Dans un communiqué, la défense de Habré fait constater que "la procédure d’audience a permis de révéler de graves irrégularités. Les plus importantes sont celles qui ont trait à l’authenticité des déclarations des pseudos témoins ou bien encore des pièces versées au dossier d’instruction ou au cours des audiences des CAE par le Pouvoir tchadien, les ONG et les avocats des plaignants. Aucune mesure de vérification de ces déclarations et de ces documents n’a été prise ni même envisagée".
"Au détour de ces audiences, une nouvelle catégorie de parties prenantes en justice est née, celle de ‘plaignants - témoins - parties civiles – victimes’, nouveau sujet juridique multifonction qui réunit en une seule personne et en un seul moment toutes les qualités et tous les atouts qu’un demandeur peut espérer réunir à l’appui de sa cause. Ainsi, je peux être le témoin des actions pour lesquelles je porte plainte, être cru sur parole sans gêne ou hésitation. Et je suis d’ores et déjà consacré par les CAE comme la victime d’un coupable hier désigné et aujourd’hui condamné d’avance.
Nous avons dénoncé ces « plaignants-témoins venant indiquer aux Chambres sénégalaises qu’ils n’ont en fait jamais été entendus à Ndjamena, ou bien encore qu’ils ne reconnaissent pas leur signature au bas d’une prétendue déclaration faite devant les autorités tchadiennes, ou devant les soit disant enquêteurs des CAE ou enfin les contradictions évidentes entre les déclarations tenues par ces « plaignants-témoins » à Ndjamena et leurs dépositions à l’audience à Dakar", explique-t-elle.
Poursuivant, la défense de l'ancien président tchadien renseigne que "ces contradictions qui semblent gêner au plus haut point l’équipe de Mbacké Fall , le Président Kam et Reed Brody sont le résultat d’un travail de manipulation de ces « plaignants-témoins -parties civiles-victimes » par les autorités tchadiennes et les ONG, en particulier Reed Brody de HRW…"
"Devant les faiblesses de l’accusation, les incohérences et contradictions des témoignages, l’ensemble des acteurs de l’accusation n’ont trouvé d’autres ressources que de mettre en place un scénario consistant quelques jours après l’intervention d’un pseudo témoin pris au piège des ses propres contradictions à verser au dossier, après l’exfiltration dudit témoin, diverses pièces venant conforter son témoignage", dénonce-t-elle.
"Aujourd’hui comme hier que peut-on attendre d’une instance absolument illégitime et illégale créée dans le seul et unique but d’humilier et de maltraiter le Président Hissein Habré afin, ce faisant, de régler coûte que coûte de vieux contentieux politiques. L’Etat du Sénégal, précisément ceux qui l’incarnent y trouvent leur compte et agissent en bras armés des commanditaires occidentaux. Eux et leurs hommes sont les responsables directs des violations des droits du Président Hissein Habré", accuse la défense de Habré.
"Au détour de ces audiences, une nouvelle catégorie de parties prenantes en justice est née, celle de ‘plaignants - témoins - parties civiles – victimes’, nouveau sujet juridique multifonction qui réunit en une seule personne et en un seul moment toutes les qualités et tous les atouts qu’un demandeur peut espérer réunir à l’appui de sa cause. Ainsi, je peux être le témoin des actions pour lesquelles je porte plainte, être cru sur parole sans gêne ou hésitation. Et je suis d’ores et déjà consacré par les CAE comme la victime d’un coupable hier désigné et aujourd’hui condamné d’avance.
Nous avons dénoncé ces « plaignants-témoins venant indiquer aux Chambres sénégalaises qu’ils n’ont en fait jamais été entendus à Ndjamena, ou bien encore qu’ils ne reconnaissent pas leur signature au bas d’une prétendue déclaration faite devant les autorités tchadiennes, ou devant les soit disant enquêteurs des CAE ou enfin les contradictions évidentes entre les déclarations tenues par ces « plaignants-témoins » à Ndjamena et leurs dépositions à l’audience à Dakar", explique-t-elle.
Poursuivant, la défense de l'ancien président tchadien renseigne que "ces contradictions qui semblent gêner au plus haut point l’équipe de Mbacké Fall , le Président Kam et Reed Brody sont le résultat d’un travail de manipulation de ces « plaignants-témoins -parties civiles-victimes » par les autorités tchadiennes et les ONG, en particulier Reed Brody de HRW…"
"Devant les faiblesses de l’accusation, les incohérences et contradictions des témoignages, l’ensemble des acteurs de l’accusation n’ont trouvé d’autres ressources que de mettre en place un scénario consistant quelques jours après l’intervention d’un pseudo témoin pris au piège des ses propres contradictions à verser au dossier, après l’exfiltration dudit témoin, diverses pièces venant conforter son témoignage", dénonce-t-elle.
"Aujourd’hui comme hier que peut-on attendre d’une instance absolument illégitime et illégale créée dans le seul et unique but d’humilier et de maltraiter le Président Hissein Habré afin, ce faisant, de régler coûte que coûte de vieux contentieux politiques. L’Etat du Sénégal, précisément ceux qui l’incarnent y trouvent leur compte et agissent en bras armés des commanditaires occidentaux. Eux et leurs hommes sont les responsables directs des violations des droits du Président Hissein Habré", accuse la défense de Habré.