Après le recours déposé par Jean Ping, Ali Bongo prépare sa riposte. Techniquement, il ne s’agit pas d’un recours du camp d’Ali Bongo, puisque le délai pour en déposer un est expiré. Il s’agit plutôt d’une réponse juridique au recours que l’opposition a présenté, jeudi, au greffier de la Cour constitutionnelle.
Selon plusieurs sources concordantes, le côté présidentiel va présenter une demande reconventionnelle dès mardi, car, lundi, c’est l’Aïd. Il s’agit d’une sorte de plainte qui arrive derrière le dossier déposé par l’opposition, comme une réponse.
Dans ce dossier, le pouvoir demandera d’abord l’annulation du recours de Jean Ping pour vice de forme, mais il présentera aussi des éléments à charge contre lui.
« Nous avons reçu le dossier de l’opposition. Nous allons formuler notre argumentaire. Il y a des anomalies relevées », explique Angélique Ngoma, secrétaire générale du PDG chargée des élections.
Comme anomalies, le pouvoir pointe du doigt les scores très élevés de Jean Ping dans plusieurs localités comme Bitam ou Omboué, sa localité natale. Selon le camp présidentiel, il y aurait obtenu plus de 100% de voix. Les autorités accusent également Jean Ping d’avoir tenté de falsifier les résultats. Des hackeurs ivoiriens présumés ont été arrêtés.
La Cour constitutionnelle va examiner tout cela et la bataille juridique est maintenant un peu entre ses mains.
Le bilan officiel jusqu’à aujourd’hui, s’élève à 3 morts et 105 blessés dont 67 membres des forces de l’ordre ainsi que 38 civils. L’opposition donne des chiffres différents et parle d’au moins 50 morts dont 17 lors de l’attaque du quartier général (QG) de Jean Ping.
SOURCE RFI.FR
Selon plusieurs sources concordantes, le côté présidentiel va présenter une demande reconventionnelle dès mardi, car, lundi, c’est l’Aïd. Il s’agit d’une sorte de plainte qui arrive derrière le dossier déposé par l’opposition, comme une réponse.
Dans ce dossier, le pouvoir demandera d’abord l’annulation du recours de Jean Ping pour vice de forme, mais il présentera aussi des éléments à charge contre lui.
« Nous avons reçu le dossier de l’opposition. Nous allons formuler notre argumentaire. Il y a des anomalies relevées », explique Angélique Ngoma, secrétaire générale du PDG chargée des élections.
Comme anomalies, le pouvoir pointe du doigt les scores très élevés de Jean Ping dans plusieurs localités comme Bitam ou Omboué, sa localité natale. Selon le camp présidentiel, il y aurait obtenu plus de 100% de voix. Les autorités accusent également Jean Ping d’avoir tenté de falsifier les résultats. Des hackeurs ivoiriens présumés ont été arrêtés.
La Cour constitutionnelle va examiner tout cela et la bataille juridique est maintenant un peu entre ses mains.
Le bilan officiel jusqu’à aujourd’hui, s’élève à 3 morts et 105 blessés dont 67 membres des forces de l’ordre ainsi que 38 civils. L’opposition donne des chiffres différents et parle d’au moins 50 morts dont 17 lors de l’attaque du quartier général (QG) de Jean Ping.
SOURCE RFI.FR