Bonjour Freestyle et bienvenu dans le Boytownmag…
Cheikh Ibrahima Ousmane Fam de votre vrai nom mais vous êtes plus connu sous le nom de Freestyle….Qu’ajouterez-vous a cela pour permettre aux boytowns de mieux vous connaitre?
Je suis un talibé de Serigne Touba, né à Mbour, mais qui a grandi entre Thies et la grande métropole dakaroise. Je me nomme Cheikh Ibra Fam et suis à la fois homonyme d’illustres figures du mouridisme, à savoir Cheikh Ibra Fall et Serigne Ousmane Mbacké Noreyni. Je suis à la fois chanteur, compositeur et instrumentiste. Je fais du violon, du piano et de la guitare. Dans un tout autre registre, j’ai des prédispositions dans le webmaster, le graphisme et l’info-graphisme.
Déjà pourquoi avoir choisi Freestyle comme nom d’artiste?
(FREE STYLE) parce que je suis une personne qui s’adapte à tout. Je suis ouvert à tout. Dans le genre musical que je fais (world music) j’écris mes textes, je compose mes musiques, je conçois mes affiches et pochettes d’albums réalise mon site internet. Voilà ce que free style veut dire, être apte dans tous les domaines possibles.
Pourquoi avoir choisi la musique? Parlez-nous un peu de vos débuts dans cet art.
Je peux dire, sans prétention, que je n’ai pas choisi la musique. C’est elle qui m’a choisi. Je veux dire par là que c’est inné chez moi. En effet, étant issu d’une famille d’artistes, j’ai donc piqué ce virus de mon ascendance. A titre illustratif, mon regretté grand-père maternel, Ousmane Ndiaye Mokal, qui n’est plus à présenter, animait des émissions à la télé et à la radio au compte de la régie des chemins de fer à Thiès. Ma mère est styliste et mon père bien que douanier, est un écrivain. J’ai donc été très tôt attiré par l’univers de la musique et je n’en suis jamais sorti.
Au début j’ai eu à suivre d’autres filières mais, mon penchant pour la musique a fini par prendre le dessus.
Vous connaissant, vous avez eu à vivre dans des pays autres que le Sénégal, est-ce cela qui détermine en partie votre variété musicale?
C’est ainsi qu’ayant obtenu la bénédiction de mes parents, je me suis envolé, dès ma tendre enfance, en Italie pour m’inscrire dans un conservatoire de musique : L.A.M. Ca peut être une des raisons de la variété de ma musique
Si je ne me trompe vous avez deux albums sur le marché, en l’occurrence Djodja et le tout dernier. Et si vous nous parliez un peu de votre dernier album?
Mon dernier album Africa United contient 17 titres chanté en 5 langues Wolof, français, anglais, italien et Arabe qui appel à l’unité africaine et d’autres thèmes de la vie sociale.
Nous remarquons également que vous êtes très pratiquant coté religion….Comment alternez-vous votre vie de star, la religion?
Il suffit tout simplement d’être organisé
Sachant que vous êtes également Thiantacoune, ceci me pousse à vous demander votre opinion sur les problèmes judiciaires de votre guide…
Sans soucie, je me sens parfaitement bien moralement surtout mon guide sera toujours mon guide spirituel. Laissons la justice faire son travail, espérons qu’un jour la vérité triomphera.
Vous faites partie des rares artistes qui font des tournées dans les prisons du Sénégal. Qu’est-ce-qui vous a motivé à faire cela?
Comme vous l’avez remarqué, j’évolue dans le domaine caritatif et je prépare une deuxième Edition avec des dons très importants. Cette fois-ci, j’espère le faire dans plusieurs régions du Sénégal, ensemble avec mon orchestre : Le Freeband. Après tout, ceux sont des humains, certains d’entre eux ont juste fauté, d’autres, pour ne pas dire injustement condamnés, suivent le cours de leur destinée. Il ne faut pas marginaliser le monde carcéral car, il y a une vie après la prison. Tout récemment, j’ai eu à faire un don de sang il n’y a pas de sang pauvre ni de sang riche. Ce sont des gestes patriotiques donc aider les gens et le gout du partage fait partie de ma vie.
Comment aviez-vous vécu les moments ou le pays était sens dessus-dessous?
Vous savez je suis apolitique, je suis un artiste mais n’empêche, j’ai fait mon devoir de citoyen.
Comment voyez-vous la situation actuelle du Sénégal? Y-a-t-il un changement selon vous?
Beuh pour le moment, je constate un changement de visage mais il faut que les sénégalais les laissent un peu le temps de travailler je crois que CENT JOURS n’est pas vraiment suffisant pour dresser un bilan positif WAYE NAK LI THI KANAM RAWOULI BEUT.
Sachant que l’État ne peut pas tout faire, que proposez-vous à la population pour avoir au moins une vie améliorée?
Ame diome, se prendre en charge quel que soit peut et arrêter les lamentations et croire en DIEU.
Selon vous, qu’est-ce-qu’ un Boytown?
A mon avis BOYTOWN c’est une personne Intelligente et Avertie
Quels sont les projets de Free?
BEUH est ce que free style pourrait vous dire tout ce qu’il a gardé dans son sac pour cette année? j’en ai à la pelle mais ce qui est sûr, il y aura une tournée nationale et internationale précisément en France et en Italie dans le cadre de promouvoir mon deuxième album intitulée AFRICA UNITED. Après avoir joué avec mon orchestre a la journée mondiale des Réfugiés le 2O Juin, j’ai promis de sortir un SINGLE pour sensibiliser la cause des réfugiés. Pour plus d’info consulté mon Website www.freemidadi.net
Votre dernier mot?
Je remercie toute l’équipe de boytown mag et demande à la population sénégalaise d’être plus sereine et surtout travailler, et beaucoup travailler car l’avenir nous réserve de belles choses.
Di ballou gneupp akk si werou korgui. Béguééééééééééééééééé
Par Anne Absa
boytownmag.com