Le président Barrow aurait déclaré, lorsqu’il était en déplacement dans la ville natale de l’ex président, qu’il ne voyait aucune raison de s’opposer au retour de l’ancien dictateur, l’ex homme fort de la Gambie, dont les 22 ans au pouvoir auraient été marqués par de nombreuses violations des droits de l’homme.
Pour l’homme fort actuel de la Gambie, Yaya Jammeh, ne pouvait revenir et « jouir de tous les privilèges dus à son rang d’ancien président », que s’il était disposé à renoncer à ses « droits civiques ». Cela voudrait dire pour Jammeh, à renoncer entre autres, à une éventuelle éligibilité, au droit d’exercer une fonction juridictionnelle et surtout au droit de vote.
En décembre 2016, Yaya Jammeh a perdu les élections face au chef de l’opposition Adama Barrow. Mais il refusait de quitter le pouvoir, il avait fallu une implication de l’armée pour forcer Jammeh qui déniait le résultat des urnes, à céder son fauteuil et à partir pour l’exil en Guinée équatoriale en janvier 2017. Depuis, l’homme n’avait cessé de dire son désir de revenir au bercail. Un retour auquel le nouvel homme fort du pays, Adama Barrow, ne semblerait pas s’opposer.
Pour l’homme fort actuel de la Gambie, Yaya Jammeh, ne pouvait revenir et « jouir de tous les privilèges dus à son rang d’ancien président », que s’il était disposé à renoncer à ses « droits civiques ». Cela voudrait dire pour Jammeh, à renoncer entre autres, à une éventuelle éligibilité, au droit d’exercer une fonction juridictionnelle et surtout au droit de vote.
En décembre 2016, Yaya Jammeh a perdu les élections face au chef de l’opposition Adama Barrow. Mais il refusait de quitter le pouvoir, il avait fallu une implication de l’armée pour forcer Jammeh qui déniait le résultat des urnes, à céder son fauteuil et à partir pour l’exil en Guinée équatoriale en janvier 2017. Depuis, l’homme n’avait cessé de dire son désir de revenir au bercail. Un retour auquel le nouvel homme fort du pays, Adama Barrow, ne semblerait pas s’opposer.