Des anecdotes ont été racontées sur l'exigence que les autorités étatiques sénégalaises vouaient à la formation des journalistes. Feu Léopold Sedar Senghor n'hésitait pas à recadrer des présentateurs de la télévision ou de la radio quand ces derniers, dérapaient en plein programme. Avec l'avènement de son successeur, le Président Abdou Diouf, ce fut une suite logique.
Le Centre d'études en Sciences et Techniques de l'information (Cesti) est une référence sur le plan international en matière de formation en journalisme et communication.
Mais, que s'est-il passé depuis le début des années 2000 avec l'avènement du Président Abdoulaye Wade pour que le niveau soit aussi bas, tant pour la presse écrite que pour les autres médias, surtout la télévision ?
Dans mon for intérieur, je me suis toujours demandé si on ne passait pas à côté de la plaque avec la floraison d'instituts de formation en journalisme et communication. Ces deux termes portent souvent à confusion. J'y reviendrai dans un autre post, mais au risque de me faire lyncher, un journaliste n'est pas nécessairement un bon conseiller en communication. Mais, un excellent attaché de presse ou conseiller média.
A la radio comme à la télévision et sur les sites internet, il ne se passe pas un jour sans qu'un présentateur ou animateur d'un programme ne nous "fusille" avec ses "missiles sol-air" au point d'entraver notre bien-être auditif. Tout y passe : des fautes grammaticales, de syntaxe, d'orthographe, bref ! Tout sauf du français. A qui la faute ?
Depuis 2012, le Président Macky Sall a tant bien que mal essayé de restructurer le secteur de l'éducation, tant au niveau de l'université que de l'enseignement professionnel. A-t-il réussi ? Les avis divergent. Sur le sujet qui nous concerne, le Cored, le Synpics, les alumnis du Cesti, les professionnels de la communication, j'invite toutes les bonnes volontés à se parler et, à avoir un cadre d'échanges pour régler ce dysfonctionnement national qui est devenu endémique au fil du temps.
Sincèrement, cela me fait mal d'écouter, de lire et de voir des soi-disant journalistes incapables de sortir deux paragraphes non truffés de fautes. La présence de correcteurs dans la plupart des organes, n'y change rien. Le franwolof (paroles en français comportant des lits en wolof) est de mise et généralisé. Pour le bien des générations à venir, revenons à nos fondamentaux : beaucoup de lecture, curiosité saine, s'essayer à l'écriture et tout cela va déboucher sur une bonne culture générale, gage d'un intellect sans commune mesure.
Le Centre d'études en Sciences et Techniques de l'information (Cesti) est une référence sur le plan international en matière de formation en journalisme et communication.
Mais, que s'est-il passé depuis le début des années 2000 avec l'avènement du Président Abdoulaye Wade pour que le niveau soit aussi bas, tant pour la presse écrite que pour les autres médias, surtout la télévision ?
Dans mon for intérieur, je me suis toujours demandé si on ne passait pas à côté de la plaque avec la floraison d'instituts de formation en journalisme et communication. Ces deux termes portent souvent à confusion. J'y reviendrai dans un autre post, mais au risque de me faire lyncher, un journaliste n'est pas nécessairement un bon conseiller en communication. Mais, un excellent attaché de presse ou conseiller média.
A la radio comme à la télévision et sur les sites internet, il ne se passe pas un jour sans qu'un présentateur ou animateur d'un programme ne nous "fusille" avec ses "missiles sol-air" au point d'entraver notre bien-être auditif. Tout y passe : des fautes grammaticales, de syntaxe, d'orthographe, bref ! Tout sauf du français. A qui la faute ?
Depuis 2012, le Président Macky Sall a tant bien que mal essayé de restructurer le secteur de l'éducation, tant au niveau de l'université que de l'enseignement professionnel. A-t-il réussi ? Les avis divergent. Sur le sujet qui nous concerne, le Cored, le Synpics, les alumnis du Cesti, les professionnels de la communication, j'invite toutes les bonnes volontés à se parler et, à avoir un cadre d'échanges pour régler ce dysfonctionnement national qui est devenu endémique au fil du temps.
Sincèrement, cela me fait mal d'écouter, de lire et de voir des soi-disant journalistes incapables de sortir deux paragraphes non truffés de fautes. La présence de correcteurs dans la plupart des organes, n'y change rien. Le franwolof (paroles en français comportant des lits en wolof) est de mise et généralisé. Pour le bien des générations à venir, revenons à nos fondamentaux : beaucoup de lecture, curiosité saine, s'essayer à l'écriture et tout cela va déboucher sur une bonne culture générale, gage d'un intellect sans commune mesure.