Une réunion décisive, qui doit valider le nom du vainqueur de l'élection présidentielle au Gabon, a commencé mercredi matin en l'absence d'observateurs de l'Union européenne, avec des scores contestés par l'opposition, a constaté une journaliste de l'AFP.
L'assemblée plénière de la commission électorale nationale (Cénap) a commencé à 07H30 GMT. C'est à l'issue de cette réunion que le ministre de l'Intérieur doit proclamer les résultats officiels provisoires du scrutin à un tour qui oppose le président sortant Ali Bongo Ondimba et son rival Jean Ping.
Deux observateurs de l'Union européenne, présents dans la salle, ont été invités à sortir juste avant l'ouverture des débats à huis-clos entre délégués des deux camps, a constaté l'AFP.
La responsable de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Federica Mogherini a demandé mercredi la publication "des résultats par bureau de vote" de l'élection présidentielle au Gabon au moment où la commission électorale est réunie pour valider des résultats extrêmement controversés. "L'Union européenne réitère l'appel fait par l'observatrice en chef de la mission d'observation électorale de l'UE à publier les résultats par bureau de vote", a indiqué la porte-parole de Mme Mogherini dans une déclaration reçue par le bureau de l'AFP à Libreville. La Cénap a refusé cette demande invoquant la loi gabonaise.
La France a réclamé mercredi "transparence et impartialité" dans la publication des résultats. "C'est ainsi qu'il sera possible d'en assurer la crédibilité", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Romain Nadal.
Depuis mardi soir, les débats au sein de cette commission qui centralise les résultats butent sur une seule des neuf provinces: le Haut Ogooué, fief de l'ethnie Téké du président Bongo.
M. Bongo obtiendrait dans cette province 95,46% des suffrages, avec une participation de 99,93% pour 71.714 inscrits, d'après le procès-verbal qui doit servir de base au débat, auquel l'AFP a eu accès.
Ce score permettrait au président-candidat de remporter la victoire avec 49,,80% sur l'ensemble des neuf provinces, contre 48,23% pour son rival Jean Ping, avec un taux de participation nationale de 59,46%, toujours selon ces documents provisoires.
Ce qui représente au niveau national une différence de 5.594 voix en faveur de M. Bongo devant M. Ping sur 627.805 électeurs inscrits au total.
Les délégués de l'opposition au sein de la Cénap ont prévenu qu'ils n'accepteraient pas ces procès-verbaux: "On va se battre. On veut recompter bureau par bureau" dans le Haut-Ogooué, a expliqué l'un d'eux.
"La publication sera faite par province", a affirmé le président de la Cénap René Aboghe Ella, précisant que la loi n'autorise pas une proclamation bureau par bureau pour la présidentielle.
La chef des obsevateurs de l'Union européenne Maryia Gabriel avait demandé lundi "la publication des résultats par bureau de vote pour assurer la confiance dans l'intégrité des résultats finaux et garantir qu'il reflète la volonté populaire".
lalibre.be
L'assemblée plénière de la commission électorale nationale (Cénap) a commencé à 07H30 GMT. C'est à l'issue de cette réunion que le ministre de l'Intérieur doit proclamer les résultats officiels provisoires du scrutin à un tour qui oppose le président sortant Ali Bongo Ondimba et son rival Jean Ping.
Deux observateurs de l'Union européenne, présents dans la salle, ont été invités à sortir juste avant l'ouverture des débats à huis-clos entre délégués des deux camps, a constaté l'AFP.
La responsable de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Federica Mogherini a demandé mercredi la publication "des résultats par bureau de vote" de l'élection présidentielle au Gabon au moment où la commission électorale est réunie pour valider des résultats extrêmement controversés. "L'Union européenne réitère l'appel fait par l'observatrice en chef de la mission d'observation électorale de l'UE à publier les résultats par bureau de vote", a indiqué la porte-parole de Mme Mogherini dans une déclaration reçue par le bureau de l'AFP à Libreville. La Cénap a refusé cette demande invoquant la loi gabonaise.
La France a réclamé mercredi "transparence et impartialité" dans la publication des résultats. "C'est ainsi qu'il sera possible d'en assurer la crédibilité", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Romain Nadal.
Depuis mardi soir, les débats au sein de cette commission qui centralise les résultats butent sur une seule des neuf provinces: le Haut Ogooué, fief de l'ethnie Téké du président Bongo.
M. Bongo obtiendrait dans cette province 95,46% des suffrages, avec une participation de 99,93% pour 71.714 inscrits, d'après le procès-verbal qui doit servir de base au débat, auquel l'AFP a eu accès.
Ce score permettrait au président-candidat de remporter la victoire avec 49,,80% sur l'ensemble des neuf provinces, contre 48,23% pour son rival Jean Ping, avec un taux de participation nationale de 59,46%, toujours selon ces documents provisoires.
Ce qui représente au niveau national une différence de 5.594 voix en faveur de M. Bongo devant M. Ping sur 627.805 électeurs inscrits au total.
Les délégués de l'opposition au sein de la Cénap ont prévenu qu'ils n'accepteraient pas ces procès-verbaux: "On va se battre. On veut recompter bureau par bureau" dans le Haut-Ogooué, a expliqué l'un d'eux.
"La publication sera faite par province", a affirmé le président de la Cénap René Aboghe Ella, précisant que la loi n'autorise pas une proclamation bureau par bureau pour la présidentielle.
La chef des obsevateurs de l'Union européenne Maryia Gabriel avait demandé lundi "la publication des résultats par bureau de vote pour assurer la confiance dans l'intégrité des résultats finaux et garantir qu'il reflète la volonté populaire".
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