*Le FMI tire bonne note de la 8ème revue de l’instrument de soutien à la politique économique (ISPE) du Sénégal. Ce programme, démarré en 2010, vient d’être achevé par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI). Il en est de même pour les consultations de 2014 au titre de l’article IV. D’après un communiqué dont copie est parvenue à EnQuête, le vice-président du FMI félicite les autorités sénégalaises "d’avoir préservé la stabilité macroéconomique, poursuivi l’assainissement des finances publiques et mené à terme le programme appuyé par l’ISPE". Toutefois, M. Min Zhu déplore "la lenteur des réformes structurelles qui a conduit à une croissance inférieure à la moyenne et languissante". Ce qui, dit-il, ne favorise pas une bonne réduction de la pauvreté. La maladie à virus Ébola a aussi pesé sur la croissance économique, en 2014, si l’on en croit le Dg adjoint du FMI.
M. Min Zhu, qui loue le Plan Sénégal Emergent, estime qu’il pourra permettre au Sénégal "de créer les conditions d’une croissance généralisée et solidaire". Le Plan Sénégal Emergent, qui constitue l’instrument de politique économique du Sénégal vise un taux de croissance de 7 à 8% à l’horizon 2017. Cette "croissance annuelle" est réalisable à moyen terme, ajoute M. Min Zhu. Mais, pour atteindre cette vitesse de croisière, le Dg adjoint conseille au gouvernement du Sénégal d"’élargir, approfondir et accélérer les réformes structurelles". "Il convient de contenir la consommation publique pour créer l’espace budgétaire nécessaire pour mettre en place les dépenses sociales et les projets prévus dans le PSE. Il est nécessaire d’améliorer considérablement le cadre réglementaire et la gouvernance, ainsi que la qualité et l’efficacité des investissements publics", recommande Min Zhu.
La subvention de l’énergie, source de distorsion
Le conseil d’administration du FMI juge aussi la situation macroéconomique stable. Après l’achèvement des consultations de 2014, au titre de l’article IV, le FMI note des performances dans le domaine de la "gouvernance et du climat des affaires", une amélioration des perspectives budgétaires, grâce à l’augmentation des recettes et à la maîtrise des dépenses. Mais, il n’en demeure pas moins qu’il signale "des retards dans la mise en place du compte unique du Trésor, la rationalisation des dépenses, l’exécution des dépenses d’investissement et les réformes du secteur de l’énergie, avec des subventions énergétiques qui restent source de distorsion et pèsent lourdement sur le budget".
Par ailleurs, l’évaluation de l’ISPE par le FMI montre que les "perspectives de l’économie sénégalaise sont favorables". Par contre, il y a des écueils que notre pays doit surmonter. Ces risques sont, d’après le communiqué, d’ordre intérieur et régional. Il s’agit de "la persistance d’une exécution insuffisante et lente des réformes structurelles, notamment dans le secteur de l’énergie, et de l’impact de l’épidémie d’Ébola". Pour les risques extérieurs, la note cite : "l’augmentation du coût de l’endettement public, les effets de l’abandon des mesures non conventionnelles de politique monétaire à l’échelle mondiale, ainsi que les conséquences d’un ralentissement prolongé de la croissance dans les pays partenaires et de la baisse des prix du pétrole qui pourrait peser sur les recettes budgétaires".
M. Min Zhu, qui loue le Plan Sénégal Emergent, estime qu’il pourra permettre au Sénégal "de créer les conditions d’une croissance généralisée et solidaire". Le Plan Sénégal Emergent, qui constitue l’instrument de politique économique du Sénégal vise un taux de croissance de 7 à 8% à l’horizon 2017. Cette "croissance annuelle" est réalisable à moyen terme, ajoute M. Min Zhu. Mais, pour atteindre cette vitesse de croisière, le Dg adjoint conseille au gouvernement du Sénégal d"’élargir, approfondir et accélérer les réformes structurelles". "Il convient de contenir la consommation publique pour créer l’espace budgétaire nécessaire pour mettre en place les dépenses sociales et les projets prévus dans le PSE. Il est nécessaire d’améliorer considérablement le cadre réglementaire et la gouvernance, ainsi que la qualité et l’efficacité des investissements publics", recommande Min Zhu.
La subvention de l’énergie, source de distorsion
Le conseil d’administration du FMI juge aussi la situation macroéconomique stable. Après l’achèvement des consultations de 2014, au titre de l’article IV, le FMI note des performances dans le domaine de la "gouvernance et du climat des affaires", une amélioration des perspectives budgétaires, grâce à l’augmentation des recettes et à la maîtrise des dépenses. Mais, il n’en demeure pas moins qu’il signale "des retards dans la mise en place du compte unique du Trésor, la rationalisation des dépenses, l’exécution des dépenses d’investissement et les réformes du secteur de l’énergie, avec des subventions énergétiques qui restent source de distorsion et pèsent lourdement sur le budget".
Par ailleurs, l’évaluation de l’ISPE par le FMI montre que les "perspectives de l’économie sénégalaise sont favorables". Par contre, il y a des écueils que notre pays doit surmonter. Ces risques sont, d’après le communiqué, d’ordre intérieur et régional. Il s’agit de "la persistance d’une exécution insuffisante et lente des réformes structurelles, notamment dans le secteur de l’énergie, et de l’impact de l’épidémie d’Ébola". Pour les risques extérieurs, la note cite : "l’augmentation du coût de l’endettement public, les effets de l’abandon des mesures non conventionnelles de politique monétaire à l’échelle mondiale, ainsi que les conséquences d’un ralentissement prolongé de la croissance dans les pays partenaires et de la baisse des prix du pétrole qui pourrait peser sur les recettes budgétaires".