Le petit président, comme l’appelaient certains de ses compatriotes, reste toutefois à la disposition de la Justice française. Il a rendez-vous avec le Procureur dans deux mois. D’ailleurs, il lui est interdit de quitter le territoire français. François Compaoré est poursuivi pour «incitation à assassinats», selon un avocat de la famille Zongo, Me Bénéwendé Sankara.
François Compaoré, 63 ans, avait été arrêté dimanche à l’aéroport parisien de Roissy à son retour d’Abidjan, en vertu d’un mandat d’arrêt international délivré par le Burkina Faso.
Citoyen ivoirien résidant en France avec sa famille, il a été laisse libre sous contrôle judiciaire, a précisé son avocat. «Il doit prévenir en cas de voyage à l’étranger», a-t-il ajouté, en présence de son client à leur sortie du palais de justice de Paris, à la mi-journée.
«La justice a estimé qu’il n’y avait pas lieu de donner à ce mandat l’aspect coercitif qu’il réclamait», a déclaré Me Sur. Selon lui, «le Burkina doit encore faire valoir en bonne et due forme, une demande d’extradition». «Je pense que le Burkina Faso fait un détournement de procédure judiciaire pour stigmatiser un homme coupable de s’appeler Compaoré», a affirmé Pierre-Olivier Sur, qui assure que «des faits similaires en France seraient prescrits», donc pas poursuivis.
Personnage parmi les plus impopulaires des vingt-sept ans du régime Compaoré, ce frère cadet est réclamé par la justice burkinabè depuis le mois de mai dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo et de ses trois compagnons de voyage, le 13 décembre 1998.
François Compaoré, 63 ans, avait été arrêté dimanche à l’aéroport parisien de Roissy à son retour d’Abidjan, en vertu d’un mandat d’arrêt international délivré par le Burkina Faso.
Citoyen ivoirien résidant en France avec sa famille, il a été laisse libre sous contrôle judiciaire, a précisé son avocat. «Il doit prévenir en cas de voyage à l’étranger», a-t-il ajouté, en présence de son client à leur sortie du palais de justice de Paris, à la mi-journée.
«La justice a estimé qu’il n’y avait pas lieu de donner à ce mandat l’aspect coercitif qu’il réclamait», a déclaré Me Sur. Selon lui, «le Burkina doit encore faire valoir en bonne et due forme, une demande d’extradition». «Je pense que le Burkina Faso fait un détournement de procédure judiciaire pour stigmatiser un homme coupable de s’appeler Compaoré», a affirmé Pierre-Olivier Sur, qui assure que «des faits similaires en France seraient prescrits», donc pas poursuivis.
Personnage parmi les plus impopulaires des vingt-sept ans du régime Compaoré, ce frère cadet est réclamé par la justice burkinabè depuis le mois de mai dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo et de ses trois compagnons de voyage, le 13 décembre 1998.