Ce n’est pas parce que le G7 réunit les démocraties libérales les plus avancées que sa présidence française entend faire l’impasse sur l’Afrique. Au contraire. À Biarritz, Paris souhaite notamment faire débloquer le financement des forces de sécurité des États sahéliens, qui luttent contre les jihadistes.
Il a longtemps été question de transformer le G5 Sahel en mission des Nations unies, mais cela ne fait pas l’unanimité. Washington, surtout, hésite à financer une énième mission onusienne en Afrique, parce que trop chère, trop compliquée à ses yeux. Les États-Unis ont préféré jusqu’à maintenant négocier des accords militaires bilatéraux avec des États considérés comme fiables, à commencer par le Niger et le Burkina.
Sécurité au Sahel
A Biarritz, la France espère rallier tout le monde avec ce qu’on décrit, de source diplomatique, comme un nouveau « partenariat » pour la sécurité au Sahel. Concrètement, il s’agirait d’épauler les forces armées des pays membres du G5 Sahel, mais également leurs policiers et douaniers. Reste à savoir si la formule séduira le président Trump.
Les participants africains au sommet ne manqueront pas, quant à eux, de soulever deux questions qui restent en suspens. Les sommes allouées par les pays du G7 et la zone d’intervention exacte de ce partenariat, qui pourrait s’étendre jusqu’aux rives du lac Tchad.
Rfi
Il a longtemps été question de transformer le G5 Sahel en mission des Nations unies, mais cela ne fait pas l’unanimité. Washington, surtout, hésite à financer une énième mission onusienne en Afrique, parce que trop chère, trop compliquée à ses yeux. Les États-Unis ont préféré jusqu’à maintenant négocier des accords militaires bilatéraux avec des États considérés comme fiables, à commencer par le Niger et le Burkina.
Sécurité au Sahel
A Biarritz, la France espère rallier tout le monde avec ce qu’on décrit, de source diplomatique, comme un nouveau « partenariat » pour la sécurité au Sahel. Concrètement, il s’agirait d’épauler les forces armées des pays membres du G5 Sahel, mais également leurs policiers et douaniers. Reste à savoir si la formule séduira le président Trump.
Les participants africains au sommet ne manqueront pas, quant à eux, de soulever deux questions qui restent en suspens. Les sommes allouées par les pays du G7 et la zone d’intervention exacte de ce partenariat, qui pourrait s’étendre jusqu’aux rives du lac Tchad.
Rfi