Commentant l’acte désespéré de l’étudiante, Francebleu relate que « dépassée par les démarches », elle a accumulé « 8.500 euros de loyers impayés », soit plus de 5 millions F CFA. Ainsi, elle a reçu l’avis d’expulsion de son logement social où elle logeait depuis octobre 2020.
Arrivée du Sénégal en pleine crise Covid, la jeune femme s’est retrouvée isolée et dépassée par les démarches à effectuer. A ce moment-là, il n’y a pas de cours dans les amphis, et les étudiants se retrouvent confinés dans leurs chambres. Dans sa résidence, Adama ne sait pas à qui se confier. Le Crous détecte bien que le loyer (176 euros par mois) n’est pas payé et demande à une assistante sociale d’intervenir. "Il y a eu quatre rendez-vous avec deux assistantes sociales différentes" précise Jean-Marc Quemeneur, le directeur adjoint du Crous de Bourgogne-Franche-Comté, "mais aucune des procédures n’a donné de résultats », narre la source. Mais, elle « n’a jamais osé demander de l’aide », assure un de ses soutiens qui l’assiste aujourd’hui. « Même son voisin de chambre qui la croisait tous les jours ne connaissait pas ses difficultés. » « Ce que l’on ne comprend pas », poursuit cette personne, « c’est que le Crous a augmenté son loyer alors qu’elle était en difficulté. »
Le bailleur universitaire a bien augmenté ses tarifs car au bout de l’année écoulée, l’étudiante n’a pas renouvelé son dossier et transmis sa nouvelle carte d’étudiante. Le Crous a donc été contraint d’appliquer un autre barème : "22 euros par nuit, c’est ce qui s’applique aux personnes qui ne sont pas étudiantes" précise Jean-Marc Quemeneur.
Sans aucune nouvelle de la jeune femme, le Crous a transmis le dossier à la justice et le juge des référés a ordonné l’expulsion le 2 aout dernier. Le bailleur fait valoir qu’il a besoin du logement car il y a deux fois plus de demandes que de chambres disponibles.
Il existe pourtant des solutions : Déjà l’année dernière, la commission de solidarité est venue en aide à 80 étudiants, a précisé Juline Delarue, la présidente de la Fédération des étudiants de Bourgogne Franche-Comté (Fébia), qui ajoute qu’on peut « trouver aussi des jobs étudiants », mais « il y a deux fois plus de demandes d’aides que de dossiers examinés ».
En attendant une solution, la jeune femme a promis qu’elle ne retenterait pas de mettre fin à ses jours et ne resterait plus isolée à ses soutiens, qui confient que « c’est une jeune femme qui a des qualités et qui peut trouver un avenir dans le domaine de la petite enfance ou de la préparation en pharmacie ». D’ailleurs, « On cherche un patron qui accepterait de la prendre en alternance pour lui permettre de subvenir elle-même a ses besoins », lancent-ils.
Arrivée du Sénégal en pleine crise Covid, la jeune femme s’est retrouvée isolée et dépassée par les démarches à effectuer. A ce moment-là, il n’y a pas de cours dans les amphis, et les étudiants se retrouvent confinés dans leurs chambres. Dans sa résidence, Adama ne sait pas à qui se confier. Le Crous détecte bien que le loyer (176 euros par mois) n’est pas payé et demande à une assistante sociale d’intervenir. "Il y a eu quatre rendez-vous avec deux assistantes sociales différentes" précise Jean-Marc Quemeneur, le directeur adjoint du Crous de Bourgogne-Franche-Comté, "mais aucune des procédures n’a donné de résultats », narre la source. Mais, elle « n’a jamais osé demander de l’aide », assure un de ses soutiens qui l’assiste aujourd’hui. « Même son voisin de chambre qui la croisait tous les jours ne connaissait pas ses difficultés. » « Ce que l’on ne comprend pas », poursuit cette personne, « c’est que le Crous a augmenté son loyer alors qu’elle était en difficulté. »
Le bailleur universitaire a bien augmenté ses tarifs car au bout de l’année écoulée, l’étudiante n’a pas renouvelé son dossier et transmis sa nouvelle carte d’étudiante. Le Crous a donc été contraint d’appliquer un autre barème : "22 euros par nuit, c’est ce qui s’applique aux personnes qui ne sont pas étudiantes" précise Jean-Marc Quemeneur.
Sans aucune nouvelle de la jeune femme, le Crous a transmis le dossier à la justice et le juge des référés a ordonné l’expulsion le 2 aout dernier. Le bailleur fait valoir qu’il a besoin du logement car il y a deux fois plus de demandes que de chambres disponibles.
Il existe pourtant des solutions : Déjà l’année dernière, la commission de solidarité est venue en aide à 80 étudiants, a précisé Juline Delarue, la présidente de la Fédération des étudiants de Bourgogne Franche-Comté (Fébia), qui ajoute qu’on peut « trouver aussi des jobs étudiants », mais « il y a deux fois plus de demandes d’aides que de dossiers examinés ».
En attendant une solution, la jeune femme a promis qu’elle ne retenterait pas de mettre fin à ses jours et ne resterait plus isolée à ses soutiens, qui confient que « c’est une jeune femme qui a des qualités et qui peut trouver un avenir dans le domaine de la petite enfance ou de la préparation en pharmacie ». D’ailleurs, « On cherche un patron qui accepterait de la prendre en alternance pour lui permettre de subvenir elle-même a ses besoins », lancent-ils.