Auteur présumé de trois viols et agressions sexuelles à Paris et dans l’Essonne en l’espace de 5 jours (entre le 23 décembre et le 28 décembre 2011), l’homme d’origine sénégalaise « vivait dans un foyer de l’Essonne, à Etampes » précise le procureur de la République, François Molins, dans des propos cités par Metro. « Cinq condamnations figurent à son casier judiciaire pour des faits de violences, d’outrages à agents de la force publique, de faux, et de port d’arme ».
En 2003, après sa dernière dernière condamnation, Alassane Koundio a fait l’objet d’une mesure d’expulsion vers le Sénégal. Mais il est revenu depuis dans l’Hexagone.
Le 23 décembre 2011, il entame une violente errance : vers 2 heures du matin, dans le XIVe arrondissement, il attaque une jeune femme qui rentre chez elle, près de la porte d’Orléans. Il pénètre avec elle dans son appartement, lui dérobe ses objets de valeurs, dont sa carte bancaire et la viole. Il l’oblige ensuite à la suivre pour aller jusqu’à un distributeur bancaire retirer 500 euros.
Sous la menace d’une arme blanche
L’horloge tourne, mais la fureur prédatrice loin de se calmer, redouble. Quelques heures plus tard, une autre jeune femme est agressée près de la station de métro Convention, dans le XVe arrondissement. Alassane Koundio procède de la même façon. Il suit sa victime, entre avec elle dans son appartement. Il veut la forcer à des relations sexuelles, mais elle parvient à résister. Il lui inflige de nombreux coups de couteau, avant de parvenir à la violer. Il repart avec ce qu’il a pu dérober à sa victime. « Les faits sont toujours les mêmes : agression violente au cours de laquelle l’individu impose sous la menace d’une arme blanche – couteau ou cutter – des rapports sexuels à sa victime et se fait remettre ou tente de se faire remettre par sa victime la carte bleue et le code confidentiel » précise le procureur de la République, François Molins, à Metro. « Le second viol commis le 23 décembre au matin s’est déroulé dans des conditions particulièrement violentes puisque l’agresseur a porté à sa victime 19 coups de couteaux avant de la violer. Il a ensuite menacé de revenir la tuer si elle prévenait la police… »
Appel à témoin
Puis, c’est l’accalmie avant un nouveau déchaînement : cinq jours plus tard, le 28 décembre, l’agresseur cible une adolescente de 15 ans dans un quartier d’Etampes, dans l’Essonne. Il la viole avant de la poignarder à deux reprises.
Commence alors une traque de grande ampleur. Eléments positifs, des traces génétiques ont été prélevées sur les trois lieux d’agression, et les victimes, en vie, peuvent témoigner. Autre atout pour les enquêteurs : l’appel à témoin lancé le 13 janvier provoque « 2 738 appels », dont « 1 100 ont été exploitables ». Les policiers reçoivent également « 220 mails », a précisé Christian Flaesch, directeur de la police judiciaire parisienne.
Extradition et réclusion criminelle à perpétuité
Surtout : la fiche d’empreintes digitales d’Alassane Koundio, établi lors de son dernier délit, en 2003 permet de réaliser un petit miracle. On peut en extraire de l’ADN et le comparer aux prélèvements effectués sur les victimes. « Cet ADN était le même que celui retrouvé sur les victimes » a indiqué François Molins, à Métro. Le signalement, diffusé aux polices européennes, s’avère fructueux. La police belge détient un suspect – un nommé Diop, incarcéré pour vol – qui répond aux caractéristiques d’Alassane, mais qui n’a pas la même identité. Il s’avère très vite – empreintes digitales à l’appui – que Diop et Alassane ne sont qu’une seule et même personne. Les scarifications que portent le suspect sur ses tempes le trahissent. Il est formellement identifié par l’une des trois victimes, grâce à l’enregistrement de vidéosurveillance d’une banque du XIVe arrondissement effectué le 23 décembre 2011.
Un mandat d’arrêt européen a finalement été envoyé aux autorités belges. Il devrait déboucher sur une extradition dans un délai maximal de deux mois et demi. Alassane devrait ensuite répondre de trois « tentatives de meurtres et de viols aggravées ». Peine prononcée : 30 ans réclusion criminelle à perpétuité.
Solange Diallo Wabitimrew.net
En 2003, après sa dernière dernière condamnation, Alassane Koundio a fait l’objet d’une mesure d’expulsion vers le Sénégal. Mais il est revenu depuis dans l’Hexagone.
Le 23 décembre 2011, il entame une violente errance : vers 2 heures du matin, dans le XIVe arrondissement, il attaque une jeune femme qui rentre chez elle, près de la porte d’Orléans. Il pénètre avec elle dans son appartement, lui dérobe ses objets de valeurs, dont sa carte bancaire et la viole. Il l’oblige ensuite à la suivre pour aller jusqu’à un distributeur bancaire retirer 500 euros.
Sous la menace d’une arme blanche
L’horloge tourne, mais la fureur prédatrice loin de se calmer, redouble. Quelques heures plus tard, une autre jeune femme est agressée près de la station de métro Convention, dans le XVe arrondissement. Alassane Koundio procède de la même façon. Il suit sa victime, entre avec elle dans son appartement. Il veut la forcer à des relations sexuelles, mais elle parvient à résister. Il lui inflige de nombreux coups de couteau, avant de parvenir à la violer. Il repart avec ce qu’il a pu dérober à sa victime. « Les faits sont toujours les mêmes : agression violente au cours de laquelle l’individu impose sous la menace d’une arme blanche – couteau ou cutter – des rapports sexuels à sa victime et se fait remettre ou tente de se faire remettre par sa victime la carte bleue et le code confidentiel » précise le procureur de la République, François Molins, à Metro. « Le second viol commis le 23 décembre au matin s’est déroulé dans des conditions particulièrement violentes puisque l’agresseur a porté à sa victime 19 coups de couteaux avant de la violer. Il a ensuite menacé de revenir la tuer si elle prévenait la police… »
Appel à témoin
Puis, c’est l’accalmie avant un nouveau déchaînement : cinq jours plus tard, le 28 décembre, l’agresseur cible une adolescente de 15 ans dans un quartier d’Etampes, dans l’Essonne. Il la viole avant de la poignarder à deux reprises.
Commence alors une traque de grande ampleur. Eléments positifs, des traces génétiques ont été prélevées sur les trois lieux d’agression, et les victimes, en vie, peuvent témoigner. Autre atout pour les enquêteurs : l’appel à témoin lancé le 13 janvier provoque « 2 738 appels », dont « 1 100 ont été exploitables ». Les policiers reçoivent également « 220 mails », a précisé Christian Flaesch, directeur de la police judiciaire parisienne.
Extradition et réclusion criminelle à perpétuité
Surtout : la fiche d’empreintes digitales d’Alassane Koundio, établi lors de son dernier délit, en 2003 permet de réaliser un petit miracle. On peut en extraire de l’ADN et le comparer aux prélèvements effectués sur les victimes. « Cet ADN était le même que celui retrouvé sur les victimes » a indiqué François Molins, à Métro. Le signalement, diffusé aux polices européennes, s’avère fructueux. La police belge détient un suspect – un nommé Diop, incarcéré pour vol – qui répond aux caractéristiques d’Alassane, mais qui n’a pas la même identité. Il s’avère très vite – empreintes digitales à l’appui – que Diop et Alassane ne sont qu’une seule et même personne. Les scarifications que portent le suspect sur ses tempes le trahissent. Il est formellement identifié par l’une des trois victimes, grâce à l’enregistrement de vidéosurveillance d’une banque du XIVe arrondissement effectué le 23 décembre 2011.
Un mandat d’arrêt européen a finalement été envoyé aux autorités belges. Il devrait déboucher sur une extradition dans un délai maximal de deux mois et demi. Alassane devrait ensuite répondre de trois « tentatives de meurtres et de viols aggravées ». Peine prononcée : 30 ans réclusion criminelle à perpétuité.
Solange Diallo Wabitimrew.net