Lors de son audition, Ousseynou Ngom, Dage du ministère de la Santé et de l’Action sociale au moment des faits, a ouvert de nouvelles pistes aux policiers. Celles-ci ont mené vers sept structures dépendant dudit département : hôpital Dalal Jamm, Centre Hospitalier de Fann, direction de la Prévention, Service des Maladies infectieuses et tropicales de Fann, Unité de Parasitologie-Mycologie, Direction générale de l’Action sociale et hôpital de Kaffrine.
Les responsables de ces structures ont été entendus. Parmi eux, on peut citer les professeurs Moussa Seydi et Daouda Ndiaye. Le premier est le chef du service des Maladies infectieuses de Fann. Le second, dirige l’Unité de Parasitologie-Mycologie.
Lors de son audition, Ousseynou Ngom s’est expliqué sur la part des fonds alloués au ministère de la Santé et de l’Action sociale qu’il a personnellement gérés. Mais, nous dit-on, il a précisé qu’une bonne partie de l’enveloppe a été répartie entre les services cités plus haut. Ce qui a poussé les enquêteurs de la DIC à auditionner, en plus des responsables de ces structures, toutes les personnes concernées par l’utilisation des fonds alloués, notamment les fournisseurs.