Les jeunes font souvent recours aux banques et autres établissements de microfinance pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Et les offres qui leur sont présentées sont nombreuses. Ils sont également confrontés à des difficultés, leur empêchant de bénéficier de crédits.
Selon Khardiata Bâ Diouf, la Cheffe du Service des Établissements de Crédit à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la jeunesse doit pouvoir trouver le créneau pour obtenir rapidement un financement, c’est un idéal. « Le paysage du secteur financier sénégalais, est diversifié et offre des services. Ce qu’il faut retenir dans ce secteur financier il y a deux principaux acteurs qui sont accessibles aux jeunes. Il s’agit du secteur bancaire et de la microfinance.
S’agissant du système bancaire du Sénégal, il présente un large choix avec actuellement 31 établissements de crédits dont 27 banques et 4 établissements financiers à caractère bancaire qui disposent de plusieurs agences dans les régions », a-t-elle dit, hier lors d’un panel en ligne organisé par le Programme sénégalais pour l’entreprenariat des jeunes (PSEJ).
Elle a précisé qu’au Sénégal, il existe trois types de banques. Il y a celle de grande taille, de taille moyenne et de petite taille. Elle a rappelé que selon leur stratégie, certaines banques ont pour cible spécifique le financement des PME incluant celui des jeunes.
« C’est dans ce cadre que la BCEAO, a mis en place un dispositif de soutien aux financements des PME-PMI pour faciliter les types de financement tout en mettant l’accent sur le système financier décentralisé. Nous suivons depuis 2018 les banques les plus actives dans ce segment de financement. Et sur la base des statistiques, nous pouvons dire à ce jour que 10 banques sur ces 27 banques concentrent l’essentiel des concours accordés aux PME », a-telle expliqué dans sa communication.
Elle est aussi revenue sur les modalités de financement dans le secteur de la Microfinance. Pour elle, ce domaine est un vecteur de l’inclusion financière, car son réseau étant plus dense et plus vaste que celui du secteur bancaire. Dans ses missions, d’après elle, la microfinance vise d’abord la proximité avec les populations en imposant des taux de pénétration géographique beaucoup plus favorables.
« A ce titre, on peut citer 740 points de services à fin décembre 2021 pour 1000 km carré contre 415 en 2020. Ce qui fait que les structures de microfinance sont les plus visibles en peu partout au Sénégal. Ces structures, peuvent en matière d’entreprenariat permettre aux jeunes d’avoir des micro crédits parce que ce sont des crédits avec de petits montants dans le secteur de la microfinance », lancé Mme Diouf. Du côté des banques, chacune d’elles dispose de sa propre stratégie et a défini ses conditions d’accès.
Le Témoin
Selon Khardiata Bâ Diouf, la Cheffe du Service des Établissements de Crédit à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la jeunesse doit pouvoir trouver le créneau pour obtenir rapidement un financement, c’est un idéal. « Le paysage du secteur financier sénégalais, est diversifié et offre des services. Ce qu’il faut retenir dans ce secteur financier il y a deux principaux acteurs qui sont accessibles aux jeunes. Il s’agit du secteur bancaire et de la microfinance.
S’agissant du système bancaire du Sénégal, il présente un large choix avec actuellement 31 établissements de crédits dont 27 banques et 4 établissements financiers à caractère bancaire qui disposent de plusieurs agences dans les régions », a-t-elle dit, hier lors d’un panel en ligne organisé par le Programme sénégalais pour l’entreprenariat des jeunes (PSEJ).
Elle a précisé qu’au Sénégal, il existe trois types de banques. Il y a celle de grande taille, de taille moyenne et de petite taille. Elle a rappelé que selon leur stratégie, certaines banques ont pour cible spécifique le financement des PME incluant celui des jeunes.
« C’est dans ce cadre que la BCEAO, a mis en place un dispositif de soutien aux financements des PME-PMI pour faciliter les types de financement tout en mettant l’accent sur le système financier décentralisé. Nous suivons depuis 2018 les banques les plus actives dans ce segment de financement. Et sur la base des statistiques, nous pouvons dire à ce jour que 10 banques sur ces 27 banques concentrent l’essentiel des concours accordés aux PME », a-telle expliqué dans sa communication.
Elle est aussi revenue sur les modalités de financement dans le secteur de la Microfinance. Pour elle, ce domaine est un vecteur de l’inclusion financière, car son réseau étant plus dense et plus vaste que celui du secteur bancaire. Dans ses missions, d’après elle, la microfinance vise d’abord la proximité avec les populations en imposant des taux de pénétration géographique beaucoup plus favorables.
« A ce titre, on peut citer 740 points de services à fin décembre 2021 pour 1000 km carré contre 415 en 2020. Ce qui fait que les structures de microfinance sont les plus visibles en peu partout au Sénégal. Ces structures, peuvent en matière d’entreprenariat permettre aux jeunes d’avoir des micro crédits parce que ce sont des crédits avec de petits montants dans le secteur de la microfinance », lancé Mme Diouf. Du côté des banques, chacune d’elles dispose de sa propre stratégie et a défini ses conditions d’accès.
Le Témoin