Une nouvelle qui provoquera certainement des grincements de dents chez les industriels du tabac ainsi que chez les fumeurs et autres vendeurs du produit et ses dérivés. L’Etat du Sénégal a décidé de durcir sa politique de lutte contre le tabac. Le régime de Macky Sall est désormais déterminé à franchir le Rubicon dans sa campagne de sensibilisation sur les méfaits du produit. Il part en croisade contre la filière même de la production du tabac. Le gouvernement d’Abdoul Mbaye a décidé ainsi de donner une suite favorable à la demande du Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (Cres) «au nom de la santé publique».
Après plusieurs années de travail de recherche sur le sujet, cette structure, auteur de plusieurs manifestes contre les dangers du tabac sur la population, peut désormais se réjouir puisque la cause a été entendue. L’Etat a fait sienne sa lutte contre le tabac. Les deux acteurs ont organisé hier jeudi un atelier d’évaluation du projet de loi anti tabac au Sénégal, avec la participation de l’ensemble des acteurs impliqués dans la croisade contre le tabagisme dans le pays. Cette rencontre vise, selon le Pr Abdoulaye Diagne, directeur exécutif du Cres, l’évaluation de la conformité de ce projet de loi, adopté en Conseil des ministres qui s’est tenu au Palais de la République le 08 juin dernier, avec la Convention cadre de l’Organisation mondiale de la Santé pour la lutte contre le tabac dont notre pays est partie prenante depuis 2004.
Déterminé à instaurer une véritable révolution culturelle dans ce secteur du tabagisme, l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens concernant le projet de loi. A travers cette nouvelle réglementation, on peut dire que le gouvernement d’Abdoul Mbaye veut tout contrôler.
De la production à la consommation, en passant par la promotion et la commercialisation, tout fera l’objet d’une réglementation. «Tout le monde sait que fumer tue et que le tabac est nocif. Il faut donc encadrer sa production, sa commercialisation et protéger ceux qui ne fument pas des effets du tabac. Il faut réduire la prévalence du tabac et cette réglementation va dans ce sens», a déclaré Mamadou Selly Ly, conseiller technique aux affaires juridiques au ministère de la Santé et de l’Action sociale, venu représenter Eva Marie Colle Seck , le ministre de la Santé, à la cérémonie d’ouverture de la rencontre.
Selon lui, l’idée rependue sur la contribution du secteur du tabac dans le budget national est fausse. «Le tabac rapporte au Sénégal 20 milliards mais il nous coûte en dépense de santé 51 milliards. Le Sénégal n’est pas gagnant aussi bien, qu’en matière santé qu’en matière financière», a-t-il assuré. Expliquant les contours de ce projet de loi, il déclare, «Cette loi comporte un certain nombre de mesures dont les plus significatives sont entre autres : l’interdiction de fumer dans les lieux publics qui sera sanctionnée par une pénalité pouvant aller jusqu’à 50 000f Cfa. Il y’a également l’interdiction du parrainage par les fabricants et vendeurs de cigarettes. Il ne sera plus possible pour eux de parrainer encore moins de faire la publicité du tabac et de ces produits dérivés».
Toutefois, cette nouvelle législation, si elle parvient à franchir les mailles des parlementaires, elle fera forcément tâche d’huile dans la société Sénégalaise. On peut, même sans risque de se tromper, assurer qu’elle va instaurer une révolution culturelle dans notre pays qui entrera ainsi dans le cercle fermé des pays qui ont interdit de fumer dans les places publiques.
Sud quotidien
Après plusieurs années de travail de recherche sur le sujet, cette structure, auteur de plusieurs manifestes contre les dangers du tabac sur la population, peut désormais se réjouir puisque la cause a été entendue. L’Etat a fait sienne sa lutte contre le tabac. Les deux acteurs ont organisé hier jeudi un atelier d’évaluation du projet de loi anti tabac au Sénégal, avec la participation de l’ensemble des acteurs impliqués dans la croisade contre le tabagisme dans le pays. Cette rencontre vise, selon le Pr Abdoulaye Diagne, directeur exécutif du Cres, l’évaluation de la conformité de ce projet de loi, adopté en Conseil des ministres qui s’est tenu au Palais de la République le 08 juin dernier, avec la Convention cadre de l’Organisation mondiale de la Santé pour la lutte contre le tabac dont notre pays est partie prenante depuis 2004.
Déterminé à instaurer une véritable révolution culturelle dans ce secteur du tabagisme, l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens concernant le projet de loi. A travers cette nouvelle réglementation, on peut dire que le gouvernement d’Abdoul Mbaye veut tout contrôler.
De la production à la consommation, en passant par la promotion et la commercialisation, tout fera l’objet d’une réglementation. «Tout le monde sait que fumer tue et que le tabac est nocif. Il faut donc encadrer sa production, sa commercialisation et protéger ceux qui ne fument pas des effets du tabac. Il faut réduire la prévalence du tabac et cette réglementation va dans ce sens», a déclaré Mamadou Selly Ly, conseiller technique aux affaires juridiques au ministère de la Santé et de l’Action sociale, venu représenter Eva Marie Colle Seck , le ministre de la Santé, à la cérémonie d’ouverture de la rencontre.
Selon lui, l’idée rependue sur la contribution du secteur du tabac dans le budget national est fausse. «Le tabac rapporte au Sénégal 20 milliards mais il nous coûte en dépense de santé 51 milliards. Le Sénégal n’est pas gagnant aussi bien, qu’en matière santé qu’en matière financière», a-t-il assuré. Expliquant les contours de ce projet de loi, il déclare, «Cette loi comporte un certain nombre de mesures dont les plus significatives sont entre autres : l’interdiction de fumer dans les lieux publics qui sera sanctionnée par une pénalité pouvant aller jusqu’à 50 000f Cfa. Il y’a également l’interdiction du parrainage par les fabricants et vendeurs de cigarettes. Il ne sera plus possible pour eux de parrainer encore moins de faire la publicité du tabac et de ces produits dérivés».
Toutefois, cette nouvelle législation, si elle parvient à franchir les mailles des parlementaires, elle fera forcément tâche d’huile dans la société Sénégalaise. On peut, même sans risque de se tromper, assurer qu’elle va instaurer une révolution culturelle dans notre pays qui entrera ainsi dans le cercle fermé des pays qui ont interdit de fumer dans les places publiques.
Sud quotidien