Stratégie économique nationale et volonté d'ouverture sur le continent, les banques marocaines ont profité des politiques mises en place pour se développer en Afrique.
Les trois premiers groupes bancaires marocains que sont Attijariwafa bank, Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE Bank) et la Banque Populaire (BP), ont ainsi largement investi en Afrique de l'ouest et Afrique centrale. S'appuyant sur les bonnes relations entre le Royaume et de nombreux Etats du continent, ces trois groupes ont acquis ou créé de nombreuses filiales.
Des filiales qui font des petits
Selon le quotidien Béninois Adjinakou,Depuis 2006, Attijariwafa bank et la BMCE Bank s'affrontent sur le marché africain. En cinq ans, les deux groupes ont constitué d'impressionnants réseaux.
Attijariwafa bank compte déjà onze établissements bancaires dans plusieurs pays subsahariens francophones, dont sa dernière acquisition remonte au début de ce mois, avec la prise de 54% du capital de la Banque Internationale pour l'Afrique au Togo (BIA-Togo). Sur les cinq dernières années, le groupe a investi plus de 8,62 milliards de dirhams (MMDH) et souhaite reconduire le même plan pour les cinq ans à venir.
Cependant, la BMCE Bank reste la banque marocaine la plus présente en Afrique, à travers sa principale filiale Bank of Africa (BoA), implantée dans une vingtaine de pays tels que Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali et Niger, entre autres.
La Banque Populaire n'est pas en reste: implantée en Afrique subsaharienne dès les années 1990, (Guinée Conakry et Centrafrique), la BP a élargi depuis l'an passé sa présence africaine, en scellant un partenariat stratégique avec l'ivoirien Atlantique Financial Group (AFG). Cette alliance a permis la création d'une holding commune détenue à parts égales: Atlantic Business Group (ABI) et ouvert la voie à la BP dans sept nouveau pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Une contribution au résultat net loin d'être négligeable
La contribution des banques africaines d'Attijariwafa bank au résultat net, part du groupe (RNPG), a atteint 387 millions de dirhams en 2012, partagée entre la Compagnie bancaire de l'Afrique de l'Ouest au Sénégal (100 millions de dirhams), la Société ivoirienne de banque en Côte d'Ivoire (83 MDH), Crédit du Congo (83 MDH), l'Union gabonaise de banque (62 MDH) et la Société commerciale de banque au Cameroun (62 MDH).
Au terme de l'exercice 2012, le groupe BMCE a pour sa part réalisé des performances remarquables. Ses filiales en Afrique subsaharienne ont contribué à hauteur de 31% au résultat net, soit 402 millions de dirhams. "Et ce, si l'on retire l'impact fiscal important l'an dernier", tient à préciser Mohamed El Aoufi, responsable de la communication financière du groupe dont les performances financières réalisées sur le continent africain sont en hausse de 30%.
"Nous dupliquons notre business model dans toute l'Afrique. Ainsi, notre groupe possède un avantage sur les autres banques installées sur le continent puisque nous sommes présents à l'est et au centre. En diversifiant nos acquisitions sur le continent, nous réduisons les risques."
Mohamed El Aoufi : Toujours plus d'ambitions de développement
Le continent africain constitue un important relais de croissance. En effet, Attijariwafa bank a déployé son expertise en gestion d'actifs, surtout au niveau de la zone UEMOA par la création, en partenariat avec Invest AD, de Attijari Asset Management.
Le premier groupe bancaire marocain ne compte pas s'arrêter là : dans le cadre de son plan de développement (2012-2015), Attijariwafa bank vise le Niger, la Guinée Equatoriale et le Bénin.
BMCE Bank s'est pour sa part renforcée dans le tour de table du Groupe Bank of Africa à hauteur de 68 %, avec des hommes de terrain marocains au sein de la direction générale de la filière. Le groupe maintient son ambition de développement à l'ensemble des 54 pays du continent.
Le Groupe Banque Populaire apporte, quant à lui, à ABI son savoir-faire dans la banque de détail, la gestion des risques, la bancarisation, le financement et l'accompagnement des PME et des TPE, selon les documents de la BP.
Les trois premiers groupes bancaires marocains que sont Attijariwafa bank, Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE Bank) et la Banque Populaire (BP), ont ainsi largement investi en Afrique de l'ouest et Afrique centrale. S'appuyant sur les bonnes relations entre le Royaume et de nombreux Etats du continent, ces trois groupes ont acquis ou créé de nombreuses filiales.
Des filiales qui font des petits
Selon le quotidien Béninois Adjinakou,Depuis 2006, Attijariwafa bank et la BMCE Bank s'affrontent sur le marché africain. En cinq ans, les deux groupes ont constitué d'impressionnants réseaux.
Attijariwafa bank compte déjà onze établissements bancaires dans plusieurs pays subsahariens francophones, dont sa dernière acquisition remonte au début de ce mois, avec la prise de 54% du capital de la Banque Internationale pour l'Afrique au Togo (BIA-Togo). Sur les cinq dernières années, le groupe a investi plus de 8,62 milliards de dirhams (MMDH) et souhaite reconduire le même plan pour les cinq ans à venir.
Cependant, la BMCE Bank reste la banque marocaine la plus présente en Afrique, à travers sa principale filiale Bank of Africa (BoA), implantée dans une vingtaine de pays tels que Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali et Niger, entre autres.
La Banque Populaire n'est pas en reste: implantée en Afrique subsaharienne dès les années 1990, (Guinée Conakry et Centrafrique), la BP a élargi depuis l'an passé sa présence africaine, en scellant un partenariat stratégique avec l'ivoirien Atlantique Financial Group (AFG). Cette alliance a permis la création d'une holding commune détenue à parts égales: Atlantic Business Group (ABI) et ouvert la voie à la BP dans sept nouveau pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Une contribution au résultat net loin d'être négligeable
La contribution des banques africaines d'Attijariwafa bank au résultat net, part du groupe (RNPG), a atteint 387 millions de dirhams en 2012, partagée entre la Compagnie bancaire de l'Afrique de l'Ouest au Sénégal (100 millions de dirhams), la Société ivoirienne de banque en Côte d'Ivoire (83 MDH), Crédit du Congo (83 MDH), l'Union gabonaise de banque (62 MDH) et la Société commerciale de banque au Cameroun (62 MDH).
Au terme de l'exercice 2012, le groupe BMCE a pour sa part réalisé des performances remarquables. Ses filiales en Afrique subsaharienne ont contribué à hauteur de 31% au résultat net, soit 402 millions de dirhams. "Et ce, si l'on retire l'impact fiscal important l'an dernier", tient à préciser Mohamed El Aoufi, responsable de la communication financière du groupe dont les performances financières réalisées sur le continent africain sont en hausse de 30%.
"Nous dupliquons notre business model dans toute l'Afrique. Ainsi, notre groupe possède un avantage sur les autres banques installées sur le continent puisque nous sommes présents à l'est et au centre. En diversifiant nos acquisitions sur le continent, nous réduisons les risques."
Mohamed El Aoufi : Toujours plus d'ambitions de développement
Le continent africain constitue un important relais de croissance. En effet, Attijariwafa bank a déployé son expertise en gestion d'actifs, surtout au niveau de la zone UEMOA par la création, en partenariat avec Invest AD, de Attijari Asset Management.
Le premier groupe bancaire marocain ne compte pas s'arrêter là : dans le cadre de son plan de développement (2012-2015), Attijariwafa bank vise le Niger, la Guinée Equatoriale et le Bénin.
BMCE Bank s'est pour sa part renforcée dans le tour de table du Groupe Bank of Africa à hauteur de 68 %, avec des hommes de terrain marocains au sein de la direction générale de la filière. Le groupe maintient son ambition de développement à l'ensemble des 54 pays du continent.
Le Groupe Banque Populaire apporte, quant à lui, à ABI son savoir-faire dans la banque de détail, la gestion des risques, la bancarisation, le financement et l'accompagnement des PME et des TPE, selon les documents de la BP.