Sur la Rn1, les accidents ne manquent pas dont le plus terrible s’est produit en août 2021 à hauteur de Guédé Chantier, faisant 12 morts et 2 blessés. Pourtant, cet endroit n’était pas jusqu’en 2021, sur la liste des lieux réputés à haut risque dans la zone nord. Dans le département de Podor, la commune de Fanaye, qui fait frontière avec le département de Dagana, surnommée «damal Fouta» (la porte du Fouta), peut s’appeler aussi la porte des accidents de voitures, notamment le long du grand virage, qui traverse le village de Thillé Boubacar.
Après, il faut remonter jusqu’à Ndioum. Plus on avance dans le Podor, ces endroits se succèdent. Il y a le croisement de Madina Ndiathbé, l’entrée ouest de Mboumba.
Evidemment, les passagers, qui traversent Mboumba, croisent les doigts jusqu’à Diogui. Car la frontière, qui sépare ces deux localités, est pointée du doigt pour la récurrence des accidents. Dans le département de Matam, les entrées des villages de Lougué et Galoya Peulh font peur aux voyageurs. L’endroit le plus craint se trouve entre les hameaux de Ndioumayel et de Tabé, situés à 2 km de Thilogne. En 1982, Thierno Seydou Bâ, fils du vénéré Thierno Amadou Bocar Alpha d’Oréfondé, y a péri alors qu’il revenait de la pose de la première pierre de la mosquée de Kobilo.
A chacun sa version des faits
De Fanaye à Thilogne, les chauffeurs et les populations tentent de donner des raisons parfois surnaturelles à ces tragédies. A Fanaye, Lougué, Galoya Peulh, de nombreux chauffeurs victimes d’accidents assurent qu’ils ont tenté à maintes reprises d’éviter l’apparition soudaine d’un âne. Mais au croisement de Madina Ndiathbé et aux entrées de Mboumba, Lougué et Thilogne, les automobilistes n’arrivent pas à expliquer les raisons qui les ont conduits à un accident sur ces lieux.
Et là, ce sont les populations de ces localités qui retrouvent leurs mythes et croyances pour expliquer. Elles racontent que tous ces endroits sont des habitations d’êtres surnaturels et que le bruit des voitures dérange leur quiétude. A Diam Bouri (hameau à l’entrée est de Lougué), des chauffeurs assurent avoir vu une vieille dame dans les parages. Pour eux, ce sont ces êtres surnaturels qui apeurent et envoient les chauffeurs dans le décor.
LeQuotidien
Après, il faut remonter jusqu’à Ndioum. Plus on avance dans le Podor, ces endroits se succèdent. Il y a le croisement de Madina Ndiathbé, l’entrée ouest de Mboumba.
Evidemment, les passagers, qui traversent Mboumba, croisent les doigts jusqu’à Diogui. Car la frontière, qui sépare ces deux localités, est pointée du doigt pour la récurrence des accidents. Dans le département de Matam, les entrées des villages de Lougué et Galoya Peulh font peur aux voyageurs. L’endroit le plus craint se trouve entre les hameaux de Ndioumayel et de Tabé, situés à 2 km de Thilogne. En 1982, Thierno Seydou Bâ, fils du vénéré Thierno Amadou Bocar Alpha d’Oréfondé, y a péri alors qu’il revenait de la pose de la première pierre de la mosquée de Kobilo.
A chacun sa version des faits
De Fanaye à Thilogne, les chauffeurs et les populations tentent de donner des raisons parfois surnaturelles à ces tragédies. A Fanaye, Lougué, Galoya Peulh, de nombreux chauffeurs victimes d’accidents assurent qu’ils ont tenté à maintes reprises d’éviter l’apparition soudaine d’un âne. Mais au croisement de Madina Ndiathbé et aux entrées de Mboumba, Lougué et Thilogne, les automobilistes n’arrivent pas à expliquer les raisons qui les ont conduits à un accident sur ces lieux.
Et là, ce sont les populations de ces localités qui retrouvent leurs mythes et croyances pour expliquer. Elles racontent que tous ces endroits sont des habitations d’êtres surnaturels et que le bruit des voitures dérange leur quiétude. A Diam Bouri (hameau à l’entrée est de Lougué), des chauffeurs assurent avoir vu une vieille dame dans les parages. Pour eux, ce sont ces êtres surnaturels qui apeurent et envoient les chauffeurs dans le décor.
LeQuotidien