« Il a toujours été dit, prévu et envisagé qu'il convenait de se préparer à une deuxième vague de l'épidémie », a lancé le Premier ministre ce mercredi. Invité de la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC , Jean Castex a affirmé qu'un « plan de reconfinement ciblé » était « prêt » en cas de deuxième vague de coronavirus à l'automne.
« On l'a toujours dit : j'ai proposé les axes du déconfinement à Edouard Philippe à l'époque mais aussi les principes d'un plan de reconfinement ciblé. On ne va pas faire un plan de reconfinement comme nous avions fait celui du mois de mars. Un reconfinement absolu, comme ce qu'on a connu en mars dernier, aurait des conséquences terribles pour le pays. Nous allons cibler. Et c'est le rôle de l'Etat, d'anticiper ».
« On a appris », dit le Premier ministre, qui précise que cette fois, le cas a été anticipé par l'Etat. « Je vais dimanche en Guyane. En Guyane vous l'avez vu, ça se passe mal […] Je viens dans le sens de la mission qui m'a été confiée, avec la volonté de préparer la France à une éventuelle deuxième vague mais surtout en préservant la vie, la vie économique, la vie sociale ».
Une deuxième vague « possible »
Cette intervention du Premier ministre va de pair avec les propos du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon dans le Figaro mardi. Il estime en effet qu'« il faut se préparer à une reprise de l'épidémie (de Covid-19), voire à une deuxième vague », qui est possible « cet automne ou cet hiver ». « Nous ne savons pas tout sur le comportement saisonnier de ce virus qui circule toujours », indique le N.2 du ministère de la Santé.
« On l'a toujours dit : j'ai proposé les axes du déconfinement à Edouard Philippe à l'époque mais aussi les principes d'un plan de reconfinement ciblé. On ne va pas faire un plan de reconfinement comme nous avions fait celui du mois de mars. Un reconfinement absolu, comme ce qu'on a connu en mars dernier, aurait des conséquences terribles pour le pays. Nous allons cibler. Et c'est le rôle de l'Etat, d'anticiper ».
« On a appris », dit le Premier ministre, qui précise que cette fois, le cas a été anticipé par l'Etat. « Je vais dimanche en Guyane. En Guyane vous l'avez vu, ça se passe mal […] Je viens dans le sens de la mission qui m'a été confiée, avec la volonté de préparer la France à une éventuelle deuxième vague mais surtout en préservant la vie, la vie économique, la vie sociale ».
Une deuxième vague « possible »
Cette intervention du Premier ministre va de pair avec les propos du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon dans le Figaro mardi. Il estime en effet qu'« il faut se préparer à une reprise de l'épidémie (de Covid-19), voire à une deuxième vague », qui est possible « cet automne ou cet hiver ». « Nous ne savons pas tout sur le comportement saisonnier de ce virus qui circule toujours », indique le N.2 du ministère de la Santé.