"Nous laissons à nos banques centrales et aux chefs d'Etat africains jusqu'au 4 décembre 2017, pour présenter un plan de sortie du franc CFA qui devra être mise en œuvre intégralement en 2018", affirme l'activiste franco-béninois.
Dans sa demande, l'ONG Urgences panafricanistes (Urpanaf) exige notamment la suppression immédiate des comptes d'opération par le biais desquels, les 14 pays concernés sont tenus de déposer la moitié de leurs réserves auprès du Trésor public français. Cela représente 10 à 11 milliards d'euros, théoriquement, mais selon plusieurs experts, dans les faits, les dépôts au profit du Trésor public français sont beaucoup plus importants. En contrepartie de ces dépôts, la France offre sa garantie au franc CFA.
Le retrait des représentants de la Banque de France des conseils d'administration des banques centrales et la suppression du veto de la France, sont d'autres exigences formulées par Urpanaf.
De même, il s'agira également de commencer à imprimer la monnaie africaine sur le continent et par les pays concernés.
Enfin, il faudra mettre en œuvre les plans de sortie envisagés et théorisés par d'éminents économistes comme Kaku Nobuckpo, Mamadou Koulibaly ou encore Demba Moussa Dembélé.
Si Urpanaf durcit le ton, c'est parqu'elle a été requinquée par la forte mobilisation qui a suivi l'incident du 19 août 2017, à Dakar et qui a abouti à l'expulsion par Dakar de l'activiste.
Kémi Séba avait alors brûlé un billet de 5.000 francs CFA, ce qui lui a valu d'être arrêté suite à une plainte de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest.
Son procès, quelques jours plus tard, avait abouti à un non-lieu, une énorme victoire pour les détracteurs du franc CFA.
Mais au-delà, plusieurs personnalités africaines s'étaient mobilisées pour demander son élargissement. Dans les réseaux sociaux, les dénonciations s'étaient multipliées.
C'est pourquoi, il faut prendre très au sérieux les menaces de Urpanaf qui semble être une tête de pont de la contestation anti-franc CFA.
afriquele360
Dans sa demande, l'ONG Urgences panafricanistes (Urpanaf) exige notamment la suppression immédiate des comptes d'opération par le biais desquels, les 14 pays concernés sont tenus de déposer la moitié de leurs réserves auprès du Trésor public français. Cela représente 10 à 11 milliards d'euros, théoriquement, mais selon plusieurs experts, dans les faits, les dépôts au profit du Trésor public français sont beaucoup plus importants. En contrepartie de ces dépôts, la France offre sa garantie au franc CFA.
Le retrait des représentants de la Banque de France des conseils d'administration des banques centrales et la suppression du veto de la France, sont d'autres exigences formulées par Urpanaf.
De même, il s'agira également de commencer à imprimer la monnaie africaine sur le continent et par les pays concernés.
Enfin, il faudra mettre en œuvre les plans de sortie envisagés et théorisés par d'éminents économistes comme Kaku Nobuckpo, Mamadou Koulibaly ou encore Demba Moussa Dembélé.
Si Urpanaf durcit le ton, c'est parqu'elle a été requinquée par la forte mobilisation qui a suivi l'incident du 19 août 2017, à Dakar et qui a abouti à l'expulsion par Dakar de l'activiste.
Kémi Séba avait alors brûlé un billet de 5.000 francs CFA, ce qui lui a valu d'être arrêté suite à une plainte de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest.
Son procès, quelques jours plus tard, avait abouti à un non-lieu, une énorme victoire pour les détracteurs du franc CFA.
Mais au-delà, plusieurs personnalités africaines s'étaient mobilisées pour demander son élargissement. Dans les réseaux sociaux, les dénonciations s'étaient multipliées.
C'est pourquoi, il faut prendre très au sérieux les menaces de Urpanaf qui semble être une tête de pont de la contestation anti-franc CFA.
afriquele360