C’est une grosse claque pour Edouard Philippe et son équipe venu défendre, devant la chambre haute française, le plan de déconfinement qui doit être déroulé lundi prochain (11 mai 2020). Chez les sénateurs majoritairement composés d’opposants, le scepticisme est le sentiment le mieux partagé. Même si le vote été simplement consultatif, le plan a été rejeté par les sénateurs avec 89 voix contre, 81 pour et 174 abstentions.
Pour la majorité des membres, le 11 mai c’est trop tôt et, selon le chef de la droite Bruno Retailleau, le gouvernement français a « trop de retard dans la distribution des masques, le développement des tests ou sur l’isolement des malades ». « Nous ne pouvons plus vous croire sur parole » a-t-il lancé au premier ministre.
Pour le socialiste Patrick Kanner, le « gouvernement doit avoir le courage de reculer le déconfinement » vu qu’apparemment les conditions ne sont pas réunies.
Pour la majorité des membres, le 11 mai c’est trop tôt et, selon le chef de la droite Bruno Retailleau, le gouvernement français a « trop de retard dans la distribution des masques, le développement des tests ou sur l’isolement des malades ». « Nous ne pouvons plus vous croire sur parole » a-t-il lancé au premier ministre.
Pour le socialiste Patrick Kanner, le « gouvernement doit avoir le courage de reculer le déconfinement » vu qu’apparemment les conditions ne sont pas réunies.