La réalisation de l’axe routier Khombole-Ndiaganiao, qui traverse la commune de Ndiéyène Sirakh, est une doléance des populations depuis les indépendances. Avec des promesses jamais tenues et des rendez-vous toujours manqués, cette route continue de causer la galère aux populations, notamment celles de la commune de Ndiéyène Sirakh qui, depuis 1960, n’a encore bénéficié d’aucun centimètre de route goudronnée.
L’état chaotique de la route, dans une zone pourtant économiquement viable, freine le développement local et occasionne la recrudescence des maladies respiratoires, avec la nuée de poussière qui enveloppe les maisons, à chaque passage de véhicule. La réalisation de cette route constitue donc la doléance majeure des populations qui ne manquent aucune occasion pour la remettre au goût du jour.
Ainsi, lors du comité local de développement (Cld) consacré à la préparation de la 30ème édition du magal de Ndouf, cette question a été évoquée devant l’autorité administrative. Pour le maire de Ndiéyène Sirakh, Serigne Fallou Fall, l’état de dégradation de cette route a plongé toute une zone dans un enclavement sans commune mesure, avec un impact très négatif sur toutes les activités économiques.
Pourtant, dit-il, «le Président Abdoulaye Wade avait programmé sa réalisation, en partant de Tivaouane, pour passer par Touba Toul, puis Khombole, avant d’aller vers Ndiéyène Sirakh et Ndiaganiao. Et à l’approche de la présidentielle de 2012, il avait promis de procéder à la construction de cette route en deux tranches dont la première concerne l’axe Tivaouane-Khombole. Et juste après l’lection, il avait promis de s’attaquer à la seconde tranche, c’est-à -dire l’axe Khombole-Ndiaganiao, mais malheureusement, il a perdu le pouvoir lors de ces élections.
Quand le Président Macky Sall m’a reçu à la suite de son arrivée à la tête du pays, je lui avais exprimé la volonté de l’accompagner politiquement sans condition, mais non sans lui souligner la nécessité de réaliser cette route, pour épargner les populations du calvaire qu’elles vivent depuis les indépendances. Il m’avait fermement promis de le faire dans les meilleurs délais, mais malheureusement, cette doléance est toujours là ».
C’est pourquoi, poursuit-il, la commune de Ndiéyène Sirakh, qui ne compte aucun centimètre de route goudronnée, est plus que jamais enclavée, ce qui impacte très négativement les efforts de développement local.
Pourtant, il estime que c’est l’un des axes routiers les plus importants du pays, sur le plan économique. «C’est une route de développement qui relie les deux autoroutes que sont Ila Touba et l’autoroute Mbour-Kaolack. Elle joint deux routes nationales, la route nationale numéro 2 Thiès Diourbel et la nationale 3, Mbour –Kaolack. Cet axe d’une extrême importance relie également les deux marchés les plus importants du Sénégal, de la région de Thiès, voire de la sous-région, en l’occurrence ceux de Touba Toul et de Sandiara », affirme le maire Serigne Fallou Fall.
Fort de ces éléments d’appréciation, il trouve incompréhensible qu’un Etat puisse négliger une telle route. En attendant que des mesures soient prises pour sa réalisation, il a demandé la réhabilitation de la piste latéritique, pour permettre aux pèlerins de rallier le village de Ndouf en toute sécurité.
Pour le sous-préfet de Thiénaba qui présidait la rencontre, la réalisation de cette route est inscrite en bonne place dans la liste des priorités du gouvernement. A l’en croire, les démarches nécessaires seront faites dans l’immédiat en guise de rappel. Et en attendant la réalisation, des mesures seront certaines prises pour réhabiliter la piste latéritique, dans le cadre du calendrier départemental.
Ces questions ont été évoquées lors du comité local de développement (Cld) tenu à Thiénaba et consacré à la préparation du magal Ndouff, l’un des événements religieux les plus importants de l’arrondissement de Thiénaba. A cette occasion, toutes les préoccupations du comité d’organisation ont été passées au peigne fin. Pour l’autorité administrative, le service d’hygiène va encadrer l’abattage du bétail pour parer à toutes les éventualités liées à un impact négatif sur la santé des pèlerins.
En ce qui concerne l’alimentation en eau potable qui connaît actuellement des difficultés dans la zone, toutes les dispositions seront prises pour apporter les correctifs nécessaires et un dispositif de citernes sera mis en place, pour accroître la disponibilité. Le curseur est également mis sur l’électricité, avec la mise hors délestage de toute la zone et le positionnement de groupes électrogènes de secours.
L’As
L’état chaotique de la route, dans une zone pourtant économiquement viable, freine le développement local et occasionne la recrudescence des maladies respiratoires, avec la nuée de poussière qui enveloppe les maisons, à chaque passage de véhicule. La réalisation de cette route constitue donc la doléance majeure des populations qui ne manquent aucune occasion pour la remettre au goût du jour.
Ainsi, lors du comité local de développement (Cld) consacré à la préparation de la 30ème édition du magal de Ndouf, cette question a été évoquée devant l’autorité administrative. Pour le maire de Ndiéyène Sirakh, Serigne Fallou Fall, l’état de dégradation de cette route a plongé toute une zone dans un enclavement sans commune mesure, avec un impact très négatif sur toutes les activités économiques.
Pourtant, dit-il, «le Président Abdoulaye Wade avait programmé sa réalisation, en partant de Tivaouane, pour passer par Touba Toul, puis Khombole, avant d’aller vers Ndiéyène Sirakh et Ndiaganiao. Et à l’approche de la présidentielle de 2012, il avait promis de procéder à la construction de cette route en deux tranches dont la première concerne l’axe Tivaouane-Khombole. Et juste après l’lection, il avait promis de s’attaquer à la seconde tranche, c’est-à -dire l’axe Khombole-Ndiaganiao, mais malheureusement, il a perdu le pouvoir lors de ces élections.
Quand le Président Macky Sall m’a reçu à la suite de son arrivée à la tête du pays, je lui avais exprimé la volonté de l’accompagner politiquement sans condition, mais non sans lui souligner la nécessité de réaliser cette route, pour épargner les populations du calvaire qu’elles vivent depuis les indépendances. Il m’avait fermement promis de le faire dans les meilleurs délais, mais malheureusement, cette doléance est toujours là ».
C’est pourquoi, poursuit-il, la commune de Ndiéyène Sirakh, qui ne compte aucun centimètre de route goudronnée, est plus que jamais enclavée, ce qui impacte très négativement les efforts de développement local.
Pourtant, il estime que c’est l’un des axes routiers les plus importants du pays, sur le plan économique. «C’est une route de développement qui relie les deux autoroutes que sont Ila Touba et l’autoroute Mbour-Kaolack. Elle joint deux routes nationales, la route nationale numéro 2 Thiès Diourbel et la nationale 3, Mbour –Kaolack. Cet axe d’une extrême importance relie également les deux marchés les plus importants du Sénégal, de la région de Thiès, voire de la sous-région, en l’occurrence ceux de Touba Toul et de Sandiara », affirme le maire Serigne Fallou Fall.
Fort de ces éléments d’appréciation, il trouve incompréhensible qu’un Etat puisse négliger une telle route. En attendant que des mesures soient prises pour sa réalisation, il a demandé la réhabilitation de la piste latéritique, pour permettre aux pèlerins de rallier le village de Ndouf en toute sécurité.
Pour le sous-préfet de Thiénaba qui présidait la rencontre, la réalisation de cette route est inscrite en bonne place dans la liste des priorités du gouvernement. A l’en croire, les démarches nécessaires seront faites dans l’immédiat en guise de rappel. Et en attendant la réalisation, des mesures seront certaines prises pour réhabiliter la piste latéritique, dans le cadre du calendrier départemental.
Ces questions ont été évoquées lors du comité local de développement (Cld) tenu à Thiénaba et consacré à la préparation du magal Ndouff, l’un des événements religieux les plus importants de l’arrondissement de Thiénaba. A cette occasion, toutes les préoccupations du comité d’organisation ont été passées au peigne fin. Pour l’autorité administrative, le service d’hygiène va encadrer l’abattage du bétail pour parer à toutes les éventualités liées à un impact négatif sur la santé des pèlerins.
En ce qui concerne l’alimentation en eau potable qui connaît actuellement des difficultés dans la zone, toutes les dispositions seront prises pour apporter les correctifs nécessaires et un dispositif de citernes sera mis en place, pour accroître la disponibilité. Le curseur est également mis sur l’électricité, avec la mise hors délestage de toute la zone et le positionnement de groupes électrogènes de secours.
L’As