Landry Amiang Washington était connu pour ses sorties incendiaires sur les réseaux sociaux. Sur son blog et dans des vidéos diffusées sur YouTube, il avait traité Ali Bongo de « voleur » et « d'imposteur », appelant les Gabonais à s'unir pour le chasser du pouvoir. Ces sorties au vitriol lui avaient donné une certaine notoriété.
Arrêté en août 2016, juste avant la présidentielle, Landry Amiang Washington a été jugé en avril dernier. L'activiste est blanchi de l'accusation d'escroquerie, mais reconnu coupable d'outrage au chef de l'État et incitation à la révolte populaire. Il est alors condamné à trois ans de prison, dont quatre mois avec sursis, ce qui couvrait la période de sa détention préventive.
Cependant, Landry Washington ne sort pas de prison pour autant, car le procureur fait appel. À partir de ce moment, la Cour avait deux mois pour le juger. Passé ce délai, il devait être remis en liberté d'office. C’est ce que la justice a finalement décidé, ce lundi, neuf mois plus tard.
« C'était une détention arbitraire. Cette annonce de mise en liberté est une très bonne nouvelle », se réjouit Maître François Méyé, un de ses avocats.
Cependant, le militant de l'opposition n'en a pas fini avec la justice. Il doit comparaître le 13 janvier prochain pour son procès en appel, mais il comparaîtra libre.
Arrêté en août 2016, juste avant la présidentielle, Landry Amiang Washington a été jugé en avril dernier. L'activiste est blanchi de l'accusation d'escroquerie, mais reconnu coupable d'outrage au chef de l'État et incitation à la révolte populaire. Il est alors condamné à trois ans de prison, dont quatre mois avec sursis, ce qui couvrait la période de sa détention préventive.
Cependant, Landry Washington ne sort pas de prison pour autant, car le procureur fait appel. À partir de ce moment, la Cour avait deux mois pour le juger. Passé ce délai, il devait être remis en liberté d'office. C’est ce que la justice a finalement décidé, ce lundi, neuf mois plus tard.
« C'était une détention arbitraire. Cette annonce de mise en liberté est une très bonne nouvelle », se réjouit Maître François Méyé, un de ses avocats.
Cependant, le militant de l'opposition n'en a pas fini avec la justice. Il doit comparaître le 13 janvier prochain pour son procès en appel, mais il comparaîtra libre.