Les thématiques ciblées dans ce plaidoyer de la Surfrider Foundation Europe devraient être débattues ce lundi par les chefs d’État. Parmi elles, la lutte contre la pollution plastique dans l’océan devrait occuper une place de choix. En effet, l’impact des pays membres de ce G7 sur la pollution des mers est loin d’être négligeable.
«Il faut savoir qu’on a multiplié par 200 notre production de plastique depuis 70 ans. C’est énorme. Le thème du G7, c’est aussi la lutte contre les inégalités. On a un phénomène de plus en plus présent. Les pays du Nord envoient leurs déchets plastiques au Sud. Et donc, on pense aussi que lutter contre la pollution plastique, c’est aussi lutter contre les inégalités», souligne Gaëlle Haut, membre de la Surfrider Foundation.
Un rappel de l’accord de Paris
L’association qui œuvre pour la protection des océans, veut aussi rappeler à certains pays du G7 leurs engagements pris lors de l’Accord de Paris en 2015, notamment la décarbonation totale dès 2050 du transport maritime. Selon Antidia Citores, porte-parole de Surfrider, les dirigeants devraient se pencher sur les solutions qui existent déjà : «On peut s’appuyer sur l’hybridation de ce transport maritime. On peut réduire l’impact en utilisant la voile, en utilisant l’électrique».
«Le fait que l’océan soit en mauvaise santé est un moteur pour les inégalités. L’océan régule le climat, rappelle ce dernier. Majoritairement, si on a moins de régulation de climat, on a plus de phénomènes météorologiques extrêmes. On va avoir des zones côtières particulièrement vulnérables où on a les populations vulnérables»
«Il faut savoir qu’on a multiplié par 200 notre production de plastique depuis 70 ans. C’est énorme. Le thème du G7, c’est aussi la lutte contre les inégalités. On a un phénomène de plus en plus présent. Les pays du Nord envoient leurs déchets plastiques au Sud. Et donc, on pense aussi que lutter contre la pollution plastique, c’est aussi lutter contre les inégalités», souligne Gaëlle Haut, membre de la Surfrider Foundation.
Un rappel de l’accord de Paris
L’association qui œuvre pour la protection des océans, veut aussi rappeler à certains pays du G7 leurs engagements pris lors de l’Accord de Paris en 2015, notamment la décarbonation totale dès 2050 du transport maritime. Selon Antidia Citores, porte-parole de Surfrider, les dirigeants devraient se pencher sur les solutions qui existent déjà : «On peut s’appuyer sur l’hybridation de ce transport maritime. On peut réduire l’impact en utilisant la voile, en utilisant l’électrique».
«Le fait que l’océan soit en mauvaise santé est un moteur pour les inégalités. L’océan régule le climat, rappelle ce dernier. Majoritairement, si on a moins de régulation de climat, on a plus de phénomènes météorologiques extrêmes. On va avoir des zones côtières particulièrement vulnérables où on a les populations vulnérables»
Une surexploitation qui pèse
« Par ailleurs, on a cette surexploitation qui pèse sur l’océan et certaines populations dépendent essentiellement de la pêche pour leurs protéines animales. Et enfin, la montée des eaux, c’est une évidence. Le rapport océan-cryosphère qui va sortir en septembre ne nous annoncera pas de bonnes nouvelles en la matière. Cela va impliquer forcément des réfugiés climatiques et des mouvements migratoires. Donc, le temps de penser à l’océan pour faciliter la réduction des inégalités, c’est maintenant », poursuit le porte-parole.
Au total, plus de 50 organisations ont signé ce plaidoyer pour les océans, remis aux dirigeants du G7.
RFI
« Par ailleurs, on a cette surexploitation qui pèse sur l’océan et certaines populations dépendent essentiellement de la pêche pour leurs protéines animales. Et enfin, la montée des eaux, c’est une évidence. Le rapport océan-cryosphère qui va sortir en septembre ne nous annoncera pas de bonnes nouvelles en la matière. Cela va impliquer forcément des réfugiés climatiques et des mouvements migratoires. Donc, le temps de penser à l’océan pour faciliter la réduction des inégalités, c’est maintenant », poursuit le porte-parole.
Au total, plus de 50 organisations ont signé ce plaidoyer pour les océans, remis aux dirigeants du G7.
RFI