Fatou Kiné Fall ne fera plus confiance aveuglément à une personne. Après avoir hébergé l’ami de son mari qui avait des bisbilles avec sa femme, ce dernier ne lui a pas rendu la monnaie de sa pièce. D’autant qu’il a profité de son absence pour dévaliser sa maison, en emportant tous les meubles, ses bijoux en or, sa ration alimentaire, ses habits, ses tissus, entre autres.
Jugé hier devant le prétoire du tribunal de grande insistance de Dakar statuant en flagrant délit pour vol en réunion commis la nuit, informe "L'As", le prévenu a été condamné à un an dont 3 mois ferme. La dame Fatou Kiné Fall avait hébergé à Keur Massar l’ami de son mari, Ngagne Demba Niang qui se trouvait dans des difficultés, après sa séparation d’avec sa femme.
Au courant du mois de novembre 2021, la dame est allée à Kaolack pour rendre visite à sa mère. Au même moment, son mari avait rallié Sokone. Occasion saisie par Ngagne Demba Niang pour dévaliser la maison. Il n’a rien laissé à ses bienfaiteurs. ‘’Le lit, les postes téléviseurs 10 et 35 pouces, le climatiseur, les parures en or, la vaisselle, les draps, les rideaux, les tissus en bazin riche et en getzner, des sacs à main et des perruques en cheveux naturels», ont été emportés par le prévenu, qui a laissé la chambre sens dessus dessous.
Informée, Fatou Kiné Fall a écourté son séjour avant d’aller porter plainte contre Ngagne Demba Niang. Convoqué le lendemain 18 décembre 2021, le mis en cause a pris la tangente après avoir entendu parler de perquisition. Le couple Seck s’est mis à sa recherche. Sachant que c’est un coureur de jupons, le couple l’a piégé avec deux jeunes filles à qui il avait donné rendez-vous dans une auberge.
Arrêté, le mis en cause nie les faits devant les enquêteurs. Hier, il a comparu à la barre des flagrants délits de Dakar pour vol en réunion commis la nuit avec usage de fausses clés. Des accusations qu’il a niées. Revenant sur les faits, Ngagne Demba Niang qui a déjà fait la prison à deux reprises pour abus de confiance, prétend avoir un problème avec le mari de la partie civile.
«Le matelas et le ventilateur m’appartiennent. C’est son mari qui m’a confié les deux sacs de riz et le ventilateur. Je ne savais pas ce qui se trouvait dans les sacs qu’on a trouvés chez moi. M. Seck avait l’habitude de me confier ses biens. J’avais confié les bagages à mon colocataire, à qui j’avais sous-loué une chambre pendant deux semaines», s’est-il défendu sans convaincre.
Revenant sur sa fuite lorsque les policiers ont voulu l’interpeller, le prévenu argue que Serigne Mbacké Seck avait taxé sa femme de belle de nuit devant sa belle-famille, raison pour laquelle il a quitté la maison de son ami. Livrant sa version des faits, la plaignante Fatou Kiné Fall déclare : «Quand je lui ai annoncé mon voyage à Kaolack, il m’a dit qu’il va déménager. Il avait pris tous ses bagages. À mon retour, je constate à ma grande surprise qu’il a cambriolé l’appartement. Il n’y avait personne sur les lieux. Il a volé mes bijoux en or (estimés à 900 000 francs FCfa), mes perruques, mon lit, mon matelas et autres. Il a défoncé la porte de la chambre de mes enfants. Tous mes voisins l’ont désigné comme étant l’auteur du vol. C’est mon mari qui l’a appréhendé. Il avait déposé les sacs dans le couloir. Nous y avons trouvé trois tissus getzner, six voiles, des perruques, des draps, un ventilateur.» Quant à son mari Serigne Mbacké Seck, il nie avoir confié ses biens à Ngagne Demba Niang.
A l’en croire, le mis en cause était un de ses voisins à Saint-Louis. Il ne pouvait pas le laisser tomber au moment où il avait le plus besoin de lui. C’est ainsi qu’il l’a hébergé par pitié. Pour le substitut du procureur, on est en face d’une affaire claire, qu’on cherche délibérément à obscurcir. «Le vol porte sur deux sacs de riz de 50 kg remplis de tissus, perruques et divers objets. Le témoin a vu le prévenu en compagnie de deux autres personnes emporter le butin. Ils avaient garé un véhicule. Il était 22h. Comment le mari peut-il prendre les bagages de son épouse et les confier au prévenu. Ce n’est pas possible. Quand le voisin a su que les bagages ont été volés, il les a sortis de sa chambre pour les déposer dans le couloir», a souligné le parquetier, qui a requis 2 ans dont un an de prison ferme contre le prévenu.
Après avoir disqualifié les faits en vol commis la nuit, le juge a condamné le prévenu à 2 ans dont 3 mois de prison ferme et à payer 500.000 FCfa à la plaignante. Rapporte Vipeoples .
Jugé hier devant le prétoire du tribunal de grande insistance de Dakar statuant en flagrant délit pour vol en réunion commis la nuit, informe "L'As", le prévenu a été condamné à un an dont 3 mois ferme. La dame Fatou Kiné Fall avait hébergé à Keur Massar l’ami de son mari, Ngagne Demba Niang qui se trouvait dans des difficultés, après sa séparation d’avec sa femme.
Au courant du mois de novembre 2021, la dame est allée à Kaolack pour rendre visite à sa mère. Au même moment, son mari avait rallié Sokone. Occasion saisie par Ngagne Demba Niang pour dévaliser la maison. Il n’a rien laissé à ses bienfaiteurs. ‘’Le lit, les postes téléviseurs 10 et 35 pouces, le climatiseur, les parures en or, la vaisselle, les draps, les rideaux, les tissus en bazin riche et en getzner, des sacs à main et des perruques en cheveux naturels», ont été emportés par le prévenu, qui a laissé la chambre sens dessus dessous.
Informée, Fatou Kiné Fall a écourté son séjour avant d’aller porter plainte contre Ngagne Demba Niang. Convoqué le lendemain 18 décembre 2021, le mis en cause a pris la tangente après avoir entendu parler de perquisition. Le couple Seck s’est mis à sa recherche. Sachant que c’est un coureur de jupons, le couple l’a piégé avec deux jeunes filles à qui il avait donné rendez-vous dans une auberge.
Arrêté, le mis en cause nie les faits devant les enquêteurs. Hier, il a comparu à la barre des flagrants délits de Dakar pour vol en réunion commis la nuit avec usage de fausses clés. Des accusations qu’il a niées. Revenant sur les faits, Ngagne Demba Niang qui a déjà fait la prison à deux reprises pour abus de confiance, prétend avoir un problème avec le mari de la partie civile.
«Le matelas et le ventilateur m’appartiennent. C’est son mari qui m’a confié les deux sacs de riz et le ventilateur. Je ne savais pas ce qui se trouvait dans les sacs qu’on a trouvés chez moi. M. Seck avait l’habitude de me confier ses biens. J’avais confié les bagages à mon colocataire, à qui j’avais sous-loué une chambre pendant deux semaines», s’est-il défendu sans convaincre.
Revenant sur sa fuite lorsque les policiers ont voulu l’interpeller, le prévenu argue que Serigne Mbacké Seck avait taxé sa femme de belle de nuit devant sa belle-famille, raison pour laquelle il a quitté la maison de son ami. Livrant sa version des faits, la plaignante Fatou Kiné Fall déclare : «Quand je lui ai annoncé mon voyage à Kaolack, il m’a dit qu’il va déménager. Il avait pris tous ses bagages. À mon retour, je constate à ma grande surprise qu’il a cambriolé l’appartement. Il n’y avait personne sur les lieux. Il a volé mes bijoux en or (estimés à 900 000 francs FCfa), mes perruques, mon lit, mon matelas et autres. Il a défoncé la porte de la chambre de mes enfants. Tous mes voisins l’ont désigné comme étant l’auteur du vol. C’est mon mari qui l’a appréhendé. Il avait déposé les sacs dans le couloir. Nous y avons trouvé trois tissus getzner, six voiles, des perruques, des draps, un ventilateur.» Quant à son mari Serigne Mbacké Seck, il nie avoir confié ses biens à Ngagne Demba Niang.
A l’en croire, le mis en cause était un de ses voisins à Saint-Louis. Il ne pouvait pas le laisser tomber au moment où il avait le plus besoin de lui. C’est ainsi qu’il l’a hébergé par pitié. Pour le substitut du procureur, on est en face d’une affaire claire, qu’on cherche délibérément à obscurcir. «Le vol porte sur deux sacs de riz de 50 kg remplis de tissus, perruques et divers objets. Le témoin a vu le prévenu en compagnie de deux autres personnes emporter le butin. Ils avaient garé un véhicule. Il était 22h. Comment le mari peut-il prendre les bagages de son épouse et les confier au prévenu. Ce n’est pas possible. Quand le voisin a su que les bagages ont été volés, il les a sortis de sa chambre pour les déposer dans le couloir», a souligné le parquetier, qui a requis 2 ans dont un an de prison ferme contre le prévenu.
Après avoir disqualifié les faits en vol commis la nuit, le juge a condamné le prévenu à 2 ans dont 3 mois de prison ferme et à payer 500.000 FCfa à la plaignante. Rapporte Vipeoples .