Les Éléphants vont-ils remporter le sacre le plus fou de l'histoire de la Coupe d'Afrique des nations ? Ils sont désormais plus proches que jamais d'un nouveau sacre continental, une perspective pratiquement morte et enterrée il n'y a encore pas si longtemps. En attendant de voir s'ils sont capables ou non de relever leur ultime défi face aux Super Eagles de Victor Osimhen, retour sur leur parcours atypique et exceptionnel dans la compétition.
Tout avait pourtant bien commencé pour la Côte d'Ivoire, avec sa victoire inaugurale sans difficulté face à la Guinée-Bissau (2-0), le 13 janvier. Les Ivoiriens débutaient alors idéalement leur CAN, organisée chez eux devant leur public, qui les désignait logiquement comme l'un des grands favoris au titre final. Mais la suite de l'histoire a pris un tout autre tournant.
Dès leur second match de poules, les choses se sont gâtées face au Nigeria, un adversaire déjà beaucoup plus coriace à affronter dans le groupe A, où la première place devait se jouer entre les Ivoiriens et les Nigérians. Mais les hôtes de la compétition ont subi leur premier revers à domicile en s'inclinant face aux Super Eagles (1-0), alors qu'en parallèle la Guinée équatoriale s'emparait de la tête du groupe et venait bousculer la hiérarchie à la surprise générale.
Une dynamique qui s'est confirmée par la suite : lors du dernier match, la Guinée équatoriale a humilié la Côte d'Ivoire dans une rencontre à sens unique (4-0) au stade Alassane Ouattara, plaçant les Ivoiriens au bord d'une élimination prématurée. Avant-dernière de son groupe, la Côte d'Ivoire n'avait plus son destin en main et devait figurer parmi les meilleurs troisièmes pour voir la suite de la compétition.
À ce moment, les étoiles ont décidé de s'aligner pour les Éléphants : le match nul concédé par le Ghana, remonté de deux buts par le Mozambique dans le temps additionnel (2-2) puis la courte victoire du Maroc face à la Zambie (1-0) deux jours plus tard sont venus qualifier les Ivoiriens in extremis pour les huitièmes de finale. Miraculés, c'est une nouvelle compétition qui commençait alors pour les hommes de Jean-Louis Gasset. Mais pas pour ce dernier, limogé sur-le-champ et remplacé par l'ancien international ivoirien Emerse Faé.
La suite allait être encore plus renversante pour la Côte d'Ivoire. À peine remis de leurs émotions, les Éléphants s'avançaient face au Sénégal, champion d'Afrique en titre, dans un choc en huitième où personne ne donnait cher de leur peau. À peine trois minutes après le coup d'envoi, les Lions ouvraient d'ailleurs le score grâce à Habib Diallo. Dominés et sans solution, les Ivoiriens se dirigeaient tout droit vers la sortie avant qu'Édouard Mendy ne concède un pénalty sur une superbe passe de Sébastien Haller, blessé depuis le début du tournoi et qui disputait ses premières minutes sur la pelouse. La suite est encore dans tous les esprits : Franck Kessié est venu égaliser, envoyant les deux formations en prolongations puis aux tirs au but où les Ivoiriens sont venus à bout des Sénégalais (1-1, 5-4 TAB).
Face au Mali en quart de finale, le scénario a été encore plus incroyable : il y a d'abord eu ce pénalty arrêté par Yahia Fofana (17e) puis l'exclusion d'Odilon Kossounou (43e), laissant ses coéquipiers en infériorité numérique pendant le reste de la rencontre. Après l'ouverture du score de Nene Dorgeles (70e), Simon Adingra s'est mué en sauveur en égalisant pour les Éléphants dans les derniers instants (90e). Dans un match où il a beaucoup pesé, Haller a ensuite trouvé la transversale de la tête en prolongations avant que la frappe de Seko Fofana, sûrement le joueur le plus impactant côté ivoirien avant le retour d'Haller, ne soit détournée par une talonnade de Diakité à la dernière seconde du temps additionnel (120e+1). Les Ivoiriens filaient en demi-finale, à nouveau miraculés.
Dans le dernier carré, cette fois pas besoin de miracle. Les Éléphants s'en sont simplement remis à leur chef de file Sébastien Haller, encore décisif avec une volée peu académique qui a permis à la Côte d'Ivoire d'écarter la RDC (1-0) et de rejoindre la finale de sa Coupe d'Afrique des nations.
Est-ce qu'un scénario renversant attend encore les Éléphants lors de cet ultime choc face au Nigeria le 11 février ? Emerse Faé a en tout cas sa petite idée : « Je me souviens que quand j'étais joueur, j'ai gagné la Coupe du monde U17 (avec l'équipe de France, ndlr) en perdant le premier match contre le Nigeria puis en les battant en finale. C'est peut-être un signe du destin ».
Tout avait pourtant bien commencé pour la Côte d'Ivoire, avec sa victoire inaugurale sans difficulté face à la Guinée-Bissau (2-0), le 13 janvier. Les Ivoiriens débutaient alors idéalement leur CAN, organisée chez eux devant leur public, qui les désignait logiquement comme l'un des grands favoris au titre final. Mais la suite de l'histoire a pris un tout autre tournant.
Dès leur second match de poules, les choses se sont gâtées face au Nigeria, un adversaire déjà beaucoup plus coriace à affronter dans le groupe A, où la première place devait se jouer entre les Ivoiriens et les Nigérians. Mais les hôtes de la compétition ont subi leur premier revers à domicile en s'inclinant face aux Super Eagles (1-0), alors qu'en parallèle la Guinée équatoriale s'emparait de la tête du groupe et venait bousculer la hiérarchie à la surprise générale.
Une dynamique qui s'est confirmée par la suite : lors du dernier match, la Guinée équatoriale a humilié la Côte d'Ivoire dans une rencontre à sens unique (4-0) au stade Alassane Ouattara, plaçant les Ivoiriens au bord d'une élimination prématurée. Avant-dernière de son groupe, la Côte d'Ivoire n'avait plus son destin en main et devait figurer parmi les meilleurs troisièmes pour voir la suite de la compétition.
À ce moment, les étoiles ont décidé de s'aligner pour les Éléphants : le match nul concédé par le Ghana, remonté de deux buts par le Mozambique dans le temps additionnel (2-2) puis la courte victoire du Maroc face à la Zambie (1-0) deux jours plus tard sont venus qualifier les Ivoiriens in extremis pour les huitièmes de finale. Miraculés, c'est une nouvelle compétition qui commençait alors pour les hommes de Jean-Louis Gasset. Mais pas pour ce dernier, limogé sur-le-champ et remplacé par l'ancien international ivoirien Emerse Faé.
La suite allait être encore plus renversante pour la Côte d'Ivoire. À peine remis de leurs émotions, les Éléphants s'avançaient face au Sénégal, champion d'Afrique en titre, dans un choc en huitième où personne ne donnait cher de leur peau. À peine trois minutes après le coup d'envoi, les Lions ouvraient d'ailleurs le score grâce à Habib Diallo. Dominés et sans solution, les Ivoiriens se dirigeaient tout droit vers la sortie avant qu'Édouard Mendy ne concède un pénalty sur une superbe passe de Sébastien Haller, blessé depuis le début du tournoi et qui disputait ses premières minutes sur la pelouse. La suite est encore dans tous les esprits : Franck Kessié est venu égaliser, envoyant les deux formations en prolongations puis aux tirs au but où les Ivoiriens sont venus à bout des Sénégalais (1-1, 5-4 TAB).
Face au Mali en quart de finale, le scénario a été encore plus incroyable : il y a d'abord eu ce pénalty arrêté par Yahia Fofana (17e) puis l'exclusion d'Odilon Kossounou (43e), laissant ses coéquipiers en infériorité numérique pendant le reste de la rencontre. Après l'ouverture du score de Nene Dorgeles (70e), Simon Adingra s'est mué en sauveur en égalisant pour les Éléphants dans les derniers instants (90e). Dans un match où il a beaucoup pesé, Haller a ensuite trouvé la transversale de la tête en prolongations avant que la frappe de Seko Fofana, sûrement le joueur le plus impactant côté ivoirien avant le retour d'Haller, ne soit détournée par une talonnade de Diakité à la dernière seconde du temps additionnel (120e+1). Les Ivoiriens filaient en demi-finale, à nouveau miraculés.
Dans le dernier carré, cette fois pas besoin de miracle. Les Éléphants s'en sont simplement remis à leur chef de file Sébastien Haller, encore décisif avec une volée peu académique qui a permis à la Côte d'Ivoire d'écarter la RDC (1-0) et de rejoindre la finale de sa Coupe d'Afrique des nations.
Est-ce qu'un scénario renversant attend encore les Éléphants lors de cet ultime choc face au Nigeria le 11 février ? Emerse Faé a en tout cas sa petite idée : « Je me souviens que quand j'étais joueur, j'ai gagné la Coupe du monde U17 (avec l'équipe de France, ndlr) en perdant le premier match contre le Nigeria puis en les battant en finale. C'est peut-être un signe du destin ».