De plus en plus, les forces de sécurité innovent pour être à la pointe du combat contre la cybercriminalité qui est devenue un véritable danger pour les sociétés. C’est ainsi que des services dédiés spécifiquement aux crimes et délits commis sur internet, ont vu le jour dans la police comme au niveau de la gendarmerie nationale. Si cette innovation a permis de mettre à nu plusieurs gangs spécialisés dans les « Sextorsions », les cyber attaques, la prochaine application de la gendarmerie GendNote inquiète les défenseurs des droits humains.
Alertées sur la création prochaine d’une application dénommée GendNote, des associations comptent demander à la justice administrative son annulation, car étant une application controversée de prise de notes pour les gendarmes, dont elles dénoncent les dangers pour la vie privée des citoyens et citoyennes. GendNote va fonctionner sur les smartphones et tablettes des gendarmes et, est destinée à remplacer le traditionnel carnet de notes manuscrites utilisé sur le terrain pour le recueil d’informations et de déclarations.
Mais à la différence du carnet de déclarations, GendNote « est imbriquée avec de nombreux autres logiciels existants », indique Cheikh Barro de AccesNow, qui défend les droits des internautes. L’application va donc pouvoir permettre « d’aspirer toutes les données relatives aux individus, y compris la religion, l’orientation sexuelle, les opinions politiques, la race ou l’ethnie supposée », qui pourraient être inscrites dans les notes des gendarmes, a-il ajouté.
La Commission de Protection des Données et le Médiateur ont été alertés sur ce qui pourrait être une atteinte à la vie privée
Pour Cheikh Barro, Ingénieur informaticien à Oracle Nigeria, " avec l’aide d’AccesNow, un collectif d’associations de défense des internautes, nous allons déposer un recours devant la Chambre administrative pour contester la mise en place de ce fichier. Outre la présence dans l’application de données sensibles, les associations qui ont consulté AccesNow dénoncent également le fait que les informations figurant dans GendNote, pourraient dans certains cas être transmises à l’autorité politique ".
Khadim Mbodj (Atlanticactu.com)
Alertées sur la création prochaine d’une application dénommée GendNote, des associations comptent demander à la justice administrative son annulation, car étant une application controversée de prise de notes pour les gendarmes, dont elles dénoncent les dangers pour la vie privée des citoyens et citoyennes. GendNote va fonctionner sur les smartphones et tablettes des gendarmes et, est destinée à remplacer le traditionnel carnet de notes manuscrites utilisé sur le terrain pour le recueil d’informations et de déclarations.
Mais à la différence du carnet de déclarations, GendNote « est imbriquée avec de nombreux autres logiciels existants », indique Cheikh Barro de AccesNow, qui défend les droits des internautes. L’application va donc pouvoir permettre « d’aspirer toutes les données relatives aux individus, y compris la religion, l’orientation sexuelle, les opinions politiques, la race ou l’ethnie supposée », qui pourraient être inscrites dans les notes des gendarmes, a-il ajouté.
La Commission de Protection des Données et le Médiateur ont été alertés sur ce qui pourrait être une atteinte à la vie privée
Pour Cheikh Barro, Ingénieur informaticien à Oracle Nigeria, " avec l’aide d’AccesNow, un collectif d’associations de défense des internautes, nous allons déposer un recours devant la Chambre administrative pour contester la mise en place de ce fichier. Outre la présence dans l’application de données sensibles, les associations qui ont consulté AccesNow dénoncent également le fait que les informations figurant dans GendNote, pourraient dans certains cas être transmises à l’autorité politique ".
Khadim Mbodj (Atlanticactu.com)