Il fait chaud partout au Sénégal et Dakar la capitale n’y échappe pas. C’est une vraie canicule qui est constatée ces derniers mois. Pour l’expliquer, l’ingénieur prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), Abdoulaye Diakhaté, soutient que «les vagues de chaleur se produisent souvent lorsque des zones de haute pression atmosphérique se forment au-dessus de la région».
En effet, dit-il, «les systèmes de haute pression limitent la circulation de l’air et peuvent entraîner une accumulation d’air chaud». Abdoulaye Diakhaté explique aussi que, «les vagues de chaleur sont liées à une baisse notable des activités pluvieuses que l’on a constatée sur une bonne partie du territoire».
Abdoulaye Diakhaté souligne, en outre, « qu’au courant de cette période, l’air atmosphérique est toujours chargé d’humidité, et cette forte humidité est un facteur amplificateur de la chaleur ressentie, elle est en réalité de la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère. Une vapeur d’eau qui a la capacité d’emmagasiner de l’énergie (chaleur) ; ce qui a tendance à augmenter la sensation de chaleur de l’air ambiant».
Selon Abdoulaye Diakhaté, «à l’échelle planétaire, nous assistons à l’installation du phénomène d’EL Niño sur le pacifique tropical. L’apparition de ce phénomène naturel est souvent associée à des températures élevées dans certaines parties de l’Afrique dont l’Afrique de l’Ouest. Par conséquent, les canicules peuvent être plus fréquentes et plus intenses ; ce qui peut avoir des conséquences sur la santé des populations, en particulier sur les personnes vulnérables».
L’ingénieur prévisionniste estime, par ailleurs, «qu’au vu de la situation météorologique actuelle, la chaleur humide sera davantage ressentie sur une bonne partie du territoire jusqu’au début du mois de novembre». Toutefois, ajoute-t-il, «l’installation de la fraicheur nocturne et matinale au Sénégal, qui coïncide souvent avec la période de transition entre la saison des pluies et la saison sèche, pourrait être effective dans la dernière décade du mois de novembre 2023».
SudQuotidien
En effet, dit-il, «les systèmes de haute pression limitent la circulation de l’air et peuvent entraîner une accumulation d’air chaud». Abdoulaye Diakhaté explique aussi que, «les vagues de chaleur sont liées à une baisse notable des activités pluvieuses que l’on a constatée sur une bonne partie du territoire».
Abdoulaye Diakhaté souligne, en outre, « qu’au courant de cette période, l’air atmosphérique est toujours chargé d’humidité, et cette forte humidité est un facteur amplificateur de la chaleur ressentie, elle est en réalité de la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère. Une vapeur d’eau qui a la capacité d’emmagasiner de l’énergie (chaleur) ; ce qui a tendance à augmenter la sensation de chaleur de l’air ambiant».
Selon Abdoulaye Diakhaté, «à l’échelle planétaire, nous assistons à l’installation du phénomène d’EL Niño sur le pacifique tropical. L’apparition de ce phénomène naturel est souvent associée à des températures élevées dans certaines parties de l’Afrique dont l’Afrique de l’Ouest. Par conséquent, les canicules peuvent être plus fréquentes et plus intenses ; ce qui peut avoir des conséquences sur la santé des populations, en particulier sur les personnes vulnérables».
L’ingénieur prévisionniste estime, par ailleurs, «qu’au vu de la situation météorologique actuelle, la chaleur humide sera davantage ressentie sur une bonne partie du territoire jusqu’au début du mois de novembre». Toutefois, ajoute-t-il, «l’installation de la fraicheur nocturne et matinale au Sénégal, qui coïncide souvent avec la période de transition entre la saison des pluies et la saison sèche, pourrait être effective dans la dernière décade du mois de novembre 2023».
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