Né à Bethléem, au milieu des bergers, Jésus-Christ est célébré, cette nuit du 24 décembre et demain, dans toutes les églises et basiliques du monde. Au Sénégal, les évêques et les prêtres diront les messes dans leurs diocèses respectifs. À la cathédrale de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye préside la messe de minuit à partir de 22 heures.
À travers le traditionnel message de Noël, il a insisté sur le vivre-ensemble « harmonieux et paisible » qui ne peut être garanti, dans le respect de nos différences, que par ce viatique de l’Archevêque de Dakar inspiré par les Saints : « il est nécessaire que nos pensées, notre langue, nos paroles servent plutôt à bénir qu’à maudire, à construire qu’à détruire, à réconcilier qu’à diviser, à dire la vérité qu’à proférer des mensonges. C’est ainsi que nous éviterons les différentes menaces d’incendie qui nous guettent ».
Car, dit-il, il y a des paroles et des comportements qui ne bâtissent pas la paix. Soyons donc « prompts à écouter et lents à parler (cf. 1,19) », suivant en cela un conseil de l’apôtre saint Jacques.
La violence verbale et physique a atteint des proportions inquiétantes dans notre société au point de constituer une menace contre l’harmonie sociale, alerte le religieux.
« Elle scandalise les plus faibles et donne à croire que nous avons du mal à instaurer un débat d’idées, même contradictoire, dans le respect des personnes, des institutions et des valeurs morales reçues de nos traditions ancestrales et de nos croyances religieuses. En pensant à l’usage des réseaux sociaux, comment ne pas nous convaincre que c’est, en définitive, l’utilisateur qui pose problème ? Car c’est lui, avec sa conscience, qui qualifie l’usage qu’il fait de l’instrument. Suivant ses motivations, ses pensées ou ses pulsions, il peut en faire des moyens de bienfaisance ou de malfaisance », soutient Mgr Benjamin Ndiaye, exhortant les Sénégalais à ne point polluer la paix sociale par des paroles, des actes ou des gestes inappropriés.
Seneplus.com avec Le Soleil
À travers le traditionnel message de Noël, il a insisté sur le vivre-ensemble « harmonieux et paisible » qui ne peut être garanti, dans le respect de nos différences, que par ce viatique de l’Archevêque de Dakar inspiré par les Saints : « il est nécessaire que nos pensées, notre langue, nos paroles servent plutôt à bénir qu’à maudire, à construire qu’à détruire, à réconcilier qu’à diviser, à dire la vérité qu’à proférer des mensonges. C’est ainsi que nous éviterons les différentes menaces d’incendie qui nous guettent ».
Car, dit-il, il y a des paroles et des comportements qui ne bâtissent pas la paix. Soyons donc « prompts à écouter et lents à parler (cf. 1,19) », suivant en cela un conseil de l’apôtre saint Jacques.
La violence verbale et physique a atteint des proportions inquiétantes dans notre société au point de constituer une menace contre l’harmonie sociale, alerte le religieux.
« Elle scandalise les plus faibles et donne à croire que nous avons du mal à instaurer un débat d’idées, même contradictoire, dans le respect des personnes, des institutions et des valeurs morales reçues de nos traditions ancestrales et de nos croyances religieuses. En pensant à l’usage des réseaux sociaux, comment ne pas nous convaincre que c’est, en définitive, l’utilisateur qui pose problème ? Car c’est lui, avec sa conscience, qui qualifie l’usage qu’il fait de l’instrument. Suivant ses motivations, ses pensées ou ses pulsions, il peut en faire des moyens de bienfaisance ou de malfaisance », soutient Mgr Benjamin Ndiaye, exhortant les Sénégalais à ne point polluer la paix sociale par des paroles, des actes ou des gestes inappropriés.
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