Il quitte la République centrafricaine à la fin du mois. Mankeur Ndiaye a été fait Commandeur dans l’Ordre national du mérite centrafricain. Distinction reçue des mains du Président Faustin Archange Touadéra. Cette distinction couronne les trois ans passés en tant que chef de la Minusca et représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RCA.
Il n’a pas caché sa joie en s’adressant au chef de l’Etat centrafricain : «Votre geste d’aujourd’hui me va droit au cœur, tant il incarne à travers votre haute autorité, l’expression unifiée du Peuple centrafricain dans sa diversité, à l’égard du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies que je suis».
Dans son discours d’hier, Mankeur Ndiaye n’a pas occulté de mesurer le chemin parcouru par ce pays pour retrouver la stabilité. «C’est aussi un temps diplomatique que nous marquons certainement avec la présence des partenaires internationaux, avec qui nous avons passé trois années d’investissement concerté et collectif, pour l’optimisation de nos contributions respectives aux processus politiques et de paix», dit M. Ndiaye
Il «profite de cette ultime opportunité», pour faire un bilan de ces trois années passées à la tête de la Minusca : «J’aimerais, de prime abord, relever le consensus initial de tous les partenaires internationaux, ici représentés, autour de la volonté souveraine des plus hautes autorités nationales, de privilégier la recherche d’une solution politique durable à la crise, à travers la mise en œuvre effective de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation nationale.
Ce postulat de départ s’est nourri du soutien inlassable des partenaires internationaux et de l’appropriation progressive par les populations, qui n’aspirent qu’à la paix, à la sécurité, à la tranquillité et au développement. Ces grands ensembles, gouvernement, partenaires internationaux et autres parties prenantes, répondent de valeurs et principes intrinsèques qui reflètent certainement des éléments de différences, mais partagent essentiellement et de manière inéluctable, la quête d’une paix durable comme seul et unique objectif de notre œuvre commune», enchaîne l’ancien ministre des Affaires étrangères
Dans le même sillage, il insiste sur le maintien du dialogue qui a permis de faire bouger les lignes. Il met en exergue dans son discours, ses «relations» avec le Président Touadéra, qui le recevait chaque lundi dans son bureau.
«Notre choix de dépasser nos contradictions par les vertus du dialogue nous a permis, à chaque instant, de générer les synthèses dans ce processus de paix qui, comme tout autre, ne suit pas une courbe linéaire. (…) Nous avons été à l’écoute de critiques objectives de populations et de leaders d’opinions dans la quête continue de solutions toujours mieux adaptées aux besoins de l’Etat et des communautés qui restent, après tout, les bénéficiaires directs de notre mandat, dans le respect des principes, des valeurs et de la doctrine du maintien de la paix», dit-il.
Au moment de faire ses adieux, Mankeur Ndiaye conseille de poursuivre sur cette voie, «avec le courage qui sied, pour des sauts qualitatifs» en vue du parachèvement des processus de paix et de relance des activités de développement économique en faveur des populations. Le chantier sera poursuivi, à la tête de la Minusca, par Mme Valentine Rugwabiza. Nous Renseigne Vipeoples .
Il n’a pas caché sa joie en s’adressant au chef de l’Etat centrafricain : «Votre geste d’aujourd’hui me va droit au cœur, tant il incarne à travers votre haute autorité, l’expression unifiée du Peuple centrafricain dans sa diversité, à l’égard du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies que je suis».
Dans son discours d’hier, Mankeur Ndiaye n’a pas occulté de mesurer le chemin parcouru par ce pays pour retrouver la stabilité. «C’est aussi un temps diplomatique que nous marquons certainement avec la présence des partenaires internationaux, avec qui nous avons passé trois années d’investissement concerté et collectif, pour l’optimisation de nos contributions respectives aux processus politiques et de paix», dit M. Ndiaye
Il «profite de cette ultime opportunité», pour faire un bilan de ces trois années passées à la tête de la Minusca : «J’aimerais, de prime abord, relever le consensus initial de tous les partenaires internationaux, ici représentés, autour de la volonté souveraine des plus hautes autorités nationales, de privilégier la recherche d’une solution politique durable à la crise, à travers la mise en œuvre effective de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation nationale.
Ce postulat de départ s’est nourri du soutien inlassable des partenaires internationaux et de l’appropriation progressive par les populations, qui n’aspirent qu’à la paix, à la sécurité, à la tranquillité et au développement. Ces grands ensembles, gouvernement, partenaires internationaux et autres parties prenantes, répondent de valeurs et principes intrinsèques qui reflètent certainement des éléments de différences, mais partagent essentiellement et de manière inéluctable, la quête d’une paix durable comme seul et unique objectif de notre œuvre commune», enchaîne l’ancien ministre des Affaires étrangères
Dans le même sillage, il insiste sur le maintien du dialogue qui a permis de faire bouger les lignes. Il met en exergue dans son discours, ses «relations» avec le Président Touadéra, qui le recevait chaque lundi dans son bureau.
«Notre choix de dépasser nos contradictions par les vertus du dialogue nous a permis, à chaque instant, de générer les synthèses dans ce processus de paix qui, comme tout autre, ne suit pas une courbe linéaire. (…) Nous avons été à l’écoute de critiques objectives de populations et de leaders d’opinions dans la quête continue de solutions toujours mieux adaptées aux besoins de l’Etat et des communautés qui restent, après tout, les bénéficiaires directs de notre mandat, dans le respect des principes, des valeurs et de la doctrine du maintien de la paix», dit-il.
Au moment de faire ses adieux, Mankeur Ndiaye conseille de poursuivre sur cette voie, «avec le courage qui sied, pour des sauts qualitatifs» en vue du parachèvement des processus de paix et de relance des activités de développement économique en faveur des populations. Le chantier sera poursuivi, à la tête de la Minusca, par Mme Valentine Rugwabiza. Nous Renseigne Vipeoples .