Le Président français, Emmanuel Macron, avait annoncé en octobre 2021, la création d’un fonds d’innovation avec une «gouvernance indépendante», pour aider les «acteurs du changement» sur les questions de gouvernance et de démocratie. Sa dotation a été accrue à 50 millions d’euros sur cinq ans.
Ce fonds, qui a ensuite pris la forme de cette fondation, était l’une des principales propositions de l’intellectuel camerounais, Achille Mbembe, penseur majeur du post-colonialisme, chargé de préparer le sommet. M. Mbembe, qui enseigne à l’université de Witwatersrand à Johannesburg où la fondation siégera, fera partie de son Conseil d’administration, précise un communiqué de la fondation qui a un statut d’Ong.
Elle aura aussi trois antennes régionales en Afrique ainsi qu’à Marseille, précise ce texte. «Nous sommes fiers d’accueillir cette initiative africaine pour une réflexion collective et innovante, soutenant les dynamiques endogènes dans le domaine de la démocratie en Afrique», affirme Zeblon Vilakazi, vice-chancelier de l’université de Witwatersrand.
Elle «vise à mettre en relation la jeunesse africaine de tous horizons (...) Ses programmes et outils seront dédiés à un large public, des chercheurs aux artistes, des entrepreneurs sociaux aux gestionnaires d’Ong, qui sont actifs dans le domaine de la démocratie», explique M. Diagne, professeur à l’université américaine de Columbia, dans ce communiqué. M. Mbembe, pour préparer le Sommet de Montpellier, avait lancé une soixantaine de «dialogues» sur plusieurs mois dans douze pays africains, sur des thèmes comme la santé, le climat, le colonialisme, l’égalité, la démocratie
Ce fonds, qui a ensuite pris la forme de cette fondation, était l’une des principales propositions de l’intellectuel camerounais, Achille Mbembe, penseur majeur du post-colonialisme, chargé de préparer le sommet. M. Mbembe, qui enseigne à l’université de Witwatersrand à Johannesburg où la fondation siégera, fera partie de son Conseil d’administration, précise un communiqué de la fondation qui a un statut d’Ong.
Elle aura aussi trois antennes régionales en Afrique ainsi qu’à Marseille, précise ce texte. «Nous sommes fiers d’accueillir cette initiative africaine pour une réflexion collective et innovante, soutenant les dynamiques endogènes dans le domaine de la démocratie en Afrique», affirme Zeblon Vilakazi, vice-chancelier de l’université de Witwatersrand.
Elle «vise à mettre en relation la jeunesse africaine de tous horizons (...) Ses programmes et outils seront dédiés à un large public, des chercheurs aux artistes, des entrepreneurs sociaux aux gestionnaires d’Ong, qui sont actifs dans le domaine de la démocratie», explique M. Diagne, professeur à l’université américaine de Columbia, dans ce communiqué. M. Mbembe, pour préparer le Sommet de Montpellier, avait lancé une soixantaine de «dialogues» sur plusieurs mois dans douze pays africains, sur des thèmes comme la santé, le climat, le colonialisme, l’égalité, la démocratie