Les faits : Selon lejsl.com, l'’affaire commence mercredi dans une station BP de l’Yonne où le montant de 30 € de carburant et l’achat de deux sandwichs n’est pas réglé. Le trio est pris en chasse près de Pouilly-en-Auxois par les gendarmes de l'escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de la Côte d'Or, la voiture roulant à plus de 180 km/h.
Arrêtés avec l’aide d’un hélicoptère
La situation s’envenime à Chalon-sur-Saône. Malgré des injonctions à s’arrêter par les forces de l’ordre, les Sénégalais, vivant à Paris, poursuivent leur route, quitte à doubler par la droite, à rouler à contresens sur les voies de péage à Chalon Sud et manquer de renverser un militaire. Hélicoptère en renfort, la Mercedes est finalement stoppée à hauteur de Saint-Martin-Belle-Roche sur la bande d’arrêt d’urgence. « L’arrestation a été spectaculaire », a signalé le ministère public. Des deux gendarmes, l'un s'est lancé à la poursuite de celui qui s'enfuyait à pied. Après plusieurs centaines de mètres de course en véritable sprint, l'homme a été maîtrisé et arrêté "manu militari".
Placés en garde à vue, les trois prévenus ont fait l’objet de dépistage toxicologique, qui s’est avéré positif pour le conducteur.
À l’audience, les prévenus sont apparus éteints et confus, même si chacun a répondu aux questions. Au-delà des faits reprochés, c’est le contexte dramatique de cette course folle qui se détache.
Un des prévenus venait de perdre son fils, âgé de 18 ans, quand il a décidé de se rendre à ses obsèques à Clermont-Ferrand, destination finale dudit trajet.
« J’aurais pris n’importe quoi pour rejoindre mon fils »
Les deux autres compagnons étaient présents pour soutenir leur ami dans cette épreuve. L’un d’entre eux a été reconnu comme étant le conducteur et donc responsable des infractions routières. Les points communs des trois Sénagalais sont nombreux : même origine, casier judiciaire chargé (38 mentions pour un des prévenus), en récidive légale et sous traitement pour résoudre leur problème d’addiction aux stupéfiants.
Si le tribunal a tenté de comprendre le déroulé et l’organisation du trajet, la confusion a régné entre mauvaise foi, parfois, et tristesse du contexte, souvent. Le trio a nié savoir que le véhicule était volé. « Je n’ai pas pensé à connaître l’origine de la Mercedes quand je l’ai demandé à une connaissance de mon quartier, a insisté le père de famille endeuillé. J’aurais pris n’importe quoi pour rejoindre mon fils. »
Les trois compagnons ont aussi soutenu la présence d’une quatrième personne, conductrice du trajet fou. « Mais où est-elle passée ? », a interrogé la présidente. Sans connaître le fin mot de l’histoire, le tribunal a dû délibérer. Deux prévenus ont écopé de trois mois de prison ferme sans être incarcérés
En revanche, Mamadou N’Diaye a été condamné à 18 mois de prison ferme et placé sous mandat de dépôt.
Arrêtés avec l’aide d’un hélicoptère
La situation s’envenime à Chalon-sur-Saône. Malgré des injonctions à s’arrêter par les forces de l’ordre, les Sénégalais, vivant à Paris, poursuivent leur route, quitte à doubler par la droite, à rouler à contresens sur les voies de péage à Chalon Sud et manquer de renverser un militaire. Hélicoptère en renfort, la Mercedes est finalement stoppée à hauteur de Saint-Martin-Belle-Roche sur la bande d’arrêt d’urgence. « L’arrestation a été spectaculaire », a signalé le ministère public. Des deux gendarmes, l'un s'est lancé à la poursuite de celui qui s'enfuyait à pied. Après plusieurs centaines de mètres de course en véritable sprint, l'homme a été maîtrisé et arrêté "manu militari".
Placés en garde à vue, les trois prévenus ont fait l’objet de dépistage toxicologique, qui s’est avéré positif pour le conducteur.
À l’audience, les prévenus sont apparus éteints et confus, même si chacun a répondu aux questions. Au-delà des faits reprochés, c’est le contexte dramatique de cette course folle qui se détache.
Un des prévenus venait de perdre son fils, âgé de 18 ans, quand il a décidé de se rendre à ses obsèques à Clermont-Ferrand, destination finale dudit trajet.
« J’aurais pris n’importe quoi pour rejoindre mon fils »
Les deux autres compagnons étaient présents pour soutenir leur ami dans cette épreuve. L’un d’entre eux a été reconnu comme étant le conducteur et donc responsable des infractions routières. Les points communs des trois Sénagalais sont nombreux : même origine, casier judiciaire chargé (38 mentions pour un des prévenus), en récidive légale et sous traitement pour résoudre leur problème d’addiction aux stupéfiants.
Si le tribunal a tenté de comprendre le déroulé et l’organisation du trajet, la confusion a régné entre mauvaise foi, parfois, et tristesse du contexte, souvent. Le trio a nié savoir que le véhicule était volé. « Je n’ai pas pensé à connaître l’origine de la Mercedes quand je l’ai demandé à une connaissance de mon quartier, a insisté le père de famille endeuillé. J’aurais pris n’importe quoi pour rejoindre mon fils. »
Les trois compagnons ont aussi soutenu la présence d’une quatrième personne, conductrice du trajet fou. « Mais où est-elle passée ? », a interrogé la présidente. Sans connaître le fin mot de l’histoire, le tribunal a dû délibérer. Deux prévenus ont écopé de trois mois de prison ferme sans être incarcérés
En revanche, Mamadou N’Diaye a été condamné à 18 mois de prison ferme et placé sous mandat de dépôt.