Dans le vieux litige qui oppose les victimes des démolitions de la cité Gadaye 2 au promoteur immobilier Babacar Fall, la justice a tranché en faveur du collectif des 253 familles, qui s'étaient retrouvées dans la rue à la suite de la démolition de leurs maisons par Babacar Fall, à l’aide de la Dscos.
Ce dernier a été traîné en justice pour voie de fait, destruction de biens appartenant à autrui, Pour rappel avec ce litige, le parquet de Dakar avait été saisi d’une requête tendant à la condamnation du promoteur de réparer le préjudice causé au collectif des victimes de la démolition de Gadaye 2, leur réinstallation dans le site et leur dédommagement
Mais de son côté, le promoteur Babacar Fall, via sa société Techonologie 2000, prétend disposer d’un bail sur le terrain régulièrement inscrit sur le livre foncier de Dagoudane-Pikine objet du TF 9952/DP, attesté par l’état de droits réels n° 735 du 18/06/2009 et de la copie collationnée n° 000101/MEF/DGID/CSF-PG/CFP en date du 12/03/2015.
Le même promoteur qui est en prison et pour lequel, des populations de Cambérène manifestent pour sa libération, soutient disposer d’une autorisation de lotir par arrêté ministériel n° 000174 du 14/01/2013 délivré par le Ministre de l’Urbanisme publié au Journal Officiel. Le terrain ayant fait l’objet d’une autorisation de lotir a été selon Me Fall, occupé, illégalement au début du mois de juin 2012.
À côté de cette affaire qui a poussé l’imam Babacar Laye à faire face à la presse, il y a le calvaire des familles dont les maisons ont été démolies à Tivaouane Peulh, ainsi que celui des sinistrés de Jaxaay qui continuent de réclamer leur relogement. À Tivaouane Peulh, les 20 hectares attribués aux victimes de démolition, leur ont été retirés au profit de Sipres tandis qu’à Jaxaay, 386 familles attendent toujours d’entrer en possession des maisons qui leur sont promises.
Autant dire qu’entre Tivaouane Peulh, Jaxaay et Gadaye, plus de 1753 familles attendent leur recasement. Mais elles sont obligées de garder leur mal en patience. A Tivaouane Peulh, l’espoir des victimes de démolition n’a été que de courte durée.
En fait, lorsque les pères de familles concernés avaient menacé de se suicider, ils avaient suspendu leur plan de lutte suite à leur rencontre avec le gouverneur de Dakar, qui avait reçu une délégation des victimes. Pour taire leur ardeur, une assiette de 20 hectares leur avait été attribuée. Un début de délimitation des parcelles a été même faite en présence de l’autorité administrative et du maire de la localité
1753 familles dans le désarroi
Mais contre toute attente, les victimes qui s’impatientaient depuis 2016, ne verront que du feu. A la place, on leur a fait comprendre que les 20 hectares sont la propriété de la société Sipres. En rappel, à Tivaouane Peulh, une partie de la localité avait été rasée par des bulldozers. À Jaxaay, ce sont 386 familles qui courent depuis 2006, derrière leurs logements de recasement. Leurs maisons ayant été démolies dans le cadre de la lutte contre les inondations, elles ne sont toujours pas recasées.
Tribune
Ce dernier a été traîné en justice pour voie de fait, destruction de biens appartenant à autrui, Pour rappel avec ce litige, le parquet de Dakar avait été saisi d’une requête tendant à la condamnation du promoteur de réparer le préjudice causé au collectif des victimes de la démolition de Gadaye 2, leur réinstallation dans le site et leur dédommagement
Mais de son côté, le promoteur Babacar Fall, via sa société Techonologie 2000, prétend disposer d’un bail sur le terrain régulièrement inscrit sur le livre foncier de Dagoudane-Pikine objet du TF 9952/DP, attesté par l’état de droits réels n° 735 du 18/06/2009 et de la copie collationnée n° 000101/MEF/DGID/CSF-PG/CFP en date du 12/03/2015.
Le même promoteur qui est en prison et pour lequel, des populations de Cambérène manifestent pour sa libération, soutient disposer d’une autorisation de lotir par arrêté ministériel n° 000174 du 14/01/2013 délivré par le Ministre de l’Urbanisme publié au Journal Officiel. Le terrain ayant fait l’objet d’une autorisation de lotir a été selon Me Fall, occupé, illégalement au début du mois de juin 2012.
À côté de cette affaire qui a poussé l’imam Babacar Laye à faire face à la presse, il y a le calvaire des familles dont les maisons ont été démolies à Tivaouane Peulh, ainsi que celui des sinistrés de Jaxaay qui continuent de réclamer leur relogement. À Tivaouane Peulh, les 20 hectares attribués aux victimes de démolition, leur ont été retirés au profit de Sipres tandis qu’à Jaxaay, 386 familles attendent toujours d’entrer en possession des maisons qui leur sont promises.
Autant dire qu’entre Tivaouane Peulh, Jaxaay et Gadaye, plus de 1753 familles attendent leur recasement. Mais elles sont obligées de garder leur mal en patience. A Tivaouane Peulh, l’espoir des victimes de démolition n’a été que de courte durée.
En fait, lorsque les pères de familles concernés avaient menacé de se suicider, ils avaient suspendu leur plan de lutte suite à leur rencontre avec le gouverneur de Dakar, qui avait reçu une délégation des victimes. Pour taire leur ardeur, une assiette de 20 hectares leur avait été attribuée. Un début de délimitation des parcelles a été même faite en présence de l’autorité administrative et du maire de la localité
1753 familles dans le désarroi
Mais contre toute attente, les victimes qui s’impatientaient depuis 2016, ne verront que du feu. A la place, on leur a fait comprendre que les 20 hectares sont la propriété de la société Sipres. En rappel, à Tivaouane Peulh, une partie de la localité avait été rasée par des bulldozers. À Jaxaay, ce sont 386 familles qui courent depuis 2006, derrière leurs logements de recasement. Leurs maisons ayant été démolies dans le cadre de la lutte contre les inondations, elles ne sont toujours pas recasées.
Tribune