Adama Barrow, le nouveau président élu de la Gambie a du pain sur la planche. Le début de son premier mandat à la tête du pays, risque de lui troubler le sommeil. Outre les militaires fidèles à Jammeh qu'il doit "gérer", les partis qui ont porté sa candidature ne vont pas lui faciliter la tâche. Même si pour l'instant aucun camp ne s'avance à visage découvert, la guerre, elle est réelle, d'après L’Observateur. A en croire le canard du Groupe futur média, après la victoire, la guerre des opposants est le nouveau feuilleton qui s'ouvre en Gambie. En effet, pour les gambiens répartis entre les Usa, la Grande Bretagne, l'Allemagne, le plus gros du combat a été livré par eux. Ils ont mené les campagnes internationales et participé à l'effort de guerre. En plus, ce sont eux les plus instruits, les grands cadres qui ont fréquenté les grandes universités et donc, c'est à eux que doit logiquement revenir la gestion du pays. Pour les seconds, les locaux, tout le mérite, leur revient. Ce sont eux qui étaient là , à combattre le Président Jammeh, à être matraqués, emprisonnés. Et, il est aujourd’hui hors de question que le pouvoir qu'ils ont arraché des mains de Jammeh, revienne à une caste d'intellectuels déconnectés des réalités du pays et en quête du strapontins.
