constitution afin d’allonger la liste des délits passibles de la peine de mort pour y inclure tout crime considéré comme suffisamment grave par le Parlement.
Yahya Jammeh, officier et ancien lutteur, dirige la Gambie d’une main de fer depuis qu’il s’est emparé du pouvoir par un coup d’État sans effusion de sang en 1994.
Source: AFP